Je voudrais courir sur le fil si frêle de ma vie
--> Ecritures automatiques, deuxième fournée
Il y a quelques jours, j'ai retrouvé ces feuilles bourrées de significations cachées à l'interprétation libre(cf. précédent article) et à leur lecture, j'ai eu envie de recommencer. Voici donc, 3 ans après, le même exercice, dans la même inspiration. J'ai remarqué qu'en ayant lu mes anciens textes juste avant de prendre la plume, les mots m'ont influencée et j'ai ainsi recraché le même vocabulaire, parfois les mêmes idées. C'est pas forcément à voir, mais à lire peut-être.
Le 01.05.06 à 04h00
Ces émois se succèdent tel un cèdre en plein hiver. Les bourgeons n'ont pas fleuri, et pourtant tu m'obsèdes. Tu me tues toi et tes tuiles ébouriffées par la pluie. Et je rumine de ne voir sans cesse ces chemins enlacés. Ses tresses sont si fines et ma peau si fragile. Mes papilles s'illuminent à la voix de velours. Et les traces qu'elles ont faites se distinguent de la clé percée. En mon cou les genêts me mordent, si pensive la douleur demeure. Mes images se brutalisent telle une foudre en plein coeur de la ville. Si belle, si loin, insensée. Tu me manques vraiment, si tu savais. Si tu savais combien de fois j'ai du m'assassiner les anges. Les narines, la peur, la peau, la frange. La goutte, la sueur, la tumeur. Et tu me regardes, insouciante libertine. Tu es là, sur le pas de l'allée, et tu vas si près de moi. Goutte à goutte tu me subis, m'ensevelis, m'enchevêtre à tes pieds. Immortelle, il est bien loin le temps des assassins. Terrible amour que nous sommes, nous ne voguerons pas loin. Nous échapperons à la mollesse de ces angines de pourpre, fulgurantes traîtres de la commune de marbre. Ses pensées éparses me pèsent. Elles sont lourdes, je les tolère. Je rumine, m'accable dans mon souffle. Et les fatiguants crans de ma veste canalisent cet été comme le reste. J'en ai marre, je serre les boulons. J'évapore, je mue la tulipe, j'entreprends d'attraper la nausée. Et je ronge les sourcils de ton amie. A toi et tes confrères. A celle qui m'exaspère, m'enchemine, me retire de ma vigne. Je m'apitoie trop facilement. Et pourtant, je charrie l'élève plus vite que les boeuf. Tu vas trop vite, arrête, je ne comprends rien. Je voudrais te toucher, mais les toits m'en empêchent. J'ai peur. Je voudrais courir sur le fil si frêle de ma vie.
Même date
Et si tu dormais? Si tu broyais mes os, le plus vite que possible? Fais ce qu'il te semble chanter au delà des êtres vivants. Il y a si longtemps que je n'ai pas vu la mer, cet espèce de Terre amovible tournoyant sur la rampe de tes désirs. Il fait bon y vivre pour de bon. Pour toi, et ce que ça te fait. Traître. mocheté. Fourvoie toi bien plus fort encore. Plus fort que la brume qui t'encercle, tu n'arriveras pas à parvenir à la moitié de ton foutu chemin. C'est fini la mort sentence. Je t'apprivoise pour t'amadouer sur des yukulélé. J'aime les gentils, ça va de soi. C'est toujours tout bon là où il faut. Où est la chenille qui redémarre? C'est saoulant tout ce boucan, si tenté soit-il. Et fourmille les vipères de ce fait j'obtempère la colère des morts futiles, et songe parmi les plus odorantes chaleurs. C'est les vitres qui sont chaudes, pas moi, je vomis. Toute cette liberté que l'on donne à des plus forts que soi. Je vous accuse de n'être que des thons fidèles aux moutons. J'assimile cet art au diable. Et allez donc sourire en enfer. J'espère que les maudits pourriront dans la crasse de tes membres et j'en tremble tellement j'ai peur. Ça me dépasse, ce genre de chose. J'ai faim de soi. Quelle heure est-il mon coeur s'accélère, la torpeur de tes pas est trop sanglante pour être vraie. Faut-il faire ça bien pour être honnête? Mieux vaut mourir que rire.
