Et puis basta
--> Chapter Two, fin de la première fois...
(1ere partie de l'histoire à lire ici )
Nous sommes entrées en trombe dans le bar. Vite, je cherche un élément qui pourrait m'indiquer la marche à suivre, l'attitude à adopter :
-" Le concerts des Biiip, c'est où?"
-" Dans environ une demi-heure, ils ne sont pas encore revenus du restaurant."
Hein?
Dans ma tête, soudain, plus rien n'avait d'importance. Nous n'avions rien manqué, et c'était l'essentiel.
J'allais pour sortir du bar lorsque j'aperçois Ray et sa copine y faire leur entrée. Je me confonds en excuses:
-" Désolée de vous avoir fait attendre si longtemps! Y'avait plus de bus et on a dû tout faire à pied! De chez moi, t'imagines? Enfin, j'espère que tu ne nous as pas cherché partout!"
-" Bah....en fait....on vient d'arriver!"
Ça alors...Nolita et moi avions 3/4 d'heure de retard et nous étions les premières.
C'était bizarre.
J'avais cette impression d'immiscer Nolita dans mon monde. Elle qui savait tout sans que les autres ne le sachent. Elle qui connaissait tout le monde sans que personne ne la connaisse. Une sorte d'agent secret de ma vie, voilà... Et j'essayais de voir dans ses yeux, une quelconque lueur d'étonnement, de surprise ou de satisfaction. J'avais envie qu'elle ressente la même émotion que éprouvais à l'égard de chacun.
Au moins pour ce soir.
Ça faisait longtemps que je n'avais plus revu Ray.
On avait moins de temps à s'accorder mutuellement, comme si les priorités avaient changé. Et pourtant, cette nuit là, j'étais sa meilleure pote, et j'avais toujours ma place privilégiée à ses côtés. Ça m'a fait plaisir qu'il s'occupe de moi.
On était dehors, dans cette rue de passage, assis sur les marches de l'entrée des artistes, lorsque je les ai vu arriver. De loin, leur démarche me rappelait celle des boys band à la mode des années 90, et d'un coup, j'ai pensé que faire partie d'un boys band, ça avait finalement vachement la classe. Ils se sont rapprochés de moi, les cheveux dans le vent l'allure décontractée, ils devaient être la première moitié du groupe et je les observais déjà comme de véritables oeuvres d'art. Chacun son style, son charme, sa personnalité, son petit truc de spécial. Puis derrière, dans la deuxième vague, j’ai aperçu Maro.
Oui, lui, toujours le même.
Et dans ma tête, ça m'a fait un effet bizarre, comme dans Ally Mc Beal. Le temps s'est arrêté, et je le voyais marcher au ralenti, avec une musique sexy en fond sonore. Et puis le retour à la réalité....merde, il ne faut pas qu'il remarque. Il ne faut pas qu'il pense que....que....j'y pense, justement. Alors j'ai fait comme d'habitude, j'ai ravalé tout ça pour moi, ai affiché un air dédaigneux, je-m'en-foutiste, presque. Il s'est avancé vers moi, je lui ai souri sans même soutenir le regard, et lui ai fait la bise, 3, de part chez lui. Puis je me suis retournée, comme si ce que je venais de faire n'avait absolument aucune importance à mes yeux, alors que je venais de l'embrasser, coller mon visage sur sa joue...
Quand il est parti, je me suis retournée vers Nolita, lui ai soufflé un blasé :
-"C'était lui."
Ce qu'elle a dû répondre par un :
-"Lequel?"
Qui prouve que je cache vraiment bien mon jeu. Oui, vraiment bien.
