Je suis bien avec qui
--> Pensées contradictoires
"Comme tu as été gentille sur la fin, je te fais la bise." ont été les derniers mots échangés entre lui et moi, avant qu'il ne coure rattraper son car qui partait sans lui.
Je l'aime, chiotte.
C'est nul, et en plus il était parfait. Lui qui se plaignait que je dénigre chacun de nos rendez vous en maugréant après coup des "c'était vraiment merdique", pour cette fois-ci, c'était encore pire. C'était merdiquement parfait. Et zut.
L'étincelle est revenue, les sourires à répétitions aussi, son regard plein de malice comme j'aimais, le même qu'avant. A nous voir se marrer ensemble, on a du mal à croire que j'aie pu lui faire une quelconque déclaration d'amour il y a de ça une semaine. Et pourtant il ne dit rien, juste quelques allusions moisies suivies d'un "non, rien" qui forcément foutent les boules. Mais je l'aime pour ça aussi. Cette fragilité mêlée à ses sarcasmes et au tranchant de ses mots. Et son air pathétique. A jeter avec théâtralité son journal sur le banc d'à côté, sauf qu'il sait pas viser et que le dit journal, il se retrouve d'une manière tellement pitoyable à trainer sur le sol que c'en est à mourir de rire. Bon, ok, dit comme ça c'est pas drôle.
Mais je l'aime. Je ne l'ai pas déjà écrit quelque part, non?
C'est comme si je le retrouvais. Que je regagnais espoir à le voir balbutier dans ses phrases et idées. Peut-être qu'il a raison, je suis une fille bizarre. Avec lui, surtout. Mais je n'ai pas envie qu'il me dise ce qu'il sort à toutes les autres. Elles ne sont peut-être pas les femmes de sa vie mais par pitié, qu'il prenne le temps avant de décider de mon sort. Qu'il ne soit pas pressé pour choisir. Pourquoi ne me remballe-t-il pas? Avec les autres, il ne se gène pas pour être franc, limite méchant. Pourquoi ne veut-il pas m'avouer ce qu'il a à l'intérieur? Peut-être que je m'évertue encore à défoncer les portes déjà ouvertes, comme il dit. Mais c'est plus fort que moi. Même si je souhaite l'attendre, mon corps et mon esprit continuent d'avancer.
J'ai dû me mordre les lèvres toute l'après midi pour pouvoir avoir le courage de lui annoncer que j'avais trouvé quelqu'un. C'était entre deux grandes enjambées pour arriver jusqu'à son arrêt de bus. Je n'ai pas pu le lui glisser avant, on avait parlé de tout sauf de ça. Il a réagi comme un "ah bon", puis il a dit tout le mal qu'il pensait de mon compagnon. Il l'a rajouté sur sa liste des types à qui il doit démonter la tronche et ça n'est pas allé plus loin que ça. Il n'a pas vraiment voulu comprendre que ça puisse être quelqu'un de bien, et autre chose qu'une histoire de cul. Mais je lui pardonne. Parce que c'est lui que j'aime, et qu'il le sait. Mais il faut que je passe à autre chose. Arrêter de me retourner sans cesse dans l'espoir qu'il me suit. Oui, j'ai rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui me fait du bien. Quelqu'un qui me serre dans ses bras et qui m'ouvre grand la porte de sa maison. Sans que j'aie besoin de la défoncer. Sans que j'aie besoin d'être la fille parfaite qu'attend un homme. Il me prend comme je suis, il me trouve atypique et pas bizarre. Et il me sourit bêtement. Pour rien. Avec lui je suis bien.
Je l'aime, chiotte.
C'est nul, et en plus il était parfait. Lui qui se plaignait que je dénigre chacun de nos rendez vous en maugréant après coup des "c'était vraiment merdique", pour cette fois-ci, c'était encore pire. C'était merdiquement parfait. Et zut.
L'étincelle est revenue, les sourires à répétitions aussi, son regard plein de malice comme j'aimais, le même qu'avant. A nous voir se marrer ensemble, on a du mal à croire que j'aie pu lui faire une quelconque déclaration d'amour il y a de ça une semaine. Et pourtant il ne dit rien, juste quelques allusions moisies suivies d'un "non, rien" qui forcément foutent les boules. Mais je l'aime pour ça aussi. Cette fragilité mêlée à ses sarcasmes et au tranchant de ses mots. Et son air pathétique. A jeter avec théâtralité son journal sur le banc d'à côté, sauf qu'il sait pas viser et que le dit journal, il se retrouve d'une manière tellement pitoyable à trainer sur le sol que c'en est à mourir de rire. Bon, ok, dit comme ça c'est pas drôle.
