Ecrit le 18.09.05 à 19h40
Quand il me touche, ça me fait des frissons.

Je ne peux pas m'en empêcher, j'évoque sa personne alors que je ne devrais pas. Non, il n'a rien à faire sur ce Joueb, c'est quelqu'un que je respecte trop...c'est un ami. Non, il n'est pas comme ça, il n'est pas comme les autres. Comment pourrais-je croire une seule seconde que j'ai le droit de le faire mien, de me l'approprier, de penser à lui en souillant son image ?
Il y a des personnes qui sont si pures qu'on ne peut les approcher. Pas envie de tacher de mes mains sales tant de beauté.

Ca m'était déjà arrivé une fois, ce genre de sensation, avec une personne. Quelqu'un qui nous fait nous sentir petit et sale parce qu'il est grand et rayonnant. Qui nous écrase de son excès de bonté. Ce n'est surtout pas de sa faute, il est trop bien, c'est tout.

Et bien ce gars là, le tout premier de mon article, il est différent. Il est si blanc, et en même temps, je ne ressens pas ma crasse auprès de lui. Je peux rester à ses côtés sans mourir de culpabilité, parce que je ne sais pas....lui et moi, on est finalement proches. Accessibles. Je ressens tout l'amour altruiste qu'il porte sur moi et....je n'ai pas à détourner le regard. Il a des yeux si étrangement beaux. Etranges parce que....beaux d'une vraie beauté. Quelque chose de divin. C'est un ange, ça ne peut en être autrement! Si clairs, si limpides, bourrés de nuances et de couleurs nacrées, pailletées, pétillantes que dis-je....il m'éblouit, lui et ses yeux. Parfois, lorsque j'observe les traits de son visage, il y a comme des éclairs de génie qui me parcourent l'esprit....et là je vois soudain l'être extrêmement charmant qu'il sera plus tard, d'une manière flagrante. Je ne l'avais jamais aimé pour sa beauté physique auparavant. Comment ai-je fait pour rater cela? Vous croyez que je pourrais en tomber amoureuse?

Non, je me fais des films, il ne peut en être ainsi. Le contexte extérieur ne me le permet pas et puis....je ne suis objectivement pas libre. Même si....

Mais quand il pose ses doigts contre ma nuque, ce simple contact sur ma peau me donne la chair de poule. Jamais une personne ne m'avait fait un tel effet. Quelque chose comme.....une explosion de cellules à l'intérieur de mon corps. Je réagis à ses mains comme à une réaction chimique.....ça donne un résultat bizarre. Aaaah je repense encore à cette sensation lorsqu'il me touche, et tous mes poils se dressent, à l'affut. Est ce qu'il ressent la même chose? Si seulement....
Pourtant, petit à petit, de mois en mois, d'années en années, on se rapproche, lui et moi. On devient complice. Vient le temps des petites taquineries, des gestes attentifs....tu me pinces le nez, je te gratte l'oreille....je te chatouille les côtes, tu poses ta main contre mon bras, discrètement. Ne t'inquiète pas, les autres n'ont rien vu. Ou sinon, tes copines seraient jalouses, et elles voudraient toutes nous voler notre début d'amitié. Nos regards, qui cachent beaucoup de choses. Et nos places anodines, l'une à côté de l'autre. Je ne veux pas qu'on nous sépare. Je voudrais que tu puisses t'appuyer sur moi, encore. Et encore sentir mes doigts caresser tes tempes, mes yeux frôler les tiens, que tu t'assoies près de moi, juste pour me sourire, et qu'on se marre encore à gorge déployée, parce qu'on est les seuls à savoir.

Que toi et moi, c'est quelque chose de spécial.