Puis le concert a démarré, nous étions assis avec nos verres à une table de devant. Je ne voyais pas grand monde, je m'inquiétais un peu. Ray a rempli à lui tout seul l'espace foule, en dansant comme un indien autour d'un feu. Et j'ai croisé Manager. Manager, cette femme d'un âge totalement indéfinissable. Une ancienne CPE de mon lycée, que j'ai retrouvée dans les concerts quelques années plus tard. Elle se souvenait de moi, et on a commencé à entamer la discussion, autour de la musique. Elle dansait comme une folle, j'avais l'impression qu'elle était au bord de l'infarctus à chaque seconde. Mais tant mieux, elle profite, je l'envie. Au bout d'un moment, je me suis jointe à eux, ça me démangeait de danser depuis le début. Nolita a fait un caca nerveux à cause de son appareil photo, cette fois ci elle l'avait pas oublié, c'étaient ses piles qui avaient lâché au moment crucial. Les nerfs, hein? Mouahaha...
Je regardais ces gens qui se donnaient sur la scène. Nolita me soufflait à l'oreille des discrets
-"Il est mignon, lui...
Ah et lui aussi il est mignon...
Lui là bas non plus il n'est pas mal."
Et elle avait entièrement raison. Ils étaient beaux, tous. Sans exception.
Le concert s'est déroulé dans la bonne ambiance. J'ai enfin pu entendre la version de cette chanson que Maro avait écrite un matin dans sa chambre, et j'étais touchée...même si je ne m'attendais pas à un tel résultat. Puis le bar s'est rempli, les gens ont commencé à apprécier, se sont mis à danser en farandole. Nolita est venue me rejoindre, ça m'a fait plaisir qu'elle se lâche un peu. J'avais peur qu'elle se sente délaissée, ou bien même pas à sa place...Mais au final, je me faisais des idées, enfin...peut être.
Les lumières se sont éteintes après le rappel. Ray nous a alors proposé de crécher à sa maison. J'hésitais à accepter l'offre. D'un côté ça aurait permis à Nolita de mieux le connaître, de passer une fin de soirée sympa et lui éviter tout soucis. Mais j'avais envie de jouer le grand jeu. De faire un truc de mieux, de moins oubliable, comme...
...
Il faut dire que je ne suis pas vraiment débrouillarde de nature. Souvent, mes petits plans dans ma tête, restent bien encrés profond, et ne sortent jamais de leur carcasse, faute de cran, d'assurance, de génie... Alors souvent, je me contentais juste d'espérer qu'un miracle arrive. Et je ne sais pas, quelqu'un là haut a dû entendre ma requête.
C'est comme ça que Nolita et moi, on s'est retrouvée embarquée avec la smala. Manager nous ayant pris sous son aile et promis un toit dans la fin de la soirée, on la suivait comme des petits chiots égarés. Le bar évacue les derniers pochetrons, j'attends encore qu'il se passe un truc de dingue auquel me raccrocher... On nous demande de finir notre verre, et là Manager sort sa phrase fatale :
-" Je crois qu'il est temps de monter."
Monter au septième ciel?
Non, au deuxième étage, par une porte dérobée, et des escaliers étriqués à carreaux rouges, comme ceux de mon appartement. Nolita et moi on se regarde à la "mais où elle veut en venir?" "tu crois que...nooon."... Et pourtant. On réalise vraiment lorsqu'on rentre dans cette pièce habitée par les marauds, au complet. Ils étaient là, tous. Il était là, lui.
Lui qui, déjà?
Avec sa meuf, pas la même que la dernière fois. Ou est-elle, la précédente, hein? Je croyais qu'il était amoureux, soit-disant...
Pfff, blasée, la Dine.
Et puis quand il la prend dans ses bras pour la couvrir de baisers tendres dans la nuque, je pense qu'il n'a décidément jamais été comme ça avec moi. Ouais, elle et moi, on servait pas à la même chose. Mais, peu importe.
Quand nous sommes entrés dans cette pièce, il était calé en face, Maro, le teint pâle, livide même. Il parlait de boire des verres d'eau, je me suis demandée s'il allait bien... Non, à bien le regarder, il n'avait pas l'air en forme du tout. Je voudrais comprendre ce qui le tracasse, le tourmente…mais à dire vrai, je n'ai aucun droit de le savoir. Et puis après tout, je m'en fous. C'est juste qu'assise sur les matelas, parfois, j'ai l'impression de ne pas servir à grand chose.
