Ecrit le 26.08.06 à 01h55

J'ai cru que c'était lui, le mail.
A chaque fois que je vois un nouveau message, je crois  que c'est lui.

Pourtant, ça va mieux. Quand je l'aperçois connecté à MSN, j'arrive à vivre sans me fêler les veines qu'il ne vienne pas me parler. D'ailleurs, depuis la petite mésaventure, il est tout le temps connecté. A croire qu'il le fait exprès...
Le pire, c'est de se dire ça, je crois. Pouvoir penser qu'on a un quelconque rapport avec ses actes et décisions. C'est se fourvoyer, n'est ce pas?

Très bien, il veut qu'on ne le considère pas comme un type bien, pour être libre de mal faire.
D'accord. Je ne lui rabâcherai plus qu'il peut changer. Il fera comme il veut. Mal, puisque c'est ce qu'il souhaite.
Puisque c'est ce que tu souhaites...

A croire que tu me poussais à réagir comme ça. Sûrement étais-tu persuadé qu'avec moi, c'était de l'acquis. Je t'emmerde. Voilà.
Et tu sais quoi? Je n'irai finalement même pas jusqu'à t'injurier, Blond. Tu es comme tu es. Je ne m'attarderai plus sur ton sort. Allez, ça m'est égal. Tout m'est égal, depuis que tu t'es choisi toi avant les autres.

Tu m'as déçu. Encore une fois.
La première fois, je l'ai mal vécu. Mais je t'ai pardonné dans l'heure même, parce que j'ai eu le malheur d'entendre le son de ta voix. Seulement, cette fois-ci, tu n'es pas là pour te rattraper. Tu m'as déçu et tu as laissé ce sentiment germer en moi.

Alors tant pis. Plus ça laisse de trace, moins j'ai envie de te la donner. Cette confiance qui fait qu'on aurait pu juste être amis.