Catastrophique. Ma vie est trop chargée. Plein, plein, partout, ça fourmille de tous les côtés. Ca me monte sur le corps, ces petites bestioles, par meute, banc, troupeau. Et je me disperse, comme tous ces microbes qui me grattent la peau, je ne sais plus où regarder. On m'embrouille, et je doute.
Où est la reine? C'est elle que je veux défier. Voir le problème en son centre.
Je la trucide et on en parle plus.
C'est fini les conneries, hein. Il faut que je me foute des claques pour comprendre. J'ai tellement de possibilités amoureuses ouvertes à moi que je ne sais même plus quel chemin emprunter, mes choix se dispersent, deviennent flous, tellement qu'au final j'en viens à me demander. Un choix? Mais y'en a-t-il déjà eu un à faire? Au fond, les routes ça n'a pas de sens quand on ne sait pas si on a envie de bouger.
Ca tue l'amour. Ca le rend fade et sans attirance. Même plus envie....
Envie de personne. Envie de rien.
Ne plus se poser de questions. Ne plus hésiter. Quand il y a trop, c'est qu'il n'y a plus. Plus de choix. Plus d'espoir.
Désabusée, la Dine. Ils sont tous cons, ils comprennent rien.
Je suis trop con et j'ai toujours pas compris.
Ca sert à rien de ne pas dire non. On ne gagne pas au change. On s'habitue au superficiel si bien qu'on ne croit plus en la vérité. En la pureté du sentiment. Peux plus aimer sur la base de la souffrance. Faut être sacrément maso pour ignorer cet état de fait.
Je voudrais repartir de zéro. Mais comme je n'ai pas avancé d'un poil en la matière, je devrais plutôt dire....
Je voudrais partir.
M'envoler. Pour de bon cette fois, plus de simulation. Déployer mes ailes invincibles. Et tracer, peu importe toutes ces routes et biffurcations en dessous de moi. Tracer tout droit.
Rattrapper le temps perdu à douter, retrouver ma cible, mon but, ma destination. Celle que tout le monde s'évertue à trouver. Rendez-vous là bas, j'arriverai en avance. Je vous attendrai. Et je partagerai avec vous ce que je serai parvenue à acquérir.
Le bonheur.
Commentaires :
Re:
On le rêve, tu as raison. Parce qu'on a du mal à accepter que c'est possible. Je veux dire, emprunter la vraie voie, la seule. Pourtant c'est si simple, objectivement parlant. Alors pourquoi on préfère s'attarder sur le reste, pourquoi on a peur? Il suffirait d'un pas.
Allez, ce pas, faisons le ensemble. Avec le désir d'aller plus loin et de l'attraper, le bonheur. Le vouloir vraiment. Et on ira toute les deux, et on rira ensemble.
Bisous à toi, merci pour ces mots touchants... :)
Re: Re:
je marche à fond avec toi ma belle. le bonheur, pour l'avoir il suffit d'y croire... alors on va y croire toutes les deux...
je t'embrasse !!
Nalyne
c'est vrai que ces fourmis, dès qu'on les laisse un peu libre elles nous bouffent. je comprends ce manque d'oxygène. cette volonté d'un renouveau... combien de fois j'en ai rêvé moi !! de tout plaqué pour ne m'interresser qu'aux choses qui en valent la peine. ne plus s'arrêter sur ces choses qui nous font souffrir !!
C'est vraiment très dur de trouver le bonheur, mais je te le souhaite vraiment. tu le mérites, comme tout le monde... et puis une fois que tu l'as, tu m'attends, hein ?! ;-)
Je t'embrasse...