Ecrit le 08.07.06 à 13h50
Je ne peux m’empêcher d’imaginer nos deux corps qui s’embrassent.
Mes mains sur ses joues, lèvres contre lèvres, à se sauter au cou.
Je visualise ses bras entourant ma taille, retenant mes reins, soutenant mon crâne et je me dis que ça pourrait être si proche. Si réel.

Quand nos regards se croisent, ce sont ces flashs qui m’inspirent. Quand nos yeux se confondent pendant de longues minutes, l’envie me prend, parfois, de réaliser ces images intérieures. Mais c’est quand il me laisse le toucher, que je trouve toutes ces chimères de plus en plus accessibles. Quand il frissonne. Quand je pose mon front contre sa nuque, l’enveloppant de toute ma douceur, mes mains valsant sur son torse, ses bras, ses poils qui se hérissent, ses petits sursauts, mes doigts agrippant ses cheveux, caressant son visage, je suis bien. Je suis si bien quand on est là, à se coller devant tous ces gens, mine de rien, l’air « amical ». Amical….pfffhuhuhu s’ils savaient.

Il n’y a peut-être que moi qui ne me rends compte de rien, finalement.