J'espère que Nolita ne s'est pas trop ennuyée. Dans cette pièce enjouée, on était présente sans vraiment l'être, comme des témoins de la scène, comme si le groupe était encore en train de jouer, et nous dans le public. Ça va être comme ça toute la soirée?
Nous sommes descendues au bar, il y avait la tournée pour les musicoss, mais je ne bois pas alors... Je me suis assise dans un coin, telle une véritable asociale. C'est à ce moment là que le sosie officiel de Gad Elmaleh a fait son come-back. Et merde. Il était plutôt sympa en début de soirée, il nous avait même offert une rose chacune à Nolita et moi (après tout, il fait ce qu'il veut de son fric), mais je pensais qu'il serait parti, depuis le temps que le bar avait fermé à la populace... Nolita n'est pas avec moi, je suis toute seule j'ai pas de feinte pour ne pas écouter ses vieilles blagues, et puis d'habitude, c'est elle qu'il colle et pas moi... Heureusement que Beg, le percussionniste du groupe, ainsi que Dupont2, le guitariste, viennent à ma rescousse pour repousser le vil lourdaud de la vanne. Ils se débrouillent plutôt pas mal, leur technique de défense en humour est efficace. Gad Elmaleh un peu gêné demande à Beg :
-"Quoi, c'est ta petite copine?"
-"Bah... sait-on jamais..." A-t-il répondu.
L'avenir nous le dira.
Et puis nous sommes remontés dans les chambres, c'était déjà l'heure des adieux, juste au moment où ça devenait intéressant. Je fais la bise à tout le monde...après tout, hein, c'est déjà comme si on était pote. Je vais pouvoir frôler la joue du petit bassiste Miaou, et au moment d'embrasser Dupont2, on manque de se smacker...hmmm. Lui avec sa guitare, il me regardait pendant son concert, je me demande si j'ai pas une touche. On descend les marches à carreaux rouges, le groupe a choisi l'endroit pour squatter, ma jupe traîne par terre et je zigzague tant bien que mal entre les gens accroupis sur les pavés.
J'aime cette place. Je n'aurais pas voulu y partir.
Avant de s'en aller on se fait des échanges sympathiques de prénoms, oui, je reviendrai demain pour les revoir une deuxième fois, n'est pas fan qui veut… Manager nous dit en diamo, et c'est alors que nous bravons la nuit avec nos petits pieds enflés. J'aurais pas dû mettre des sandales.
Et puis on vient à bout des allées et boulevards, Manager nous ouvre les portes de chez elle, chaleureusement. Nous raconte sa life, comment elle a lancé les jeunes groupes insouciants devenus maintenant des machines à fric. Nous parle de ses petits protégés, de sa manière de faire du forcing auprès des clients. Et puis de ses élèves, de collège et lycée. Elle est douce, c'est agréable de l'entendre. Sauf qu'il doit bien être 3 heures du matin et qu'on a sommeil. Alors je lui évoque mes chansons, lui en fait écouter quelques unes. Elle me dit que ça lui plaît mais qu'elle n'arrive pas trop à entendre les paroles, qu'il faudrait qu'elle les lise. Puis elle me file les coordonnées d'un cabaret, où elle sait que je pourrais correspondre au profil, au cas où. Je n'arrive toujours pas à décrocher ce foutu téléphone.
Allez, cette fois-ci, il est temps de dormir. Manager nous a tenu la grappe pendant assez longtemps. Je retrouve Nolita déjà enfouie dans le lit. Elle a l'air fatiguée alors je n'insiste pas, il faut qu'elle soit en forme pour prendre le jour suivant son avion de toutes les frayeurs alors....bonne nuit. Demain est un nouveau récit d'histoires.
