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Du coq à l'âne
--> C'est ainsi qu'on oublie

Ecrit le 28.04.07 à 00h35
Des caresses, des caresses. Il n’y a qu’elles que je sache quémander.
J’en ai besoin, c’est instinctif. Des caresses du cœur, des yeux, de la peau, je prends tout. Tout ce qu’on me donne.

Nils, c’est un peu mon nounours à câlins. On ne s’était jamais vraiment connus il y a quelques jours de ça. Avant qu’on finisse tous les deux seuls, dans ce lit. Avant qu’il n’approche ses mains pour gratouiller mon dos, sa bouche pour enrober mon cou. C’est mignon un homme timide, en quelque sorte… Quelqu’un qui frémit sous tes doigts, te touche comme s’il avait peur de te casser. Qui pose ses yeux dans les tiens pendant un quart d’heure, à pas savoir quoi faire pour pouvoir recevoir un baiser. C’est bizarre, comme relation. Je ne sais même pas s’il y aura de lendemain.

Pourtant, avant de partir, il a bredouillé un semblant d’à bientôt. Alors peut-être que.
Je ne sais pas.
Ses bras, c’est un peu comme les pansements à ma douleur. A l’intérieur, je ne pense plus à ces autres qui m’ont rejetés. Nils, il est neutre. Même quand il joue de la batterie, il est neutre. Et pourtant quand je le surprends à me regarder, parfois, je me demande s’il ne serait pas un petit peu tourné dans ma direction. Allez, juste un tout petit peu, ça me suffirait à passer le temps... J’aimerais bien continuer à entretenir cette attirance semi prononcée. Faudrait pas non plus que je m’y habitue. Mais…arf, voilà se lever pour s’en aller à 19h40 et être toujours contre son torse à 20h55, c’est ça le pied.
Le pied, c’est quand l’un comme l’autre, on a autant besoin de cela.

Et puis, quand il me mime les mouvements sur les percussions en écoutant la sonate de Bartok qu’il jouera à son concours, il a un peu la classe, quand même. J’avais presque envie de lui sauter dessus. Sauf que ça faisait un peu toute la journée que j’étais déjà collée à ses basques alors bon... Je ne vais pas dire que je l’aime. Physiquement, c’est même pas mon style en plus. Mais Nils a quelque chose d’attachant, de réservé. On sait très bien qu’il est gentil est intelligent, drôle et de confiance, on sait qu’il est tout ça plus plein d’autres qualités. Mais quand on le regarde, de loin, on dirait parfois un petit enfant qu’on a envie de protéger. De prendre dans ses bras avant d’ajouter « tout ira bien, je ne t’abandonnerai pas, pas cette fois-ci ». Je ne crois pas qu’il le fasse exprès. Encore moins qu’il soit malheureux. Il doit avoir tout au fond une espèce de chose qui nous fait rester auprès de lui une fois qu’on l’a touché. Trop tard, ça y est, j’ai été contaminée moi aussi.
J’aurais peut-être pas dû…


Ecrit par Dine, le Mardi 20 Novembre 2007, 00:29 dans la rubrique Actualités.