Ecrit le 01.05.06 à 01h50
Ha là là putain de merde de Palm Zire de perdu qui m’empêche d’écrire mon ressenti pendant mes grosses commissions dans les waters. Bordel.
J’aime pas écrire quand je suis en face de mon ordi. Ca fait trop impersonnel. J’aime les endroits intimes mêlés aux nouvelles technologies qui permettent d’écrire et d’être lu plus vite, c’est tout.
Tout ça pour dire que j’ai appelé Ray hier.
J’avais rêvé de lui la veille et j’avais subitement eu l’envie folle de le voir, tout de suite maintenant. A défaut de satisfaire ma vue, j’ai pu contenter mon ouïe en lui donnant un coup de fil. Quelle fille capricieuse je suis.
On en avait conclu qu’on devait se voir le jour même mais en partant pour faire certaines taches avant, j’ai oublié mon portable et de ce fait, impossible de le joindre pour confirmer un soit disant quelconque rendez-vous.
Alors aujourd’hui, je m’excuse par texto. Il me rappelle.
Et on parle.
De tellement de choses insignifiantes, si vous saviez. Mais elles sont si importantes pour moi. Ces phrases, ses mots, l’impression d’écouter quelqu’un, le fait qu’on cause toujours autant, même après des mois d’absence mutuelle. S’entendre s’acquiescer l’un l’autre. Et se dire…ouf, tout n’est pas perdu. Ou tout du moins, je ne l’ai pas perdu.
Ray.
J’y pense souvent. Même si je ne le montre pas. C’est le premier qui ait dit un jour :
-« Dine est ma meilleure amie. »
Je ne pensais pas pouvoir exister à ce point pour quelqu’un. C’était une autre personne qui m’avait fait part de mon statut amical à l’égard de Ray. Sinon, je ne l’aurais jamais su.
Alors, avant de raccrocher, je lui ai dit que même si on était loin, même si je n’appelais pas, pour moi….rien n’avait changé. Je le considère toujours de la même façon.
Il m’a répondu qu’il avait besoin de l’entendre. Puis il a ajouté :
-« Bon, ok. Je te remets dans le présent. »
D’accord. On essayera de se voir un peu plus souvent, promis.
Et dire qu’il y a un an de ça, j’étais encore dans l’ambiance. Jour pour jour, mon premier concert de Maro (click !). Je m’en rappelle encore….si bien. Je me souviens de tout.
Cette nuit, j’ai rêvé de Fly. Encore un rêve trop bon, merde.
Et voilà, maintenant j’ai envie de lui envoyer des messages, le revoir, le serrer dans mes bras, discuter des heures. Putain de rêves à la con. Ce sont mes pires ennemis.
Mais en même temps……aaaaaah c’que c’était agréable.
J’étais si maussade, il y avait tant de monde et je ne pouvais retenir mes larmes. Alors je m’accoudais au mur et cachais mon visage, pour garder un soupçon de dignité. Fly parlait plus loin avec des gens et quand il leva les yeux vers moi, je me retournais pour changer de pièce. Il accouru vers moi pour me retenir mais j’échappais mon bras de sa main, et disparus pendant quelques heures, derrière cette porte. Quand je la rouvris, il m’attendait.
Il était debout, devant, et se mis à me serrer dans ses bras.
« Tu as été triste.. » me dit-il.
Et il me serrait…comme jamais dans la réalité il ne l’aurait fait.
Alors je succombai, écrasant mes doigts dans son dos, ma tête contre son torse, je tremblais de tout mon cœur. Mon visage se leva vers le sien et en fermant les yeux, je frôlai sa bouche. Quelque chose de si fort et violent, comme si je venais de me prendre un sale coup dans la tronche. Il ne m’a pas repoussé. Au contraire, il se laissait faire avec désir, et nos lèvres se rencontraient petit à petit, sans ne rien brusquer. 3 ans que j’étais amoureuse de lui, lui confiais-je. Et réciproquement, avouait-il.
« Mais il faut faire les choses progressivement. Ne pressons pas le temps. »
D’accord. J’attendrai le prochain rêve pour pouvoir lui tenir la main.
Je…
Je ne sais pas ce qui cloche chez moi.
Sûrement rien du tout, et c’est ça qui cloche, justement.
Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas heureuse.
Enfin, ce n’est pas que je ne le suis pas. Tout va bien dans ma vie. Pour la première fois, je ne peux me plaindre de rien, mes jours sont paisibles. Alors pourquoi ne suis-je pas euphorique, hein ? Ou tout du moins reconnaissante. Me suis-je déjà habituée à mon confort à tel point de ne pouvoir l’apprécier ? Blasée, la Dine. Comme si être heureux était quelque chose de normal.
Ray m’a fait part de son opinion sur le sujet, au téléphone :
-« Le Bouddhisme, ce n’est pas la quête du bonheur, mais la neutralisation de tous les malheurs. »
Alors rassurons-nous, ça doit être ça.
Je ne suis pas malheureuse, c’est l’essentiel. Je suis neutre. Alors peut-être qu’à partir de ce moment je pourrai. Evoluer, grandir. M’ouvrir, moi et mes yeux. Pour voir que le bonheur, il est là.
Il l’a toujours été.
Commentaires :
Re:
Ouaouh, ça c'est du répondage de Joueb! Bon, là chuis au cyber donc j'aurais peut-être pas le temps de répondre à tout, mais ce soir je me colle au reste! En tout cas c'est plutot cool de te revoir par ici....ça faisait longtemps! Moi je continue à suivre tes histoires moroses...et je dois avouer qu'elles me remontent pas le moral.
Fly, Ray, tous ces pseudos ont une histoire. Rien que d'y penser, les petites anecdotes reviennent et me lancent un sourire. Sauf que bon, chuis plutôt du genre nostalgique, à pas vouloir que ça se temrine, ce genre de souvenirs...
ninoutita