Nous sommes entrées en trombe dans le bar. Vite, je cherche un élément qui pourrait m'indiquer la marche à suivre, l'attitude à adopter :
-" Le concerts des Biiip, c'est où?"
-" Dans environ une demi-heure, ils ne sont pas encore revenus du restaurant."
Hein?
Dans ma tête, soudain, plus rien n'avait d'importance. Nous n'avions rien manqué, et c'était l'essentiel.
J'allais pour sortir du bar lorsque j'aperçois Ray et sa copine y faire leur entrée. Je me confonds en excuses:
-" Désolée de vous avoir fait attendre si longtemps! Y'avait plus de bus et on a dû tout faire à pied! De chez moi, t'imagines? Enfin, j'espère que tu ne nous as pas cherché partout!"
-" Bah....en fait....on vient d'arriver!"
Ça alors...Nolita et moi avions 3/4 d'heure de retard et nous étions les premières.
C'était bizarre.
J'avais cette impression d'immiscer Nolita dans mon monde. Elle qui savait tout sans que les autres ne le sachent. Elle qui connaissait tout le monde sans que personne ne la connaisse. Une sorte d'agent secret de ma vie, voilà... Et j'essayais de voir dans ses yeux, une quelconque lueur d'étonnement, de surprise ou de satisfaction. J'avais envie qu'elle ressente la même émotion que éprouvais à l'égard de chacun.
Au moins pour ce soir.
Ça faisait longtemps que je n'avais plus revu Ray.
On avait moins de temps à s'accorder mutuellement, comme si les priorités avaient changé. Et pourtant, cette nuit là, j'étais sa meilleure pote, et j'avais toujours ma place privilégiée à ses côtés. Ça m'a fait plaisir qu'il s'occupe de moi.
On était dehors, dans cette rue de passage, assis sur les marches de l'entrée des artistes, lorsque je les ai vu arriver. De loin, leur démarche me rappelait celle des boys band à la mode des années 90, et d'un coup, j'ai pensé que faire partie d'un boys band, ça avait finalement vachement la classe. Ils se sont rapprochés de moi, les cheveux dans le vent l'allure décontractée, ils devaient être la première moitié du groupe et je les observais déjà comme de véritables oeuvres d'art. Chacun son style, son charme, sa personnalité, son petit truc de spécial. Puis derrière, dans la deuxième vague, j’ai aperçu Maro.
Oui, lui, toujours le même.
Et dans ma tête, ça m'a fait un effet bizarre, comme dans Ally Mc Beal. Le temps s'est arrêté, et je le voyais marcher au ralenti, avec une musique sexy en fond sonore. Et puis le retour à la réalité....merde, il ne faut pas qu'il remarque. Il ne faut pas qu'il pense que....que....j'y pense, justement. Alors j'ai fait comme d'habitude, j'ai ravalé tout ça pour moi, ai affiché un air dédaigneux, je-m'en-foutiste, presque. Il s'est avancé vers moi, je lui ai souri sans même soutenir le regard, et lui ai fait la bise, 3, de part chez lui. Puis je me suis retournée, comme si ce que je venais de faire n'avait absolument aucune importance à mes yeux, alors que je venais de l'embrasser, coller mon visage sur sa joue...
Quand il est parti, je me suis retournée vers Nolita, lui ai soufflé un blasé :
-"C'était lui."
Ce qu'elle a dû répondre par un :
-"Lequel?"
Qui prouve que je cache vraiment bien mon jeu. Oui, vraiment bien.