Mais je l'aime. Je ne l'ai pas déjà écrit quelque part, non?
C'est comme si je le retrouvais. Que je regagnais espoir à le voir balbutier dans ses phrases et idées. Peut-être qu'il a raison, je suis une fille bizarre. Avec lui, surtout. Mais je n'ai pas envie qu'il me dise ce qu'il sort à toutes les autres. Elles ne sont peut-être pas les femmes de sa vie mais par pitié, qu'il prenne le temps avant de décider de mon sort. Qu'il ne soit pas pressé pour choisir. Pourquoi ne me remballe-t-il pas? Avec les autres, il ne se gène pas pour être franc, limite méchant. Pourquoi ne veut-il pas m'avouer ce qu'il a à l'intérieur? Peut-être que je m'évertue encore à défoncer les portes déjà ouvertes, comme il dit. Mais c'est plus fort que moi. Même si je souhaite l'attendre, mon corps et mon esprit continuent d'avancer.
J'ai dû me mordre les lèvres toute l'après midi pour pouvoir avoir le courage de lui annoncer que j'avais trouvé quelqu'un. C'était entre deux grandes enjambées pour arriver jusqu'à son arrêt de bus. Je n'ai pas pu le lui glisser avant, on avait parlé de tout sauf de ça. Il a réagi comme un "ah bon", puis il a dit tout le mal qu'il pensait de mon compagnon. Il l'a rajouté sur sa liste des types à qui il doit démonter la tronche et ça n'est pas allé plus loin que ça. Il n'a pas vraiment voulu comprendre que ça puisse être quelqu'un de bien, et autre chose qu'une histoire de cul. Mais je lui pardonne. Parce que c'est lui que j'aime, et qu'il le sait. Mais il faut que je passe à autre chose. Arrêter de me retourner sans cesse dans l'espoir qu'il me suit. Oui, j'ai rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui me fait du bien. Quelqu'un qui me serre dans ses bras et qui m'ouvre grand la porte de sa maison. Sans que j'aie besoin de la défoncer. Sans que j'aie besoin d'être la fille parfaite qu'attend un homme. Il me prend comme je suis, il me trouve atypique et pas bizarre. Et il me sourit bêtement. Pour rien. Avec lui je suis bien.
Commentaires :
Beeen...
Ton commentaire est très perspicace...
"Il semble qu'en fait, tu n'aies jamais été avec lui... Celui que tu AIMES."
Tu as raison. Sur la généralité. De toutes manières, ça se passe souvent comme ça pour beaucoup de gens. On aime, oui. Mais on ne choisit pas vraiment la manière d'être aimé en retour. On a le droit d'aimer, et c'est tout.
Alors des fois, il faut se résoudre. Ou pas, d'ailleurs.
Mais c'est pas un mal d'essayer de passer à autre chose, si on s'en tient rigueur...Je veux changer de chemin, tant pis si ma nouvelle route mène à une impasse, un mur salement amoché. je ne suis au moins pas restée en plan à attendre que ça se passe. c'est le risque à courir... ;)
Bisous petite Elfiane, et merci de ton soutien. Même si je fais encore de la merde!!! Huhu.
"Il semble qu'en fait, tu n'aies jamais été avec lui... Celui que tu AIMES."
Tu as raison. Sur la généralité. De toutes manières, ça se passe souvent comme ça pour beaucoup de gens. On aime, oui. Mais on ne choisit pas vraiment la manière d'être aimé en retour. On a le droit d'aimer, et c'est tout.
Alors des fois, il faut se résoudre. Ou pas, d'ailleurs.
Mais c'est pas un mal d'essayer de passer à autre chose, si on s'en tient rigueur...Je veux changer de chemin, tant pis si ma nouvelle route mène à une impasse, un mur salement amoché. je ne suis au moins pas restée en plan à attendre que ça se passe. c'est le risque à courir... ;)
Bisous petite Elfiane, et merci de ton soutien. Même si je fais encore de la merde!!! Huhu.
BlindAngel
Euh...
Laisse moi le temps de comprendre...
Ton "je l'aime chiotte", le coup de "comme t'as été gentille sur la fin, je te fais la bise" on dirait une rupture... Pourtant, il semble qu'en fait, tu n'aies jamais été avec lui... Celui que tu AIMES.
Et tu lui annonces platement que... Tu as quelqu'un d'autre, et que tu es bien avec ce quelqu'un que tu n'aimes pas... tu sais, Dine, que tu risques de foncer droit dans le mur, encore?
Bon, quoiqu'il en soit, je suis là^^