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Rencontre du 3e type
--> ...un martien prénommé Maro
Ecrit le 19.02.05

Cet après midi, j'ai renoué avec le son d'Envogue. Ma tante m'avait acheté leur Best Of quand j'étais pitchoune, pour mon anniversaire et depuis, leur musique ne m'avais pas quitté.
J'aimais bien les Envogue....et je les aime toujours. C'est vraiment très agréable de pouvoir se défouler sur leurs chansons qui groovent grave (hum...). Je m'étais mise à chanter les chansons avec les paroles que j'avais pu dénicher du net. Et maintenant que j'ai un petit niveau d'anglais et que j'arrive à comprendre sommairement les textes, je me dis qu'elles ont la classe d'interpréter de pareilles chansons, se sont des super-women, je suis fière d'elles (et elles s'en tapent)!!! Beaucoup de leurs titres me parlent....me rappellent mon histoire. Je suis rarement réceptive à ce genre d'émotion....généralement, je suis touchée par une chanson pour son tout, pour ce qu'elle transmet où parce qu'elle dégage une beauté particulière....pas parce que je m'identifie à elle. Mais là, en lisant "Wathever"....

Whatever

 I’m liking you too much
Don’t take advantage of
My tender heart and everything about me
In giving you my trust
I’m giving you my love
So do take care, please be gentle with my heart

 ‘Cause everything I do is ‘bout you, baby
Baby, I don’t wanna be apart, ooh
I’ve been loving you from the start
Here’s my heart, here’s my heart
Everything I do is all about you, baby

 Whatever you do, whatever you think
I look in your eyes
You don’t know how my heart aches
Whatever you say, whatever could mean
You’re breaking my heart

 I want it all the time, I want it every night
I cant stop thinking, can’t stop thinking about you
I’m burning with desire, my heart and soul on fire
So do take care, please be careful with my heart

 (Bum, bum, bum) Anything you do, I crave it, baby, baby, baby
(Bum, bum, bum) I can’t get you out a my mind
(Bum, bum, bum) Loving you I can’t deny you’re in my heart
(Bum, bum, bum) Deep inside, everything I do is all about you, baby

 Whatever you do, whatever you think
I look in your eyes
You don’t know how my heart aches
Whatever you say, whatever could mean
You’re breaking my heart

 I maybe a fool for you, baby
Well, I can’t help myself
Maybe I’m too in love
What else can I do but go crazy
For your love, boy, I’d give anything

 (Bum, bum, bum)
(Bum, bum, bum)
(Ho.. oh.. oh..)

 Whatever you do, whatever you think
I look in your eyes
You don’t know how my heart aches
Whatever you say, whatever could mean
You’re breaking my heart...

 

Avec des paroles aussi proches de ma réalité, je peux vous dire que la chanson a pris pour moi tout son sens....
j'ai bien gueulé ma hargne dessus....ou ma détresse.....quoi que j'aime pas trop ce mot...ma frustration c'est plus mieux bien.

Quand je vous dis que je ne cesse d'y penser.....vous me croyez, n'est ce pas ?

Fouuuuh c'est chiant l'amour ! Vous imaginez si ça dure? Ce blog contera toujours la même histoire, le même sujet, on va s'ennuyer ferme, ici, dans les mois à venir.....faut que ça change ! C'est qu'il s'en passe en ce moment, des choses dans ma vie, en plus !

Mais à choisir, je préfère cent fois parler de lui, je m'en excuse d'avance.

 
Je me souviens de ma première rencontre avec Maro, il y a de ça seulement quelques mois. Je le connaissais seulement de nom, et pour moi c'était un pote imaginaire, qui n'existait que dans les conversations des autres. Je ne m'en étais pas fait une image franchement positive. Je le devinais saoulant et moche. Et au début, quand j'allais chez Poubelle, j'étais plutôt rassurée de ne pas le croiser, je n'avais pas envie de me forcer à faire connaissance. En plus il était jamais là, j'en étais même arrivée à oublier qu'il habitait aussi chez Poubelle(et son petit ami "Gourou") et Nem (en tout ils sont 4 dans l'appart, mais on est toujours une dizaine). Puis une fois où il était question de faire une soirée plein-air musique, il s'est ramené avec un pote, et dès que je l'ai vu, j'ai tout de suite pensé : "ah non finalement ça va" avant même qu'il ait ouvert la bouche.