Puis le concert a démarré, nous étions assis avec nos verres à une table de devant. Je ne voyais pas grand monde, je m'inquiétais un peu. Ray a rempli à lui tout seul l'espace foule, en dansant comme un indien autour d'un feu. Et j'ai croisé Manager. Manager, cette femme d'un âge totalement indéfinissable. Une ancienne CPE de mon lycée, que j'ai retrouvée dans les concerts quelques années plus tard. Elle se souvenait de moi, et on a commencé à entamer la discussion, autour de la musique. Elle dansait comme une folle, j'avais l'impression qu'elle était au bord de l'infarctus à chaque seconde. Mais tant mieux, elle profite, je l'envie. Au bout d'un moment, je me suis jointe à eux, ça me démangeait de danser depuis le début. Nolita a fait un caca nerveux à cause de son appareil photo, cette fois ci elle l'avait pas oublié, c'étaient ses piles qui avaient lâché au moment crucial. Les nerfs, hein? Mouahaha...
Je regardais ces gens qui se donnaient sur la scène. Nolita me soufflait à l'oreille des discrets
-"Il est mignon, lui...
Ah et lui aussi il est mignon...
Lui là bas non plus il n'est pas mal."
Et elle avait entièrement raison. Ils étaient beaux, tous. Sans exception.
Le concert s'est déroulé dans la bonne ambiance. J'ai enfin pu entendre la version de cette chanson que Maro avait écrite un matin dans sa chambre, et j'étais touchée...même si je ne m'attendais pas à un tel résultat. Puis le bar s'est rempli, les gens ont commencé à apprécier, se sont mis à danser en farandole. Nolita est venue me rejoindre, ça m'a fait plaisir qu'elle se lâche un peu. J'avais peur qu'elle se sente délaissée, ou bien même pas à sa place...Mais au final, je me faisais des idées, enfin...peut être.
Les lumières se sont éteintes après le rappel. Ray nous a alors proposé de crécher à sa maison. J'hésitais à accepter l'offre. D'un côté ça aurait permis à Nolita de mieux le connaître, de passer une fin de soirée sympa et lui éviter tout soucis. Mais j'avais envie de jouer le grand jeu. De faire un truc de mieux, de moins oubliable, comme...
...
Il faut dire que je ne suis pas vraiment débrouillarde de nature. Souvent, mes petits plans dans ma tête, restent bien encrés profond, et ne sortent jamais de leur carcasse, faute de cran, d'assurance, de génie... Alors souvent, je me contentais juste d'espérer qu'un miracle arrive. Et je ne sais pas, quelqu'un là haut a dû entendre ma requête.
C'est comme ça que Nolita et moi, on s'est retrouvée embarquée avec la smala. Manager nous ayant pris sous son aile et promis un toit dans la fin de la soirée, on la suivait comme des petits chiots égarés. Le bar évacue les derniers pochetrons, j'attends encore qu'il se passe un truc de dingue auquel me raccrocher... On nous demande de finir notre verre, et là Manager sort sa phrase fatale :
-" Je crois qu'il est temps de monter."
Monter au septième ciel?
Non, au deuxième étage, par une porte dérobée, et des escaliers étriqués à carreaux rouges, comme ceux de mon appartement. Nolita et moi on se regarde à la "mais où elle veut en venir?" "tu crois que...nooon."... Et pourtant. On réalise vraiment lorsqu'on rentre dans cette pièce habitée par les marauds, au complet. Ils étaient là, tous. Il était là, lui.
Lui qui, déjà?
Avec sa meuf, pas la même que la dernière fois. Ou est-elle, la précédente, hein? Je croyais qu'il était amoureux, soit-disant...
Pfff, blasée, la Dine.
Et puis quand il la prend dans ses bras pour la couvrir de baisers tendres dans la nuque, je pense qu'il n'a décidément jamais été comme ça avec moi. Ouais, elle et moi, on servait pas à la même chose. Mais, peu importe.
Quand nous sommes entrés dans cette pièce, il était calé en face, Maro, le teint pâle, livide même. Il parlait de boire des verres d'eau, je me suis demandée s'il allait bien... Non, à bien le regarder, il n'avait pas l'air en forme du tout. Je voudrais comprendre ce qui le tracasse, le tourmente…mais à dire vrai, je n'ai aucun droit de le savoir. Et puis après tout, je m'en fous. C'est juste qu'assise sur les matelas, parfois, j'ai l'impression de ne pas servir à grand chose.
