Boah, tu te casses quand j'arrive.
Mais moi j'ai toujours autant envie de parler. Je commence à avoir des trucs que je ne sais pas à qui dire....pas envie de me faire juger, tout ça. Ca me fait penser que tiens, avec les pavés que je prends l'habitude de t'envoyer, tu pourrais tendre à devenir mon journal intime, quelques temps.
Je me rends compte que depuis que j'ai entré ton adresse msn sur le net, je me mets pratiquement systématiquement en mode "en ligne", même quand je ne suis pas là. C'est gore.
Je me sens un peu....minable. Ou, découverte. J'ai l'impression que moins tu m'en demandes, plus je me confie. Et plus je m'ouvre, plus je me sens...minable, justement. En plus, tu dis presque rien. Comme si tu t'en foutais. Au final, c'est toi le plus secret. C'est toi, non?
Non, je sais pas.
T'imagines, je te fais lire des trucs qui n'auraient pas dû atterrir entre tes mains. Je te certifie que ces textes sont véridiques dans la date. Mais en les relisant....je me demande s'ils ne sont pas toujours d'actualité. Jeu, set et match. Tu as peut-être remporté la troisième manche. Je crois que je m'y suis résolue. Plus envie de te gagner, ça risque de te faire du mal. Pas envie de te faire du mal.
Mais je ne suis pas une fille bien. Et tu verras que demain, j'aurais encore changé d'avis.
Au fond, ces textes, je les écris peut-être pour pouvoir trouver les mots dans la vraie vie, me donner du courage, ou me persuader que c'est vain. Les résolutions sur papier prennent souvent plus de valeur.
J'ai toujours peur d'étouffer les gens. Certains sont partis à cause de cela, alors que je leur distribuais juste mon amour. Trop trop d'amour à donner, et je sais pas à qui. Alors du coup, je le partage avec ceux qui le veulent bien, et ça crée des malentendus, des situations grotesques dont on ne sort pas sans peine et difficultés. J'ai du mal à dire non, mais j'ai si peur des promesses. Et heureusement qu'il y a l'écriture pour poser mes doutes. Sinon ils ne me serviraient vraiment à rien.
Dans ma tête, je te visualise en train de dire un truc du style "putain, va bientôt falloir que j'aille voir Machin ou Chose, sinon il/elle va encore me faire un caca nerveux à dire que je suis jamais là, nianiania...." et j'ai pas envie que la mention Machin ou Chose soit remplacée par mon prénom. J'veux pas être un boulet, ni une obligation. J'veux être une envie. Quelque chose d'attirant, d'intriguant, de doux ou reposant. Auprès duquel on viendrait s'y réfugier parce qu'on s'y sent bien. C'est pas gagné, je sais, surtout si je commence à mettre en cause mes propres envies et à les imposer aux autres. C'est pour ça qu'il faut être indulgent envers ma personne. J'apprends lentement à être quelqu'un de bien. Et j'aimerais un jour te faire arriver à penser que ce n'est pas un devoir de venir me voir, mais que ça te fait quand même plaisir. Et te sert à quelque chose, en option. Je vais arrêter de vouloir combattre. Je me fais mal toute seule à foncer dans le mur. Et si à des moments je suis trop collante ou je vais trop loin, dis moi le, merde. C'est pour ma propre évolution.
J'aimerais que tu puisses te sentir léger...j'aimerais également arrêter d'attendre quelque chose de toi, et de continuer d'attendre, même si je ne t'ai pas sous les yeux. Ca c'est un réel poids. Et je m'obstine à penser qu'il n'est pas si encombrant qu'il en a l'air, parce qu'il a quelque chose de familier. Ou alors je sais trop. Je sais trop rien.
Bon allez, il faut que je m'en tienne à ces résolutions. Je suis tellement capable de faire n'importe quoi quand je me sens au bord de mes capacités que je préfère changer de chemin avant d'en voir le bout. Tant il avait la mer, des fleurs et une jolie maison. Tant il y avait ce mur, ce même qui connait si bien ma tronche pour l'avoir vue tant de fois s'y enfoncer.
Au fond, je n'arrive même pas à me croire.
J'aligne tous ces mots mais mon intérieur se rit de moi tant il sait à quel point je n'ai pas un mental à abandonner. Seulement, cette fois, je vais essayer.
Je vais essayer de ne plus te reprocher de ne pas être là pour moi.
Commentaires :
Re:
Heuuuu....
...non.
Et je ne te le souhaite pas, hein. Mégalo. (quoi? j'ai rien dit...)
C'est un mail que j'ai envoyé à tu sais qui, qui n'est pas toi. Une erreur de plus dans mon parcours catastrophique vers l'être désiré. Je suis pas douée ou je le fais exprès, hein, dit?
Bisou Manzinou. Merci de te sentir concerné.
manzin
bien que ce soit hyper flatteur ce que tu raconte et que je demande qu'a en avoir autant à mon service, j'ai plutot l'impression qu'on final, globalement, c'est plutot négatif ce que tu dis.
dooooonc booooooooon j'espère que tu parle pas de moi.. lalalala
huhuhuh
haaaaa lalala