Ecrit le 28.11.06 à 01h55
Après ceci et cela.
Un jour je comprendrai pourquoi la vie me tombe dessus de cette façon.
J'ai un réel sourire intérieur qui dessine le contour de mon âme. Je l'aime
déjà assez pour oublier les traces de regrets qui peuplent ma mémoire. Il est
incroyable. Il est viril. Il est existant sans être macho ni avoir besoin de
prouver sa masculinité à tout va. Il est sensible et ouvert. Il n'a pas peur de
donner des parcelles de lui sans rien attendre en échange. Juste, pour le
plaisir.
Et moi, plus je le regarde, plus j'ai envie de lui faire l'amour. A
chaque seconde. Je suis obligée de détourner les yeux, c'est insoutenable de
pouvoir lui résister. Quelle classe, quel corps, quel visage. Quel homme.
Mon Dieu, il est pour moi, vous en êtes sûr? Z'êtes pas trompé de colis, hein?
C'est trop, c'est trop. J'ai pas payé assez cher pour avoir mérité un
truc aussi bien.
Comment je fais si je m'attache à une allure folle? Si j'ai envie d'être avec
lui tous les jours de mon existence?
Et surtout, comment ça se fait que de son côté, ce soit PAREIL?
Attendez, y'a un truc qui cloche. J'ai pas été habituée à ce que cela se passe
d'une manière aussi évidente. Elle est où la faille, hein? Allez, montre
toi, je sais que tu te caches. Allez, viens, youhou, youhouuu! ...
Youhou...
Putain, ça va bien. Il est trop bon, et j'adore
ça. J'adore ça!
Quelle merde de nager dans le bonheur.
A plus savoir quoi faire à part rire,
s'embrasser, parler pendant des heures, dormir l'un contre l'autre, se regarder
avec admiration lorsqu'on touche chacun à la musique, croire, jouer ensemble à
tout et n'importe quoi, prendre soin de l'autre, être sincère et honnête. Non
mais vraiment, hein, où va le monde, je vous le demande!
Et lui qui ne cesse de rajouter qu'il aime mon odeur, mes lèvres, mon corps, ma
peau, ma voix, mon coeur. Qui m'écoute chanter Summertime les yeux ébahis
d'admiration lorsqu’il m’annonce :
-" Je comprends maintenant. Je
comprends pourquoi tu veux en faire ta vie."
Lui qui me soutient, me porte. Lui qui se
réfugie dans mes bras au petit matin, tel un enfant heureux de vivre. "Avec toi je suis heureux.", c'est lui qui l'a dit, hein. Je n'invente pas.
Puis il a dit qu'il avait envie de continuer,
aussi. Parce que j'étais attachante. Et que, oui, il commençait à s'attacher.
C'est bizarre, c'était exactement ce que j'avais envie de lui confier moi, à ce
moment là.
Comme quoi, on peut pas faire plus synchro.
Il veut me voir plus souvent. Il veut qu'on se refasse des week end en
amoureux, encore. Pourtant, je dors un jour sur deux chez lui. J'ai même
entendu un jour vaguement parler de double de la clé. Il ne se fout pas de ma
gueule, ça non.
Je crois qu'il est prêt pour aller de l'avant, et enclencher la seconde.
Je crois que moi aussi.