J'espère que Nolita ne s'est pas trop ennuyée. Dans cette pièce enjouée, on était présente sans vraiment l'être, comme des témoins de la scène, comme si le groupe était encore en train de jouer, et nous dans le public. Ça va être comme ça toute la soirée?
Nous sommes descendues au bar, il y avait la tournée pour les musicoss, mais je ne bois pas alors... Je me suis assise dans un coin, telle une véritable asociale. C'est à ce moment là que le sosie officiel de Gad Elmaleh a fait son come-back. Et merde. Il était plutôt sympa en début de soirée, il nous avait même offert une rose chacune à Nolita et moi (après tout, il fait ce qu'il veut de son fric), mais je pensais qu'il serait parti, depuis le temps que le bar avait fermé à la populace... Nolita n'est pas avec moi, je suis toute seule j'ai pas de feinte pour ne pas écouter ses vieilles blagues, et puis d'habitude, c'est elle qu'il colle et pas moi... Heureusement que Beg, le percussionniste du groupe, ainsi que Dupont2, le guitariste, viennent à ma rescousse pour repousser le vil lourdaud de la vanne. Ils se débrouillent plutôt pas mal, leur technique de défense en humour est efficace. Gad Elmaleh un peu gêné demande à Beg :
-"Quoi, c'est ta petite copine?"
-"Bah... sait-on jamais..." A-t-il répondu.
L'avenir nous le dira.
Et puis nous sommes remontés dans les chambres, c'était déjà l'heure des adieux, juste au moment où ça devenait intéressant. Je fais la bise à tout le monde...après tout, hein, c'est déjà comme si on était pote. Je vais pouvoir frôler la joue du petit bassiste Miaou, et au moment d'embrasser Dupont2, on manque de se smacker...hmmm. Lui avec sa guitare, il me regardait pendant son concert, je me demande si j'ai pas une touche. On descend les marches à carreaux rouges, le groupe a choisi l'endroit pour squatter, ma jupe traîne par terre et je zigzague tant bien que mal entre les gens accroupis sur les pavés.
J'aime cette place. Je n'aurais pas voulu y partir.
Avant de s'en aller on se fait des échanges sympathiques de prénoms, oui, je reviendrai demain pour les revoir une deuxième fois, n'est pas fan qui veut… Manager nous dit en diamo, et c'est alors que nous bravons la nuit avec nos petits pieds enflés. J'aurais pas dû mettre des sandales.
Et puis on vient à bout des allées et boulevards, Manager nous ouvre les portes de chez elle, chaleureusement. Nous raconte sa life, comment elle a lancé les jeunes groupes insouciants devenus maintenant des machines à fric. Nous parle de ses petits protégés, de sa manière de faire du forcing auprès des clients. Et puis de ses élèves, de collège et lycée. Elle est douce, c'est agréable de l'entendre. Sauf qu'il doit bien être 3 heures du matin et qu'on a sommeil. Alors je lui évoque mes chansons, lui en fait écouter quelques unes. Elle me dit que ça lui plaît mais qu'elle n'arrive pas trop à entendre les paroles, qu'il faudrait qu'elle les lise. Puis elle me file les coordonnées d'un cabaret, où elle sait que je pourrais correspondre au profil, au cas où. Je n'arrive toujours pas à décrocher ce foutu téléphone.
Allez, cette fois-ci, il est temps de dormir. Manager nous a tenu la grappe pendant assez longtemps. Je retrouve Nolita déjà enfouie dans le lit. Elle a l'air fatiguée alors je n'insiste pas, il faut qu'elle soit en forme pour prendre le jour suivant son avion de toutes les frayeurs alors....bonne nuit. Demain est un nouveau récit d'histoires.