Le 01.05.06 à 04h00
Ces émois se succèdent tel un cèdre en plein hiver. Les bourgeons n'ont pas fleuri, et pourtant tu m'obsèdes. Tu me tues toi et tes tuiles ébouriffées par la pluie. Et je rumine de ne voir sans cesse ces chemins enlacés. Ses tresses sont si fines et ma peau si fragile. Mes papilles s'illuminent à la voix de velours. Et les traces qu'elles ont faites se distinguent de la clé percée. En mon cou les genêts me mordent, si pensive la douleur demeure. Mes images se brutalisent telle une foudre en plein coeur de la ville. Si belle, si loin, insensée. Tu me manques vraiment, si tu savais. Si tu savais combien de fois j'ai du m'assassiner les anges. Les narines, la peur, la peau, la frange. La goutte, la sueur, la tumeur. Et tu me regardes, insouciante libertine. Tu es là, sur le pas de l'allée, et tu vas si près de moi. Goutte à goutte tu me subis, m'ensevelis, m'enchevêtre à tes pieds. Immortelle, il est bien loin le temps des assassins. Terrible amour que nous sommes, nous ne voguerons pas loin. Nous échapperons à la mollesse de ces angines de pourpre, fulgurantes traîtres de la commune de marbre. Ses pensées éparses me pèsent. Elles sont lourdes, je les tolère. Je rumine, m'accable dans mon souffle. Et les fatiguants crans de ma veste canalisent cet été comme le reste. J'en ai marre, je serre les boulons. J'évapore, je mue la tulipe, j'entreprends d'attraper la nausée. Et je ronge les sourcils de ton amie. A toi et tes confrères. A celle qui m'exaspère, m'enchemine, me retire de ma vigne. Je m'apitoie trop facilement. Et pourtant, je charrie l'élève plus vite que les boeuf. Tu vas trop vite, arrête, je ne comprends rien. Je voudrais te toucher, mais les toits m'en empêchent. J'ai peur. Je voudrais courir sur le fil si frêle de ma vie.
Même date
Et si tu dormais? Si tu broyais mes os, le plus vite que possible? Fais ce qu'il te semble chanter au delà des êtres vivants. Il y a si longtemps que je n'ai pas vu la mer, cet espèce de Terre amovible tournoyant sur la rampe de tes désirs. Il fait bon y vivre pour de bon. Pour toi, et ce que ça te fait. Traître. mocheté. Fourvoie toi bien plus fort encore. Plus fort que la brume qui t'encercle, tu n'arriveras pas à parvenir à la moitié de ton foutu chemin. C'est fini la mort sentence. Je t'apprivoise pour t'amadouer sur des yukulélé. J'aime les gentils, ça va de soi. C'est toujours tout bon là où il faut. Où est la chenille qui redémarre? C'est saoulant tout ce boucan, si tenté soit-il. Et fourmille les vipères de ce fait j'obtempère la colère des morts futiles, et songe parmi les plus odorantes chaleurs. C'est les vitres qui sont chaudes, pas moi, je vomis. Toute cette liberté que l'on donne à des plus forts que soi. Je vous accuse de n'être que des thons fidèles aux moutons. J'assimile cet art au diable. Et allez donc sourire en enfer. J'espère que les maudits pourriront dans la crasse de tes membres et j'en tremble tellement j'ai peur. Ça me dépasse, ce genre de chose. J'ai faim de soi. Quelle heure est-il mon coeur s'accélère, la torpeur de tes pas est trop sanglante pour être vraie. Faut-il faire ça bien pour être honnête? Mieux vaut mourir que rire.
Commentaires :
Re: envie de te vOar à nouveau.
Mission accomplie. Merci d'avoir pensé à me tenir informée.
Bonne vogue a toi...
Zenka
envie de te vOar à nouveau.
( Edit de Dine: effacé sous tes ordres)
Efface le dès que tu l'as.