C'est fou ce que je peux devenir minablement dramatique lorsque je m'attache trop. Entrer dans un espèce de cercle sniffouillard qui prend chaque chose de la vie au premier degré. Je suis un coup au cœur personnifié. Et j'ai des coups de cœur qui ne se quantifient même pas à la seconde. Ca pourrait être fantaisiste, sauf que...
…J'aimerais arrêter de te coller, quelques temps.
Tu me demandes pourquoi? Là je sens que tu vas faire ta tronche de gars blasé qui signifie "toutes les mêmes". Bah ouais.
Bah ouais…
Alors pourquoi ? Parce que depuis que je te fréquente, c'est à dire très peu de temps, les gens m'apparaissent soudain fades et sans intérêt.
Mais tu n'y es pour rien. Ou disons que tu es juste passivement fautif. J'avoue, j'aurais pas dû commencer à prêter attention à ta personne, discuter de longues heures avec toi, venir te voir lorsque j'avais envie de pleurer. Parce que la première fois, je me suis dit, tiens, enfin quelqu'un avec qui je peux m'exprimer de façon intelligente, et recevoir en retour un langage absolument enrichissant. Nos conversations avaient tellement de sens que je ne ressentais plus l'envie de m'entretenir, sinon avec toi. Tu m'as montré un certain niveau où j'aspirais à grimper, tu m'as montré le beau. Mais je ne veux pas m'attacher à un mirage. Courir derrière l'image illusoire d'une certaine liberté. Oui, ta liberté, tu y tiens. La Tienne. Il est évident que tu ne la conçois pas à mes côtés. Et je n'ai pas envie de me retrouver à la merci de tes désirs et obligations. Ok, tu n'as pas besoin de moi. Tu as un emploi du temps surbooké et je passe en dessous de toutes tes occupations. Tu veux que l'on t'aime, mais tu n'aimes pas que l'on te réclame. Tu es là pour moi quand ça t'arrange et te fait passer le temps. Un temps qui, à ton regard, est si précieux pour que l'on puisse le gaspiller auprès des gens, d’une quelconque amie. Oui, l'indépendance, oui. Reste le.
Je m'en vais. Je vais retrouver les autres, ceux qui sont ternes et fades. Après tout, si j'ai réussi par le passé à passer d'agréables moments avec eux, je n'aurai qu'à me réhabituer. Et si jamais tu as un fragment de minute à m'accorder dans ta bonté suprême, je ne te fermerai pas la porte. Puisque visiblement, tes attentes envers ma personne sont proportionnellement inférieures à sa réciprocité, tu feras la pluie et le beau temps.
J'aurais voulu mener le jeu. Te sentir dépendant de ma personne. Mais à la fin, c'est toujours moi qui te rappelle. Je me suis trop précipitée alors que j'aurais dû faire doublement attention. Tu es aussi calculateur que moi, sauf que tu es plus doué. Tu as l'esprit de compétition? Très bien. J'ai gagné la première partie, tu as remporté la deuxième. Désormais, c'est la belle que l'on joue.
Rira bien qui rira le dernier.
Commentaires :
Re:
Manzin qui n'arrive pas à trouver les mots....on devrait faire de ce 15 juin un jour férié!
Tu ne trouves pas quoi dire, mais ça t'intéresse...peut-être que c'est l'essentiel. On en parle sur msn si tu veux. C'est vrai, je m'adresse à lui, par l'intermédiaire de vous. Tu es un témoin, tu devrais pouvoir t'exprimer sur la scène que tu as entrevue par l'écrit. Mais ça doit être plus difficile, effectivement. J'aimerais néanmoins savoir ce que tu en penses, bien que pour cela il faudrait que je t'explique les détails et tout, mais que normalement, je suis sensée réviser pour mon partiel d'esthetique de demain. Fameux.
Je te bise manzinou!
Zoubida
manzin
Ben dis donc hein quand même.... je trouve pas les mots.
je sais pas quoi te dire..... c'est affreux.
J'veux dire, des fois on trouve quoi dire même si on a rien a dire, genre une blague ou un truc débile. Mais là, rien quoi.
J'veux dire (enfin j'essaye) que bien que ça m'interesse, je suis dans l'incapacité de faire un commentaire constructif, et je crois comprendre pourquoi.
Cet article est différent, tu ne t'adresse pas à la foule pour faire un récit, mais tu parle directement à lui.
Du coup, comme je ne suis pas directement impliqué je n'arrive pas à écrire quelque chose.
et ben.... je devrais écrire pour le mag psychologie moi !