Ecrit le 16.08.07 à 02h00


Il y a toujours des degrés d’attachements. Et on pourrait se poser la question des heures à savoir si lui c’est plus qu’un autre, et si lui avant c’était pas moins que maintenant, et si lui ça compte toujours, et surtout au final lequel l’emporte dans la force du sentiment amoureux. J’aime As.
Et ce qui fait que je n’ai pas envie de le comparer aux autres, c’est que peu importe le degré d’amour, avec lui, j’ai le droit de faire des erreurs. J’ai le droit de toucher le fond, parce que je sais qu’il sera là pour me remonter. Je n’ai pas à m’appuyer sur lui, ce n’est pas le propos. Le propos c’est que, on a dépassé les remises en question sur la forme ou l’utilité d’être nous deux.

On peut se faire mal autant qu’on veut. On peut pleurer, on peut crier. Lorsqu’on en arrive à douter, ce n’est pas sur la nécessité d’être ensemble, mais sur la façon dont on va pouvoir évoluer ensemble. Parfois, je me dis que je vais trop loin, et j’ai peur. J’ai peur que ce soit la fois de trop.
Mais As, il n’en est plus à ça. Et même si je suis insupportable, il pourra me dire que je suis folle, que je pète un boulon et tout ce qu’il veut. Il pourra se rendre compte de tous mes défauts. Il m’a accepté. Moi et ce sentiment qui a éclot en lui.

Alors il y a des défaites. Il y a des échecs. Il y a des nuits où l’on se retrouve devant un mur, et l’incapacité de s’accorder. D’être heureux ensemble. Alors, c’est comme si on avait chacun été vaincus par notre propre ego.
Mais perdre ne suffit pas à nous achever. Et tant pis si ça à l’air vain. Quelque part au fin fond, on y croit un peu. On a envie que ça se passe bien. Puisqu’on a réussi à acquérir le plus important.

J’ai pris mes billets pour la Corse. Ca y est, je vais revoir Blond bientôt.
Je n’ai nullement l’intention de succomber à cet amour, même s’il est plus fort.
Parce qu’avec As, on est en construction. Qu’on veut aller plus loin, plus loin qu’une quelconque passion. Plus loin qu’un amour d’une vie. Je ne sais pas. Je n’ai pas de désirs fous à mon arc, si ce n’est celui d’être heureuse. J’ai vraiment envie d’y parvenir, autant prendre avec moi ceux qui ont cette même certitude, ce même but. Si la décision a été communément prise que le bonheur se fera à deux….je deviens l’associée de ce dessein. As et moi, on va travailler dur. Alors en attendant, par pitié, laissez moi prendre quelques vacances…