On est donc tous sortis sous le froid pas si froid que ça, les instruments sous les bras, direction CalageLand. Puis, de notre petit îlot fétiche, on est tous parti dans l'impro musique africaine avec "Coq" au chant (pfff c'est le cas de le dire). Puis moi, après avoir fait carnage au djembe et pour le bien des oreilles de tous, je me suis retirée pour aller danser avec Poubelle autour de l'arbre. Danser autour d'un arbre en pente, ça donne le tourni. Alors, tout en dansant, je me suis décalée afin de me rouler dans l'herbe. C'est chouette ça. Puis après avoir fait ma fofolle, je me suis assise autour du groupe avec mon espèce de tambourin, mais j'ai oublié de le secouer....trop occupée à écouter le talent des autres. J'étais admirative devant tout le monde, même devant Poubelle et sa guimbarde(c'est pour dire...). Maro touchait à un peu tous les instrus sans vraiment se fixer, il levait souvent la tête pour me regarder, les yeux pleins d'euphorie...mais bon, c'était pas moi qui lui faisait cet effet, il était tout simplement explosé. Je ne m'étais pas entièrement lâchée cette nuit là, enfin, jusqu'à ce que Maro et son pote commencent à fredonner "Vent frais, vent du matin" en canon, d'un ton enjoué. Poubelle et moi avons directement enchaîné dessus. Chanter ça m'a déstressé à un point tel que ma voix s'est lâchée total, j'allais d'un octave à un autre, de la chèvre au canard, gueulais avec une voix super rauque....à la fin, vent frais vent du matin s'est transformé en chanson black métal, Poubelle, Maro et moi on sautait comme des tarés partout sous les yeux ahuris des autres (Coq, Gourou, Friz, Papa Noel) aux percus (ca les a pas empêché de jouer pour autant..). Puis comme il se faisait tard et qu'on avait cours demain, la moitié du groupe (les plus sérieux hanhan...) s'en est allée se coucher.

Mais qu'elle surprise nous attendait devant les grilles de CalageLand!Des étudiants en kilt se baignaient dans la fontaine en fredonnant des airs méconnaissables. Ils venaient tous de la fac de médecine pas loin (mais où va la science, je vous l'demande !) ils avaient des sifflets et des tonnes de bières dans le bide(c'est n'importe quoi ce quartier, je vous jure..), ils étaient bourrés jusqu'aux os, ça faisait peine à voir. Coq et Poubelle avaient commencé à sympathiser avec toute la smala, moi je voulais rentrer..... Maro qui avait les clés, est venu avec moi. "Ils nous rejoindront" m'a-t-il rassuré.

J'avais changé d'opinion sur lui, c'était un gars cool et plutôt joyeux, je n'aurai finalement pas besoin de me forcer à faire amis-amis. Arrivé devant le pallier de la zonzon, il m'a dit :


-"je peux faire gâté ?"

Il l'avait fait à tout le monde durant la soirée, c'est une de ces manies. Il m'a enveloppé de ses bras et tapoté le dos. J'étais gênée (je suis pas du tout démonstrative comme nana) mais plutôt contente qu'il m'accepte dans son clan "gâté". On a un peu flâné dans l'appart, on est allé dans sa chambre pour préparer les lits, il me dit en plaisantant que de toutes façons y'a pas de place pour moi je dois dormir dans le couloir, je fais alors des gros "bouh" théâtral la vie est trop injuste en me retournant pour simuler les gros sanglots. Il joue le jeu et me serre contre lui en faisant des consolants : "Rooooh....pleure pas pitchoune" puis il m'enlace de ses bras d'une manière trop sensuelle pour ne pas me déstabiliser. Je m'éloigne en riant nerveusement du style, c'est bon je rigolais c'est tout.... il me retient avec sa main et me ramène contre lui, me serrant plus fort encore......je suis pétrifiée......lui pose ses lèvres sur mon cou et garde la position. S'ensuit un profond silence. Et puis :

-"Je peux t'embrasser...."
Me propose-t-il comme un enfant. Ce que je répondis immédiatement par un :
-"Non !"

Je ne me rappelle plus de ce qu'il m'a dit après ça...plusieurs histoires se confondent dans ma tête. Il a sûrement dû me demander pourquoi ce qu'à mon avis, j'ai dû peiner à lui expliquer. Je crois lui avoir déclaré que vouloir embrasser une fille dès le premier jour n'est pas représentatif d'une impression générale, qu'il croit peut être que je lui plais mais qu'en réalité, il n'a rien appris de moi durant cette soirée et que ne pas m'affirmer que ce n'est pas l'attirance physique qui prime dans de pareilles circonstances serait un peu se foutre de ma gueule. Enfin....j'ai dû dire un truc du style, ou dans à peu près les mêmes idées. En tout cas, je l'ai remballé cash, surtout que j'avais eu affaire au cas de Nem l'avant veille, cas pratiquement similaire. Donc j'étais un peu remontée contre les pulsions en général. Je me souviens qu'avant de quitter la pièce, Maro m'avait annoncé la couleur :

-" Je recommencerai.....Attends toi à ce que je te le demande à nouveau....et ça, pendant encore un temps....."

Avait-il dit. Et rien qu'à l'entente de ces mots, j'avais perdu, littéralement fondu intérieurement face à lui. On ne m'avait jamais sorti un truc pareil après s'être ramassé d'un vent tel que le mien.


Ecrit par Dine, le Lundi 7 Mars 2005, 17:01 dans la rubrique Actualités.