Commentaires :
Re:
Tu étendras le sujet quand tu auras fini ta lessive! (hein, quoi?)
Avec le guitariste? Perspicace la Ninou... Mais avec qui finira Dine à la fin de ces trois jours de concert acharné? Vous le saurez au prochain épisode des Feux de l'Amour, Gloire et Beauté!
La suite est déjà écrite donc elle arrivera bientôt...enfin, au moins l'article suivant, pour le reste... Ha là là! Merci ma Ninou pour tes choupis commentaires! Je vais pouvoir aller me coucher en me disant chouette, quelqu'un a lu mes phrases et m'a répondu, même si c'est pour sortir des débilités...(quoi? toi débile? ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit boudiou!)
houla...je crois que le sommeil me monte à la tête. En même temps, je crois qu'il était déjà à la tête, à la base... Hmmm bref, tais moi!
BiZOo! ;)
Re: Re: Re:
T'avais lu mais t'avais pas répondu...c'est toi l'ingrate, nan mais! Puis de toutes manières, c'est celui qui dit qui est!
(puis toi, t'as l'immense privilège d'avoir vécu mes paroles, et d'avoir été invitée vers chez moi dans mon infinie bonté, la chance! lol)
(puis toi, t'as l'immense privilège d'avoir vécu mes paroles, et d'avoir été invitée vers chez moi dans mon infinie bonté, la chance! lol)
J'ai oublié de me loguer, oui, je suis un boulet...
25-11-05
à 12:58
Re: Re:
Ca y est c'est fait ( c'est pas une chanson de tryo ça ?BREF ), c'est lessivé !
Bain oui que je suis perspicace ! Des années et des années et des années d'entrainement... tous les jours... jours et nuits hhaha huhu youpi.
MOI débile ?! Un peu simple d'esprit certe, mais débile ! Tu insinues là que je suis simple d'esprit ? ( ah merdasse mais j'ai dis que je l'étais maiiiis ' je m'embrouille ' tiens " embrouille " ça me fait penser à un escargot sans coquille, enfin une limace quoi ! ).
Trois jours de concert !? Alors c'était oune festival non ?
Haha, ce qui est marrant c'est que Nolita soit presque plus au courant de ta vie que tes proches physiques ( heu si tu vois ce que je veux dire par là ).
Brefasse, vraiment, qu'il soit minuit ou midi je dis toujours autant de conneries.
Bain oui que je suis perspicace ! Des années et des années et des années d'entrainement... tous les jours... jours et nuits hhaha huhu youpi.
MOI débile ?! Un peu simple d'esprit certe, mais débile ! Tu insinues là que je suis simple d'esprit ? ( ah merdasse mais j'ai dis que je l'étais maiiiis ' je m'embrouille ' tiens " embrouille " ça me fait penser à un escargot sans coquille, enfin une limace quoi ! ).
Trois jours de concert !? Alors c'était oune festival non ?
Haha, ce qui est marrant c'est que Nolita soit presque plus au courant de ta vie que tes proches physiques ( heu si tu vois ce que je veux dire par là ).
Brefasse, vraiment, qu'il soit minuit ou midi je dis toujours autant de conneries.
Re: Re: Re:
Nan c'était pas un festival, juste.....leurs jours de chance! lol trois concerts d'un coup pendant trois jours de suite, le jack-pot! En fait, deux set list par soir, ce qui fait un total de 6 fois les mêmes chansons à écouter....faut avoir la foi, pourrait-on penser. Que nenni, de très agréables moments, à tous points de vue, et pour tout le monde.
