J'ai recu ta lettre. J'ai commence a y repondre, j'en suis a la 4 eme page ( ca c'est pour te prevenir que tu risques d'avoir de la lecture de toilettes en quantite, d'ici peu). C'est marrant parc que la ou j'en suis arrive, je te dis justement que moi aussi j'y crois. Tu as le talent.

D'ailleurs, tu as deja des groupi dans le monde entier ( la famille d'accueil, le perroquet, dasha, et moi)

Ca faisait longtemps Ryne, que je n'avais eu de tes nouvelles sur Joueb. Contente que tu sois revenue ici. Et que tu aies reçu ma lettre enfin! J'espère que tu n'as pas été trop déçue, elle ne fait que 9 pages... et puis, elle est arrivée avec un sacré retard, je m'en excuse encore.

J'ai hate de lire toutes ces pages de toi, tu sais que tes écritures sont le soleil de mes attentes chiantesques. J'adore, sincèrement.
L'ordi va se déconnecter....je continuerai le com plus tard...

Merci d'y croire, en tous cas. C'est quelque chose d'important pour moi. Et si les autres croient en ce que j'aimerais pourvoir réaliser, ça rend le rêve plus palpable, moins rêve, mais toujours aussi beau. Alors merci. A toi, et ta smala de LV (c'est qui Dasha déjà? Ouais je sais, la honte, je retiens aucun de tes nouveaux prénoms), tention, Dine est de renommée internationale, je irais même plus, de renommée animale! Si ça, c'est pas la classe...

Bisou Pucette

La musique... tant qu'on y croit, elle vient toujours. Toujours. C'est ça qui est magnifique, c'est qu'on la porte en soi. Alors, si tu y crois du plus profond de toi-même, Dine, "tout va aller très vite", comme le dit ta Madame Soleil.
En fait, ce qui est bien avec le gens en lesquels on a confiance comme ça, c'est que les choses qu'ils nous disent nous touchent vraiment ; du coup, on a encore plus envie de réaliser les projets pour lesquels ils nous ont donné envie d'agir...

Bref, je philosophe un peu trop, là, stopstop!
:)

Oui, tu as raison. La musique, c'est si intense, si magique. Parfois, j'ai l'impression qu'on ne peut la souiller. Mais je me trompe peut être. Elle est si pure, elle vient directement de....je ne sais où. De soi, tu crois? C'est une possibilité. Ces sentiments, traduits par des notes, sont un message, une parole universelle. C'est ce qui ralie les hommes, de part la planète.
Bien que. Même ceci s'efface peu à peu. on la classifie, la quantifie, la juge. On croit l'analyser en fonction des époques et mentalités. Ce qu'on ne peut pas analyser, c'est ce qu'on ressent, quand on l'écoute.

Bref, je divague moi aussi.
Je ne sais pas si on peut dire que ce doit une personne qui a de l'importance pour moi. C'est juste qu'avec ces prédictions, elle m'a toujours un peu épatée. Mais je ne la vois pas souvent. Du coup, qu'elle me parle de ma musique, comme ça, dans la conversation, et qu'elle me dise qu'elle a "vu" quelque chose... J'ai d'un coup l'impression de croire aux miracles.
Bah...j'ai le temps.

Ne t'arrête pas Feu. Philosophe encore ici. J'aime te répondre.
Bisou :)

Je crois que t'as raison : la musique vient beaucoup de soi. A la fois heureusement, et malheureusement. Parce que pour quelqu'un qui ne la ressentira pas d'emblée, pour quelqu'un dont on dira qu'il n'est ps "musicien", au sens où il n'arrive pas à créer des idées musicales, la musique sera en quelque sorte "perdue". Il y a des gens, comme ça, dans mon cours de flûte, qui jouent, mais ne font pas vivre la musique ; ils enchaînent les notes. Et ne je sais pas s'ils s'en rendent compte.
C'est un peu triste pour eux, que la musique qu'ils jouent ne pénètre pas eux comme pour d'autres gens.

