Et il pleurait
--> Récit d'un pathétique triangle amoureux
Ecrit le 24.02.06
Et il pleurait. Comme hier au soir.
Il pleurait en pensant au cadeau qu'elle lui avait offert. Un agenda et un carnet pour écrire la musique. Oh, pas grand chose, mais l'équivalent pour elle à 10 jours de nourriture, qu'il disait. Et elle l'avait acheté avec son argent, pour lui. Et elle espérait encore, même ce soir. Alors il l'a menacé, lui a crié dessus, pour qu'elle se reprenne. Il la foutrait à la porte ou appellerait la police si elle tentait quoi que ce soit. Puis il s'est enfermé tout seul dans sa chambre pour dormir. Et il m'a appelé.
En réalité, il voulait venir chez moi cette nuit et ça l'embêtait qu'elle reste, c'est pour ça qu'il a pété un plomb et s'est énervé contre elle. Et il pleurait.
Il pleurait de la voir fondre en larmes à chaque fois que ses yeux croisaient les siens. Elle pleurait à la terrasse du café, à la bibliothèque, sur le chemin du retour où elle était défoncée, et chez lui. Elle voulait en finir avec la vie, elle disait qu'elle n'avait plus que lui. Et il pleurait.
Et je pleurais, de l'autre côté du combiné. D'être la cause du malheur d'autrui. De l'entendre renifler sa douleur, en pensant que s'il ne m'avait pas rencontré, il aurait pu en être autrement. Parce que s'il a lâché une fille, non, une femme comme elle, qui lui promettait des enfants, alors je..... Alors je n'ai pas le droit de foutre sa vie en l'air. Alors je dois l'aimer, plus que n'importe qui sur terre, et le chérir, le porter plus haut, plus qu'il me porte lui, plus qu'il me chérit, plus qu'il m'aime.
Et il pleurait. Comme hier au soir.
Il pleurait en pensant au cadeau qu'elle lui avait offert. Un agenda et un carnet pour écrire la musique. Oh, pas grand chose, mais l'équivalent pour elle à 10 jours de nourriture, qu'il disait. Et elle l'avait acheté avec son argent, pour lui. Et elle espérait encore, même ce soir. Alors il l'a menacé, lui a crié dessus, pour qu'elle se reprenne. Il la foutrait à la porte ou appellerait la police si elle tentait quoi que ce soit. Puis il s'est enfermé tout seul dans sa chambre pour dormir. Et il m'a appelé.
En réalité, il voulait venir chez moi cette nuit et ça l'embêtait qu'elle reste, c'est pour ça qu'il a pété un plomb et s'est énervé contre elle. Et il pleurait.
Il pleurait de la voir fondre en larmes à chaque fois que ses yeux croisaient les siens. Elle pleurait à la terrasse du café, à la bibliothèque, sur le chemin du retour où elle était défoncée, et chez lui. Elle voulait en finir avec la vie, elle disait qu'elle n'avait plus que lui. Et il pleurait.
Et je pleurais, de l'autre côté du combiné. D'être la cause du malheur d'autrui. De l'entendre renifler sa douleur, en pensant que s'il ne m'avait pas rencontré, il aurait pu en être autrement. Parce que s'il a lâché une fille, non, une femme comme elle, qui lui promettait des enfants, alors je..... Alors je n'ai pas le droit de foutre sa vie en l'air. Alors je dois l'aimer, plus que n'importe qui sur terre, et le chérir, le porter plus haut, plus qu'il me porte lui, plus qu'il me chérit, plus qu'il m'aime.
Commentaires :
Re:
Oui, les blogs, c'est un peu se décharger d'un certain poids enfoui en soi. Les secrets ou le mal être, c'est mauvais qu'ils restent à l'intérieur, mais c'est tout autant mauvais de les divulguer aux autres, ça les rend quelque part responsable également. Les blogs, c'est franchement un bon compromis. On en parle à tellement de gens, mais on ne les rend pas acteur dans l'histoire. J'aime.
C'est dur d'assumer le malheur, tu as raison.Mais je me demande parfois si assumer le bonheur n'est pas plus difficile. Au moins, quand ça ne va pas, on peut toujours trouver des prétextes....
Ce garçon, je sais pas s'il a vraiment de la chance. Je ne suis pas son amie, je suis plus. Et c'est en cela que je fais son malheur et celui des autres.
Bisou, merci d'être passée!
C'est dur d'assumer le malheur, tu as raison.Mais je me demande parfois si assumer le bonheur n'est pas plus difficile. Au moins, quand ça ne va pas, on peut toujours trouver des prétextes....
Ce garçon, je sais pas s'il a vraiment de la chance. Je ne suis pas son amie, je suis plus. Et c'est en cela que je fais son malheur et celui des autres.
Bisou, merci d'être passée!
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&data=live&police=bonshommes&option=transparence+link&lng=fr&width=6)
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&police=moostik&option=transparence&width=6)
Yume66
Finallement il faut remercier la personne qui a créer les blogs. Une personne te confie quelque chose de lourd et toi tu te confies à nous, comme ça tout simplement. C'est dur d'assumer le malheur comme ça. C'est comme si on te donnait un paquet trop lourd pour toi. Ce garçon a bien de la chance de t'avoir pour amie!
^____^ Bonne continuation