Juste un petit mot comme ça, parce que ça fait longtemps.
Ca y est, hier derniers partiels, et sentiment de ne toujours pas avoir terminé. L'esprit occupé par les révisions, je me retrouve le nez dans les cours, alors qu'il n'y a plus d'examens. Quelle saleté d'habitude. Je commence à réviser une fois que c'est fini, c'est-il pas beau la vie?
Hier soir, soirée d'adieu, et les presque larmes de Mélie et Schtroumphette à la direction opposée des chemins de chacuns. Et moi, qui ne me suis pas encore entrée dans le cerveau qu'on ne se reverra plus de trois mois. Lundi il y a cours, non?
Mais qu'est-ce que je vais faire de moi.
Et puis, le sentiment de ne plus vouloir les quitter. C'est quand on est occupé que l'on se trouve le maximum de choses que l'on n'a pas le temps de faire. Mais lorsque l'on est libre, on se sent soudainement creux. C'est comme si je me sentais vide de quelqu'un.
Et c'est peut-être le cas, au fond.
J'ai cette énorme envie de ne vouloir lacher un seul morceau de ces souvenirs. Et s'il m'oubliait pendant ces vacances? Et pourquoi c'est maintenant, et aussi fort? Il aura fallu attendre les examens pour vraiment se trouver. Quel gachis de temps.
Je suis encore bousculée par chacuns des évènements qui me traversent. Ils résonnent encore en moi et s'accumulent dans mon esprit. Ces choses qui me font dire qu'il tient à moi, ou pas, en mal ou en bien, en amour plus qu'en amitié, et vice versa. Que le temps, ce temps, on le prendra, on le fera grandir, ou on le laissera filer parce que c'est la règle. Tout homme que j'aime s'en va loin. Alors loin, trop loin pour ma portée? C'est justement le temps qui me le dira.
Je n'en ai plus à perdre, vous comprenez. J'ai trop attendu jusqu'à présent et ça m'a desservie. Finalement, y'a de quoi être pressé. C'est si court une vie.
Et je voudrais continuer sur ma lancée. Ne pas m'arrêter sur cette fin d'année tel un pic de statistique qui va forcément retomber dans les entrailles de ma terre. Progresser encore, me rapprocher de mon but. Me rapprocher de...
Les mots, ça ne devrait pas compter autant. Ca ne devrait pas faire autant d'effet. Ni rouler continuellement autour de la cavité crânienne. Quel impact, mes amis. Si c'était humain, ça foutrait de bonnes claques qui font des fourmis dans les joues. Mais à la place, il n'y a que la marque furtive qu'ils y ont laissé. A la place, il y a juste ces mots, leur valeur:
"Merci.
Un jour j'essayerai de te remercier dignement. Mais pour l'instant je peux pas, j'y arrive pas.
Mais sache au moins que j'aimerais bien le faire."
Quelque chose qui fait chaud au coeur. Qui donne forcément un sens à nos actes. Et une libération. Le sentiment d'avoir été compris, enfin. Merci. Ce n'est pas un mot uniquement fait pour la politesse. C'est un mot qui touche, et qui nous remet en question. Que dire à part que je suis encore bouleversée par ses phrases, et qu'elles ne veulent se détacher de mon esprit. Mais surtout, jusqu'à quand?
Commentaires :
Re:
En fait, quand je parlais de gachis de temps, c'était plutôt dans le sens où il ne suffit pas d'attendre que tout vienne à soi, que parfois, il ne faut pas avoir peur d'agir et de prendre en main les choses. Pas forcément les brusquer, mais s'impliquer dans ce que l'on désire.
En tous cas, ton message m'a touchée. Ca me fait plaisir de te voir passer par ici, et de bénéficier de tes conseils. Oui, peut-être que je suis ça. Une jeune femme bouillonante...ça me plait bien.
Bizouuuuxxx!
brigetjones30
Hum. Comment te dire, te parler....Perso quand j'ai eu mes exams j'ai tout brûlé. J'ai brûlé tous les livres et dans la foulée les phots de mes ex. Bon. Fais place net. T'as du talent, il suffit de croire en soi. Le 'temps n'est pas un gâchis'...Tout est à ta portée. Crois-moi...La vie est court, soit, mais tu as encore TOUT TON TEMPS!!!! Patience. Patience c le maître mot. Finis déjà ce que tu as commencé...et patience. Jeune femme si bouillonnante je t'adore.
Bri