Ecrit le 10.08.06 à 20h50
Think, now, think I'm fallen
Think, now, think I'm fallen
Ca ne m'a pas lâché depuis deux jours. Cet air incessant qui se fredonne. Peut-être faudrait-il que je lui dise. Votre chanson, elle est bien. Elle est plus que bien, au final. Elle ne me lâche pas.
Toc toc toc. J'aimerais venir jusqu'à lui pour lui poser la question. Comment je fais si je regrette? M'être mise avec d'autres garçons.... J'ai beau me persuader qu'ils pourraient faire mon bonheur...
Fly m'a appelé, tout à l'heure. Juste pour savoir si j'avais pas trop sommeil. Après la petite nuit qu'il a passé chez moi et le réveil qui sonne à six heures, il avait envie de s'informer de mes aptitudes à tenir le choc. Juste pour ça. Mais t'appelles pour quoi, concrètement? Pour ça, pour ça. Et moi, mal à l'aise au téléphone. Comme à chaque fois qu'il éteint la lumière. Comme une sorte de promesse que je me dois de tenir. Il y a cet honneur faussé qui m'oblige à agir en accord avec mes paroles, bien qu'elles soient mauvaises. Je lui avais dit...
-" Si j'avais été célibataire, ça aurait sûrement été autrement." ( click !)
Et maintenant voilà, c'est autrement.
Pourtant, il y a un moment, là où je m'abandonne, où je commence à y croire un peu. Que je peux changer. Que ça va revenir. Qu'il n'y a pas de mal à ça....Il y a ces lendemains matins où je n'ai pas honte de moi. Mais, une fois qu'il a pris ses affaires pour partir, je ne veux plus d'un à bientôt. J'appréhende. Comme si, je n'avais pas désiré cela. Comme si je fuyais.
Et cette chanson qui ne décroche pas de ma tête. Cette chanson qui me rappelle un autre homme. L'autre. Celui qui appréhende à chaque fois de me revoir. Comme s'il n'avait jamais désiré cela. Comme s'il fuyait. Le nous. Le moi. Le miroir de la réalité.