Je me baladais de liens en liens et j'ai découvert ça :
Cliquez ici!
C'est plutôt rapide à réaliser et le résultat est assez sympathique. Je vous invite à vous y essayer et à me poster vos chef-d'oeuvres dans les commentaires à cet article! Et comme je suis fair-play, je vous laisse lire ma tentative, histoire de vous faire une idée...
Bonne lecture!
"Enrobée du silence profond de ses pas, elle me faisait envie.. Mais je suais goûte à goûte toutes les perles de ma foi à chaque gestes esquissés en sa direction.. C'était l'ombre de la lune se reflétant sur le talent de mon imagination qui me jouait des tours.. Comme un grand vide sombre dans mon cerveau, j'humectais mes lèvres pour me convaincre que je ne rêvais pas, je les mordais jusqu'au sang, qu'elles prenaient le goût d'un sucre d'orge rosé.. La chaleur du stress se faisait ressentir. Ce n'était pas l'été qui me faisait bouillir le sang, mais l'alibi parfait que l'on se devait de construire dès la levée des verres de champagne.. A chercher le langage adéquat, la phrase qui me libérerait définitivement de ces visages croisés au détour d'une minute.. Posez les mots pour un ailleurs. La lumière s'abattra sur un murmure d'enfant.. Le jour se lèvera bientôt sur le meurtre de ma conscience.. Et la solitude complice sera mon écharpe protectrice à tous ces fous écervelés qui en veulent à mon coeur.."
Voilà, vous comprendrez pourquoi il y a des mots en rose si vous allez faire le petit jeu littéraire en question. Les rendus peuvent être originaux, le mien fait très sérieux et c'est limite s'il n'a pas du sens comme quoi....ça doit dépendre des fois. J'aimerais vraiment voir les différentes plumes émerger de cet atelier alors au boulot! Un petit peu de courage....
Commentaires :
Re:
Deux fois que j'écris un pavé de réponse pour ton commentaire en l'espace d'une semaine, et deux fois qu'il plante. C'est une malédiction!
Bref, j'essayerai de te répondre plus tard. Je fais grêve là!
Et... celui-là! ;)
Voilà! bonne lecture, si je peux dire! ^^
BzOo
Re:
Merci d'y avoir participé! J'aime bien ce genre de jeu, ça fait vraiment des rendus différents selon les gens. En fait, ce qui en ressort, c'est peut-être juste le style de chaque personne. Brut. Sans le sens qu'il y a derrière, enfin, celui qu'on a voulu y mettre. Entre Feu, toi, et moi, c'est une jolie diversité je trouve. Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de participants....ça aurait été davantage enrichissant!
Bisous!
Je me suis quand même plié à l'exercice, mais je trouve que le résultat n'est pas terrible, je vais donc m'abstenir de le mettre ici même :)
et je ne te parlerais même pas de ce nouveau commentaire de feu, alors que chez moi..... non j'en parle pas.
:p
Re:
C'est du chantage affectif!!!!
Concernant l'atelier littéraire, perso j'arrive bien à trouver un sens linéaire à mon texte, même s'il est construit à partir de phrases différentes, quand on le regarde d'un seul pied, je le trouve assez homogène, même si basé sur une signification peu palpable dans la réalité.
T'aurais dû prendre ce jeu sous la forme de l'humour, t'aurais peut-être pu pondre des textes marrants! On n'est pas obligé de prendre ça au premier degré! ;)
Bisous
Jeux initials
etc.
Voila ce que ça a donné pour moi! Merci pour le lien, c'était très sympa à faire, et très beau ton texte ;)
Re: Jeux initials
C'est marrant comme à chaque fois, cet exercice rend quelque chose de différent!
Mais en même temps, on reconnait la pate de chacun, je ne sais pas vraiment pourquoi. Phénomène surnaturel? Et puis, que ce soit "elle" "lui" "on" "je" qu'importe, quand je lis j'identifie toujours la personne narré à celui qui l'a écrit alors que ce n'est qu'un simple jeu. J'ai l'impression qu'on peut y voir des choses. Beaucoup de choses.
Bisous.
Les instants infidèles
L'impossible tient dans une main.
