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Mais notre histoire à nous, elle est en vie
--> As, le contrat de confiance
Ecrit le 09.06.07 à 22h50

J’ai envie d’y croire. J’ai envie de me dire que c’est possible, que ça peut marcher. Qu’il y parviendra, à surmonter son autodestruction.  Qu’il ne me ment plus quand il dit qu’il désire changer et que cette fois-ci, ce ne sont pas des mots en l’air, ou juste pour faire joli et classe. J’ai trop souhaité qu’il regagne ma confiance, toujours en vain.
Aujourd’hui, j’ai envie de la lui donner. Sans contrepartie.
Et s’il me casse en plus de morceaux que je ne le suis déjà, tant pis, je n’aurai rien à regretter. Je garderai la tête haute dans mon mal, parce qu’au moins, j’aurai mis toutes les chances de mon côté et ne me serai pas laissée aller trop longtemps à l’amertume et la rancœur de ceux qu’on a trahi.
Je ne veux plus céder à la haine, dorénavant.
Ce n’est pas cela qui fait avancer un couple.

On en est arrivé à la même conclusion, de toute manière. L’un sans l’autre, on ne pourrait pas supporter. Et avec un autre, ce n’est même pas la peine d’y penser. Alors on se fait souffrir, à défaut de mieux, à défaut de rien. Pour exorciser nos peines refoulées, parce qu’on aime peut-être d’une mauvaise manière. J’ai été à toi lorsque tu n’en avais pas conscience, tu as été amoureux une fois mes sentiments brûlés au karsher.
En réalité, ce n’est pas vraiment de notre faute. C’est juste une question de timing.

C’est toujours une question de timing, de toute façon.

Alors je t’aime. Ne t’en va pas. Tu n’as plus nulle part où aller. On est tous les deux tellement malheureux qu’on pourrait se mettre à vivre ensemble. Par détresse. Parce qu’on a peur de se perdre, même à deux mètres de distance.
Au fond, il peut y avoir ces autres. Les possibilités chroniques, les toujours présents, les inoubliables, les Blond et Gemey, leurs dérivés, ceux qui ont une histoire particulière à mes yeux. Mais notre histoire à nous, elle est en vie. Elle est toujours en vie, bordel.
Alors on la tuera pas, même si elle est déjà criblée de balles dans le ventre.
Ne compte pas sur moi pour lui asséner le coup de grâce.

Et si tu attends des mots du genre « c’est fini » de ma bouche, tu pourras patienter encore longtemps. Je n’ai jamais réussi à les prononcer. Même lorsque tu es allé trop loin, même pour me préserver, même quand j’avais la possibilité d’aller voir ailleurs. Je suis comme ça. Je t’aime et je t’ai détesté. J’ai souhaité voir mes poings heurter ton visage, mes mains entourer ton cou, et je ne me suis pas reconnue. J’ai souhaité pencher mes pieds posés sur les dernières briques qui me séparaient du vide. J’ai souhaité que tu t’en veuilles à jamais. J’ai souhaité tout cela sans même m’en être rendue compte, quand je t’attendais des nuits entières, seule dans ton appartement. Quand mes yeux se fermaient contre ma volonté, enlaçant du vide. Quand je ne savais plus quoi faire de cet amour que tu gaspillais pour l’alcool, et pour qui sais-je d’autre. Je ne veux plus savoir. Je ne veux plus que tu mentes. Je ne veux plus avoir à te sortir les vers du nez.

Aujourd’hui, j’ai envie de croire en tes efforts. Et peut-être que ça m’encouragera à en faire davantage. Tu pourrais être tellement plus pour moi, si seulement tu ne fuyais pas la vie. J’ai eu envie de la construire avec toi, si seulement tu t’en étais donné les moyens…si seulement tu n’avais pas tout gâché.
Allez, tu n’as pas tout gâché. La preuve. On va dire que c’est encore une question de timing, et que tu es un peu long à la détente. Maintenant que tu en as pris conscience, je veux bien. Je veux bien t’ouvrir mon cœur à nouveau. Mais attention, tu ne vas pas forcément y voir de belles choses. Elles se sont abîmées depuis, tu sais.
Je sais que tu sais. Puisque tu as vu dans mes yeux, la tristesse qui s’y logeait. Et puisque tu as cette capacité extraordinaire de voir, sers-t’en bien. Entends les mots que je t’envoie, prends la confiance que je te tends et ne perds plus de vue ce lien qui nous lie. S’il te plait, continue de me parler de toutes les couleurs qui enveloppent notre amour.

Je t’aime, As.
Promis, je ne pleurerai plus.

Ecrit par Dine, le Mardi 11 Décembre 2007, 00:56 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

aubes
aubes
11-12-07 à 00:31

Parce qu'écrit le jour de mon dix-septième anniversaire. Et j'aurais voulu aujourd'hui avoir des raisons d'écrire un tel texte en pensant à A. mais. Mais.

Des bisous


 
MangakaDine
MangakaDine
11-12-07 à 00:42

Re:

Joyeux anniversaire, alors. Et qu'il puisse se passer plein de nouvelles choses pour toi. :)

Tu sais, mes raisons d'écrire un tel texte à l'époque étaient la peine et la souffrance. C'étaient des crises de larmes et de colère l'un envers l'autre, et toujours cette fin assis dans un bar à essayer de sauver les meubles et recoller les morceaux. A force de s'en vouloir mutuellement, il a bien fallu changer de cible et faire des concessions pour avancer. Mais c'était dur, c'était un peu comme s'arracher les yeux pour essayer de mieux voir. J'aurais tendance à dire que si j'avais pu éviter cette étape, ç'aurait été à coeur joie. mais. Mais.

Mais je crois que dans le fond, même si j'imagine ça utile, ça m'a un peu cassée.

Alors je ne te le souhaite pas. C'est un peu perdre du temps sur le reste que d'avoir à se recoller.
Des bisous pour toi.

 
aubes
aubes
14-12-07 à 12:58

Re:

(Une parenthèse pour dire que merci beaucoup, et pour préciser qu'à vrai dire je parlais de la date du neuf juin... :)

 
MangakaDine
MangakaDine
15-12-07 à 20:12

Re:

Arf, t'es née le même jour que Matthew Bellamy, je suis jalouse....!