Mais donc, oui, pour revenir au sujet premier, je pense que la musique provient de soi. Même quand on l'écoute, il y a une part d'appropriation, je ne sais pas trop comment dire. En fait, c'est ce que tu dis, c'est du ressenti, exactement. Et c'est c'est ça qui est si difficile à analyser. Petite digression : c'est pour ça que j'admire Proust. Parce que même s'il en écrit des pages et des pages, il réussit à mettre le doigt sur les espèces de sensations étranges qui t'envahissent parfois, qui n'ont pas été classifiées, définies par un mot particulier, sensations que tu ne parviens pas vraiment à décrire. Je pense par exemple à l'émotion qui t'envahit lorsque tu vois un objet qui t'a appartenu il y a longtemps et que tu as perdu, ou lorsque tu vois un objet que tu n'avais jamais vu auparavant, mais qui t'évoque des instants passés. A ce moment-là, ce n'est pas de la nostalgie, ce n'est pas du regret, ce n'est pas de la joie, pas de la tristesse, pas de la rêverie, c'est quelque chose d'encore autre, et c'est tellement difficile à décrire...
Bref, je philosophe encore, mais la musique fait partie de ces choses qui entrent en toi, sans les mots. Et c'est peut-être ça qui la rend tellement folle et belle, c'est que c'est une sorte de sur-langage, sans les mots, encore plus que les mots.

C'est gentil c'que t'as mis à la fin de ton commentaire... Moi aussi, j'aime bien quand tu philosophes, Dine, ici ou chez moi. D'ailleurs, il faut que je réponde à ton commentaire chez moi, mais j'ai pas le temps là maintenant tout de suite, faut que je travaille mon harmonie, argh! Il va attendre un peu
:)

Bizzz!

Arf, l'harmonie, hier j'ai abandonné. Prout, comme ça. Je capte toujours pas les emprunts et les modulations, et impossible de les reconnaitre si je ne les joue pas. Sur du papier, c'est autre chose, hein. Moi, je n'entends pas encore ce que je vois. Alors ça me saoule.

Tu m'as écrit un bon gros pavé, là. Je m'en réjouis.
Je pense que chacun de nous renferme en lui un musicien averti. Sentir la musique, c'est s'ouvrir à elle. C'est comme pour tout. S'ouvrir aux choses, c'est donné à tout le monde. Ces musiciens qui jouent sans jouer n'ont pas conscience. Ni de la musique, ni d'eux même. La conscience de soi, c'est très important pour savoir ce que l'on fait et plus tard, maitriser. Il faudrait ouvrir les yeux et se rendre compte que l'on voit, poser un pied à terre et réaliser ce que cela fait de marcher. Effleurer son doigt sur la touche et se dire, c'est de la musique. Qu'il existe cette possibilité, cette chance inouie. Faire valser les mains et entendre le son mélodieux qui en découle. Nous sommes simplement les instruments de cet immense pouvoir.

Bref, je m'égare, encore et toujours. J'ai du mal à rester encrée dans un sujet. Même si ça va, je m'enfonce pas trop loin à l'ouest non plus. Tu vois, moi je ne suis pas vraiment sûre que la musique provient de soi. Enfin je veux dire, allons dehors, il y a de la musique partout. Et elle ne nous a pas attendu pour se faire. Par contre, pour l'appropriation, je suis d'accord. Je dirais même que c'est une image projettée en nous. De ce qui fait qu'elle est unique et propre à chacun. Chacun la perçoit différemment. Selon la capacité d'éveil de la personne, son vécu, ses gouts mais surtout, son imagination. La musique, c'est une histoire en elle même. Et comme elle n'a pas la parole, c'est nous même qui y posons nos mots cérébraux. Nos maux sentimentaux, aussi. On la rattache souvent à quelque chose, la musique. C'est presque dommage. Il faudrait réussir à la prendre telle qu'elle est. Sans la réinterprêter à notre bon vouloir. Juste, percevoir son message, de elle à nous. Et pas de nous à nous. Mais je ne sais pas si cela est possible.
C'est comme la musique créée, ou composée, puis rejouée. J'ai l'impression que tout cela est un immense téléphone arabe. Chacun entend ce qu'il veut bien entendre, et se réaproprie, pour passer le flambeau.
C'est vrai que la musique, c'est du sur-langage, plus que les mots. Et pourquoi c'est plus fort?
Je crois qu'à vouloir poser des mots sur un ressenti, on en perd en précision de description. On rattache un ressenti à un mot que tout le monde connait et relie à sa propre conception du sentiment décrit par le mot. Du coup, parfois, c'est un langage de sourd, ou un quiproquo. On n'est jamais certain que notre interlocuteur a compris le message. Alors qu'avec la musique, ce que l'on ressent et joue sur un clavier est transmis par l'intermédiaire de l'instrument. Il est transmit tel qu'on l'a joué. Sans conversion, ni traduction. C'est du sentiment au sentiment. Enfin, je pense.
Maintenant, va savoir si l'autre ressent la même chose...

Bisou Feufounette (dis comme ça, ça fait très foufounette), bonnes révisions à toi!