Après tout, Nolita, elle l'est, plus au courant que tout le monde! Ce que j'écris ici, est assez secret. Néanmoins, je n'écris pas tout. Il y a des choses que je ne dis pas, que je zappe, mets en abîme. Des choses qui m'ont bouleversées sur le moment, incapables d'êre retranscrites. Tant mieux, il y a encore des parts de moi même non révélées. Pfff, après tout, je ne parle que de ma vie affective, ici. A mes amis physiques, je dis presque tout, seulement je répartis mes cachoteries sur la totalité d'entre eux. Ce qui fait que chacun est au courant de différents épisodes de ma vie. Et c'est peut être mieux comme ça.... ;)
Re: Re: Re: Re:
Juste en passant je viens de me rendre compte d'un truc : t'as les cheveux hypra longs !
Bref.
La vie affective oui mais c'est peut-être ça qui me plait à près tout ;)
Chez moi, quand on perd les choses dans le fin fond d'une abime on dit " il est passé à la bad trappe hihi ' bref, oui j'écris des trucs moultement intéressant ici.
PAS LE TEMPS de plus commenter, m'en vais dormir parce que lessivée.
et ma lessive est faite ;)
Bref.
La vie affective oui mais c'est peut-être ça qui me plait à près tout ;)
Chez moi, quand on perd les choses dans le fin fond d'une abime on dit " il est passé à la bad trappe hihi ' bref, oui j'écris des trucs moultement intéressant ici.
PAS LE TEMPS de plus commenter, m'en vais dormir parce que lessivée.
et ma lessive est faite ;)
Re: Re: Re: Re: Re:
Hey, tu te rends pas totalement compte, là...mes cheveux, ils m'arrivent aux fesses. Que de temps à les shampouiner, je t'avoue...vive les chauves!
La vie affective....mouais, t'as l'impression de lire ici les séries roses d'Harlequin, c'est ça? Ca me fait marrer, franchement. Et puis dans les autres blogs, c'est aussi ce qui m'interesse, l'amûûûr. On est comme ça, des filles dans l'air du temps.
Tes trucs moultements intéressants font bien d'être noté sur ce Joueb, ça m'occupe de les lire....et d'y répondre. Je suis à la BU, j'ai une heure et demi de trou alors je profite pour réquisitionner les postes.
Allez, bon dodo! N'oublie pas de repasser le linge!
La vie affective....mouais, t'as l'impression de lire ici les séries roses d'Harlequin, c'est ça? Ca me fait marrer, franchement. Et puis dans les autres blogs, c'est aussi ce qui m'interesse, l'amûûûr. On est comme ça, des filles dans l'air du temps.
Tes trucs moultements intéressants font bien d'être noté sur ce Joueb, ça m'occupe de les lire....et d'y répondre. Je suis à la BU, j'ai une heure et demi de trou alors je profite pour réquisitionner les postes.
Allez, bon dodo! N'oublie pas de repasser le linge!
Re: Re: Re: Re: Re: Re:
OUuuaaaa ! Après Berthe aux grands pieds voici Dine aux grands cheveux ! ( ouais bon ya pas de rapport mais boooon )
Moi il m'arrive jamais rien en amuuuur alors je passionne personne. :(
Moi j'ai les cheveux en dégradé égyptien et vue qu'ils sont tout bouclitudé et bien ça fait... spéciale.
Moi il m'arrive jamais rien en amuuuur alors je passionne personne. :(
Moi j'ai les cheveux en dégradé égyptien et vue qu'ils sont tout bouclitudé et bien ça fait... spéciale.
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Dégradé egyptien? fallait l'inventer ça...!!! on en apprend tout les jours, mais j'suis sure que tout le monde connait sauf moi!
biZou les gens! ;)
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&data=live&police=bonshommes&option=transparence+link&lng=fr&width=6)
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&police=moostik&option=transparence&width=6)
ninoutita
Moi je saiis moi je saiiis ce qu'il va se passer ! Tu vas finir dans les bras ( le lit ? huhu ) du guitariste !
Dine vite la suite ( hé merde maintenant je fais des rimes sans m'en rendre compte mwhaha )
J'voudrais bien m'étendre un peu plus sur le sujet mais je suis complétement lessivée, donc gros gros bisous et... " bonne nuit ".