Ecrit le 03.09.06 à 03h35
Je suis aigrie. Amoureuse et aigrie.
J'ai trop attendu. Il est maintenant temps de me débarrasser du stress de ton indifférence.
J'en ai trop attendu. Alors c'est fini, promis. Tu ne me décevras plus. Non, t'es déjà bien trop bas pour pouvoir encore descendre dans mon estime....
Et moi qui avais choisi de t'aimer...
...si j'avais su.
Ne t'inquiète pas. Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière. Même si j'ai atteint un stade assez profond de dépendance, au point de chaque fois me rabâcher lorsque ton corps se place devant le mien :
" Tu vois, Dine, t'es pas si accro que ça. Puis il est pas si beau, pas si drôle, pas si intelligent. Il ne t'attire pas tellement regarde, tu ne trembles presque plus quand il te touche. Puis il a plein de défauts, en vrai, plein plein plein. Au fond, c'est comme si tu ne l'aimais pas vraiment...."
Je ne l'aime pas. Je ne l'aime pas. Je ne l'aime pas.
A force de me l'être répété, je ne sais plus si c'est ce que je pense vraiment où si c'est mon esprit qui s'est habitué à ressasser la même phrase en boucle. Je vais bien au bout d'un moment finir par y croire. A force.
Puis c'est pas comme si j'étais seule. J'ai quelqu'un dans ma vie moi, monsieur. Oui, il y a quelqu'un qui m'attend et qui me plait.
C'est pas comme si t'étais le seul. Et que j'allais toute ma vie m'accrocher à toi. Y'a des limites au masochisme. Puis...flûte, tu n'es pas irremplaçable. Ni exeptionnel. Même si à mes yeux amoureux, tu l'es encore.
Je ne t'aime pas. Je ne t'aime pas. Je ne t'aime pas.
Et je vais dire encore mieux, je ne vais pas t'attendre pour refaire ma vie. Ca se fera sans toi, à moins que tu courres vite. T'as jamais été sportif, de toutes façons.
A part pour escalader tes montagnes. Tu vois, même dans le seul sport que tu pratiques, tu rêves d'ascension et de sommet. Mais trop tard, tu dégringoles de ton escabeau et bientôt, tu ne seras plus qu'un chiffre pluriel dans mon coeur.
Alors merde, à partir de maintenant, c'est moi qui décide de qui sera mon numéro un.
Commentaires :
Re:
Je pense qu'il y a les sentiments qui marchent à l'envie, et ceux qui marchent à la raison. Des fois, comme tu dis, on a déjà trouvé mieux ailleurs, c'est juste qu'au fond, malgré toute la propagande de pensées négatives que l'on s'inflige, on a pas vraiment envie d'aimer quelqu'un d'autre...
Merci pour ton commentaire, reviens quand tu veux. ^^
Remarque le tiens s'en foutait peut-être plus que moi...
Re:
Toutes les choses qu'à l'époque je pouvais vivre avec Blond, c'était un peu comme l'argent. Ca a de la valeur, mais pas d'odeur. Totalement immatériel. C'est resté au stade du sentiment amoureux brut, y'a pas eu d'expérimentation poussée, rien de concret à part peut etre ce que j'ai ressenti. Et en venir à penser que le ressenti est quelque chose de concret...
Quand à s'il s'en foutait plus ou moins que toi, y'à qu'à comparer les vécus...
Re:
Le but, c'est quand meme d'etre le premier...
Ca serait bien de choisir celui qu'on aime...mais y'aurai beaucoup moins d'articles dans ces jouebs. Comme il transpire de conviction cet article, mais la méthode coué n'est pas cliniquement testée et prouvée...et les statues de bronze s'oxydent sous la pluie et le vent...
je t'embrasse Dinett!
Re:
Tu essayes de faire de l'esprit? Ca me fait penser aux proverbes chinois la manière dont tu tournes ça, c'est marrant, un peu du genre "quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt", enfin bref...
Ca serait bien de choisir celui qu'on aime...enfin, dans un certain sens, je plains celui qu'on aurait, par la force des choses, TOUTES choisi. Le pauvre, quel mal lui aurait pris d'avoir été l'homme parfait! Il pourrait meme plus sortir dans la rue...
Bisous mathou!!! (et la mathou revient...) (hum...ok c'est pourri)
Re:
Le but, au final, c'est quand meme qu'on ne puisse plus parler au pluriel...
Pas si facile à faire...
Bisou Ninou.
Re:
J'aimerais bien etre un on des fois, ça arrangerait pas mal de choses.
M'enfin, le numéro un unique, on finira bien par le trouver...
Pitseleh
Je m'y retrouve un peu dans le fait de se demander si on ne l'aime vraiment pas ou si c'est juste un automatisme de se dire "Non, je ne l'aime pas, je ne l'aime pas...". On éssaie de se dire que non, il est pas si bien que ça de toute façon... y'a mieux un peu plus loin, suffit de chercher. Des fois on l'a même déjà trouvé. Ces conneries de sentiments, faut toujours que ça enjolive tout. Même les plus cons.
J'aime bien ce texte, j'arrive bien à m'y retrouver. :)