Ecrit le 07.07.06 à 23h20
Saloperie.
Saloperie d’amour à la con.
Saleté de choix unique qui m’appuie sur les orteils. Ca tire, j’ai mal. J’ai trop mal.
Et il ne comprend rien.
Lève ta merde de devant les yeux bordel ! Et regarde.
Regarde, là, comme je suis si malheureuse de ne pouvoir te posséder.
Mais j’ai choisi, hein. Est-ce cela, un choix désiré ? Est-ce que je l’assume, ce putain de choix ?
Je croyais.
On croit toujours, quand on n’en voit pas la fin. Quand tout se passe bien et que l’on n’a pas à se remettre en question. J’ai plus envie d’avoir de l’espoir.
J’ai plus envie de me rappeler sa peau, qui appartient à une autre. J’ai plus courage à surmonter ses retournements d’avis et d’humeurs d’un jour sur l’autre. Je n’ai même plus la volonté de comprendre ce qu’il pense et ressent.
Parfois, j’aimerais tout claquer et lui balancer mon amour à la gueule. Lui dire de le reprendre, que de toutes façons, j’en ai jamais voulu. Remboursez ! Remboursez moi ces heures passées à l’attendre. A rêver. Je ne supporte plus cette situation. Cette dépendance gratuite qui me fait froid dans le dos, sans réchauffer le cœur. Je vais mourir gelée par son indifférence. Et c’est une évidence, je crèverai pas de bonheur.
Commentaires :
Re:
Contente que ça te plaise. Je sens que la suite sera un ramassis de ce genre de choses, donc...
Prout.
Re:
Enfin, si on prend en compte que le temps c'est de l'argent, peut-être... ;)
Quand on aime quelqu'un, on peut dire beaucoup de choses, mais au fond...
Elle est un peu évasive, ma réponse de commentaire.
Re:
Tu as beaucoup de force mentale alberto pour arriver à aimer de la sorte dans ce genre de contexte. Je veux bien aimer d'un amour altruiste quand la vie ne titille pas mes nerfs, seulement, quand tout ne va pas comme on le sens, plus rien que tout d'ailleurs, il est dur de faire abstraction.
Il faut s'entrainer. :)
ryne
Pouint.