Une colombe à lancer sur son balcon, voyageuse, qui ne transmet ni lettre, ni promesse. Ni aveu. Qui se déploie juste et que l'on regarde partir, que l'on a cru tenir, un instant, le miroir de nos doigts en ses battements. D'ailes, comme un écho à nos envies de hauteurs, magestueuses, grandies, ce monde qui nous parait si désuet de ce lit où nous nous sommes échoués. La chute sera probablement douloureuse mais ne baissons pas les bras avant qu'ils ne touchent terre, nos crânes aurons beau se briser contre le sol reprendre leurs esprits il n'y aura jamais qu'un seul réveil. Celui qui rencontre ta nuque, la pente de ton corps, la danse de tes draps recouvrant notre amour.
Il y a dans ces énergumènes qui s'échinent à tendre leur squellette vers les nuages de l'inconnu, un semblant de direction similaire. Une évasion propice, une mince ligne de lumière. Un livre ouvert au hasard à l'ombre des statues, s'éclairer à l'orage. A la splendeur de l'hiver.
Ne reste alors que la musique de nos pas sur le marbre qui crissent sous la pluie. Vite, mettons-nous à l'abris. A l'abris de nos coeur. Ne nous entendons plus. Doucement, fermons-nous les oreilles, jusqu'à ce que mort s'en suive. En silence. Sous le dôme, il y a du soleil. Les rayons qui traversent les lucarnes et viennent sécher les souvenirs, m'attiser les odeurs, en fumée la mémoire.
Mon amour, avec tous mes souhaits de retard.
Ne nous laissons pas sur notre fin.
Feu
C'est étrange, cet exercice, jusqu'au bout, on s'attend à ce que tout colle, par je ne sais quel magie, et puis au final, ce ne sont que de courts paragraphes mis les uns à la suite des autres. Toutefois, c'est bien marrant. Je me suis fait plaisir à écrire ça! Ca donne des ambiances différentes, des tons, des images qui se succèdent, chaque "séquence" avec sa logique personnelle.
Bon, si tu retrouves où s'arrête et ou commence chaque paragraphe, tu as gagné! Et puis si tu devines quels sont les mots que j'avais choisi au début, tu as le gros lot (euh, encore faudrait-il que je m'en souvienne (souvinsse??)) Je ne peux pas les mettre en gras, l'éditeur visuel ne marche pas...
Tchaô mamzelle!
Feu (eh ben oui, j'suis toujours là, encore!)
Des femmes à l'air fantasque riaient en secouant leurs cheveux, un grand verre à la main. On trouvait souvent le jeune et féroce Kane, trônant parmi ces beautés d'un soir, un livre à la main, déclamant des vers, jouant sur l'attente sensuelle de tous ces corps tendus vers lui. Elle qui était l'évidence du rire, du mot, la franchise naturelle, sans détours ni mensonges... D'une curiosité pour la vie sans bornes, elle aimait se fondre dans la foule enfièvrée du samedi soir, pour observer les visages, les attitudes ; "pour tenter de m'imprègner de l'existence d'autrui", comme elle le disait. Où qu'elle passe, elle laisse un envoûtant souvenir qui résonne en chacun comme une douloureuse marque, gravée dans l'espace-mémoire de la peau. Sa main sur notre épaule nous plonge dans une sourde langueur, un doux rêve éveillé dont on ne ressort qu'en s'apercevant, plus tard, que ce geste n'avait pour elle qu'une importance secondaire, prise d'appui machinal, tremplin corporel pour mieux s'élancer vers autre part. Loin de vous. On caresse la nuque de l'autre, lui prenant la main, des horizons s'entrouvrent, oui, tu vois, je t'emmenerai là-bas... On veut croire à ses propres mensonges, pour cacher sa misère, la nudité des murs, le vide du porte-feuille et du coeur. Comme dépossédé de soi-même, on chercher à s'inventer un autre un moi. Dans l'amphi vide, poches percées, archétype estudiantin ; oui, exaltation et exubérance sont au programme ce soir, ma chère, nous serons heureux, même sans un sou, la ville est à nous. Tentons d'y croire. Je peux à présent affronter la lumière du jour, les yeux grands ouverts, boire jusqu'à plus soif, me saoûler, faire mordre la poussière à n'importe qui, peu importe, même en prison, à présent, je suis libre à jamais. Il est parti, pour un autre part que personne ne connaît. Je suis libre, libre. Libre à jamais.. Je peux à présent jouer ma propre musique ; son oeil attentif, dont la fixité me tuait, n'est plus là, derrière moi, à m'observer, petit rat dans sa cage dorée.