Ecrit le 08.07.06 à 00h10
Je vais lui dire, je vais lui dire. Vite fait, que je m’en débarrasse.
Voilà, salut, je t’aime. Je suis folle amoureuse de toi mais tu m’emmerdes, alors dégage.
Casse toi allez. J’en ai rien à foutre. Sors de ma vie.
T’hésites ? Nianiania t’hésites machin truc bidule, j’en ai rien à cirer. Barre toi.
Va retrouver ta meuf. Allez, laisse moi respirer.
Dégage je te dis, ou je vais encore te sauter dessus. Dégrafer le bouton de ta chemise. Te mettre trois pins dans la gueule et t’embrasser dans le cou.
Comment ça tu sais pas où t’en es ? Mais c’est pourtant clair non ?
Tu es loin, d’ici dix secondes. Loin très loin, avant que je te pète tes couilles pour m’en faire un grigri aphrodisiaque.
Je veux rien savoir. Ferme là.
Je veux pas savoir à quel point je compte pour toi, sinon je vais encore te pardonner et t’attendre le lendemain. Dégage. Retourne chez ta mère. Va pleurer entre les deux nichons de ta meuf, tu pues l’indécision. Tu transpires la connerie de m’avoir approché un jour.
Putain, tu comprends pas hein, t’as pas de cerveau. Tu veux que je te lance des pierres ? Tu veux que je te frappe jusqu’au sang, jusqu’à ce que tu partes en courant ? Je veux plus voir ta sale tronche qui me fait mourir de désir pour toi, c’est pas compliqué, non ?
Dégage, c’est par là la sortie. Hors de mon cœur. N’oublie pas de fermer la porte à clef après ton passage. Et adieu, hein.
Quoi ?
Comment ça tu t’en vas ? Non mais qui est-ce qui t’as autorisé à partir ? Qui t’as permis de bouger d’un centimètre ton pied droit?
T’as cru que tu pouvais faire des vas et viens comme ça, tranquille ? Tu as peut-être cru que ça t’appartenait, tu sais, les sentiments. Reviens, j’ai pas fini de causer.
Reviens de suite, je veux pas savoir. Hein ? Tu as quoi ? Tu as une quoi ?
Une…m….MEUF ?
Attends…Où ? Où ça ? Montre moi là un peu. Montre moi ton amour pour elle.
Tu fais plus ton malin, hein. Tu l’aimes, soit disant ?
Non mais j’t’ai pas demandé ton avis en vrai, ta gueule. Chut. Voui voilà, bouche close. C’est bien.
Et écoute attentivement espèce de trou du cul. Tu restes là. Toute ta vie, là.
Parce que c’est moi qui t’aime le plus.
Je veux pas savoir, serre moi dans tes bras, allez. Quoi ? Tu hésites, alors je te mâche le travail. Et ça me remercie même pas après, gosse ingrat. Sale con. Saleté d’homme irrésistible. Tu récoltes que ce que tu as semé. S’il y a que comme ça qu’il faut agir pour que tu comprennes…
Ah, je ne t’ai pas dit ?
Je peux pas t’encadrer.
Mais je suis folle amoureuse de toi alors ça compense.
Allez, salut hein. Passe une bonne journée.
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alberto