Ecrit le 28.12.06 à 00h30
Voilà, t'as pas pu t'en empêcher, hein. T'as tout foutu en l'air. T'as ruiné les chances que ça puisse se passer bien. Et j'ai un creux, là, au fond de la poitrine, heureusement que tu voulais pas me faire souffrir.... Ca marche. Je souffre pas. Je sais pas ce que j'ai, mais je souffre pas.
Peut-être que j'étouffe d'incompréhension. D'ailleurs je vais t'écrire un message, tout de suite. Un message dégueulasse qui ne fera que te réconforter dans ton choix de me laisser crever seule dans mon coin. Moi j'ai jamais mon mot à dire, de toute façon. Tu parles si bien à ma place. Tu comprends, c'est "mieux pour nous deux", tout ça. Ca va tellement nous épargner la souffrance.
Putain, t'as détruit la seule chose qui existait dans ta vie et dans la mienne en ce moment. Tout ça pour quoi? Parce que t'avais peur de briser ce qui avait peut-être lieu d'exister un jour. C'est tellement logique. Se mettre des barrières, se dégonfler soi-même les pneus et annoncer "tu vois, ça n'avance pas". Ca me donne envie de gerber. Ca me donne envie de pleurer dans tes bras. C'était rien, hein. Une relation sans réelle signification. Elle n’avait pas vraiment lieu de continuer pour la vie, mais elle ne méritait pas de s'arrêter pour autant. On n'était pas bien là, tous les deux? Y'a quoi qui a cloché dans ta tronche? Il est où, le court circuit? Tu fais ton type pas bien dans ta peau mais bientôt c'est moi, que tu devras réparer. A cause de tes conneries de non-sens.
" Bien sur que tu pourras venir dormir chez moi, dans mon lit, on est pas des sauvages!"
Et hier, quand tu ne m'as pas laissé le choix, quand crier ton nom ne t'as pas fait ramener à la réalité, quand mes mains contre ton torse essayaient d'instaurer la distance que tu avais toi-même crée pour toi et moi, tu n'étais pas un sauvage, peut-être? Tu ne m'as pas vraiment demandé mon avis.
-"Tu n'aurais pas du venir, ce soir."
C'est sûr, rien ne sera plus comme ce soir là. Ca en aura tout l'air, parce qu'on fera semblant. Et même tes excuses le lendemain matin avaient un goût d'abandon. Tu pourras rejeter la faute sur qui tu veux, au fond, ça n'a plus d'importance. Mais saches que j'ai toujours été de ton côté. Que j'ai toujours fait ce qui est le mieux pour toi, même s'il fallait te contredire, parce qu'au final, tes choix, ils puent un peu la merde. J'ai pas envie que tu regrettes, As.
Mais comment faire? Pour une fois que tu tombes sur une fille qui se fout pas de ta gueule, avec qui tu t'entends bien tant sur le plan physique, moral, mental et intérieur, qui partage la même passion que toi pour la musique et qui en plus est acceptée par tous tes potes nan mais sérieux, qu'est ce que tu demandes de mieux? De quoi tu te plains? Alors ne me dis pas que ce n'est pas à cause des sentiments, arrête de me mentir. Aies la franchise de l'avouer.
Ca suffit avec tes "rien en moi n'a changé", s'il te plait, ne me dit pas que je te plais toujours autant, parce que je ne comprendrais plus.
Mais entre mon amitié et mon cul, il faudra que tu tranches. Moi, je sais ce que je veux. Alors ne me fais pas choisir ce qui est bon pour toi à ta place. Marre d'agir pour deux. Je n'encaisserai pas indéfiniment le double de la charge alors décide toi. Si tu désires mon amitié et mon cul à la fois, il faudra accepter de concevoir que tu souhaites rester dans ce qu'on appelle de convenance, une relation amoureuse.
Commentaires :
Re: Souvenirs de Corse
Parce que la photo originale me plaît aussi...
Un prétexte pour laisser une petite trace.
:)
Re: Souvenirs de Corse
Y'en a d'autres qui me disent "mais à quoi ça sert de photographier un caillou!" alors bon...
Merci de passer, et de le dire.
Moi aussi je valse sur ton blog, et peut-être que je ne le dis pas assez...il faudrait que j'y veille!
Bisous. :)
Re: Souvenirs de Corse
Lol, on se fout aussi de moi quand je sors mon appareil pour ce genre de détails.
Et puis, ça me suffit de savoir que tu passes. Parfois il n'y a rien à ajouter.
Re:
"savent jamais ce qu'ils veulent, au final. Tous des torturés
du bulbe amoureux. faudrait leur dire quand même qu'ils n'aiment pas tout seul.
Qu'ils ne se blessent pas tout seul."
Ca c'est bien vrai. Ils se croient toujours les seuls à devoir faire un choix, à souffrir, à aimer, à douter surtout. Ils doutent et il faut tout qu'ils chamboulent la vie des autres. Finalement, ils l'imposent, leur mal être.
Mais on ne peut pas le leur reprocher. Je suis sure qu'au fond, on fait un peu pareil....
même qu'ils n'aiment pas tout seul. Qu'ils ne se blessent pas tout seul.
Ma Fillote, j'ai encore fait n'importe quoi.
Enfin je sais pas...
MangakaDine
Souvenirs de Corse
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