Sous les ordres de Delirium-Tremens, d’Inconsciente et de StupidChick :
1. Mettre le lien du blog qui nous a tagué
2. Indiquer le règlement du jeu de tague
3. Mentionner six choses sans importance sur soi-même
4. Taguer six personnes à la fin du billet en mettant les liens vers leurs blogs respectifs
5. Avertir sur leurs blogs les personnes taguées.
C'est bien connu, j’ai du mal à faire exactement comme tout le monde, voici six choses sans réelle importance sur mon enfance :
1. Je viens de récupérer le livre de ma naissance, y’a plein de choses marrantes écrites dedans :
« Qu’elle a de longs doigts ! On va en faire une pianiste. Elle a une jolie peau lisse et des yeux en amande. Elle sera très belle, notez-le, -a dit le docteur, mais comment allez vous l’appeler ? »
2. J’ai commencé à parler dès 8 mois, bien avant de savoir marcher, à cet âge là, j’écoutais de la musique en dansant, pourtant. J’étais une grosse flemmarde je me traînais sur le postérieur pour avancer, je n’ai réellement marché qu’à partir de 15 mois ! A 24 mois je savais lire l’alphabet et compter jusqu’à neuf. Avec une prédisposition pour jouer aux cartes…. Mes premiers souvenirs datent de quand j’avais 3 ans. Donc un peu avant d’entrer en maternelle. Je me souviens d’ailleurs du premier jour où l’institutrice m’avait présentée aux élèves un par un. Certains que je recroise encore de temps en temps dans la rue…
3. J’avais une excroissance qui poussait à l’oreille gauche, deux petites boules de chair qui ressemblaient à des boucles d’oreille. Quand certains enfants curieux me demandaient ce que c’était, je répondais : « c’est mon surplus intelligence qui déborde du cerveau. » et tout le monde se moquait de moi. Moi j’y croyais dur comme fer parce que c’était mon papa qui m’avait dit ça (le goujat). Quand je me le suis fait enlever en 6e, je gardais quand même toujours cette appréhension de devenir plus bête après l’opération chirurgicale. Je n’étais pourtant plus une petite enfant.
4. Enfant, de toute façon, je croyais tout ce qu’on me disait. Et je n’avais aucune gêne pour rien. De ce fait, mes parents qui sont des blagueurs se servaient de moi pour foutre la honte à leurs amis lors de soirées, ou aux gens lors de réunions ou de meetings. En me faisant dire des trucs, poser des questions ou même monter sur la scène. Quels parents ingrats, non mais! Du coup ils me faisaient dire n’importe quoi avec mon petit air benêt d’enfant pur, naïf et idiot qui comprend rien à ce qu’il raconte.
5. D’ailleurs, je me souviens d’une fois, c’était genre à une fête pour célébrer le nouvel an chinois ou un truc du style ; j’avais 4 ans, ou guère plus. On devait être une cinquantaine. C’était en extérieur, vers le milieu d’après midi. Ou alors peut-être que c’était le printemps, je me souviens plus trop. Il y avait un micro devant les tables à manger, un micro de la taille d’un petit bonhomme. Les enfants comme moi avaient le droit de dire des trucs à ce micro, ce qu’ils voulaient. Moi j’avais pas envie de le faire, je trouvais ça trop nul et ringard, à se faire applaudir que par des vieux. Mais mes parents ont insisté et mes copains de jeux m’ont invités à faire comme eux. Alors je me rappelle avoir été devant ce micro. J’ai chanté. Ce que je ne me rappelle pas, c’est de ne pas avoir lâché le micro et d’avoir continué à chanter mes chansons apprises par cœur à l’école pendant un bon quart d’heure.
Après ça, mon père s’est moqué de moi. Il m’a même fait croire, un jour où je lui posais trop de questions sur ce que contenait le courrier qu’il était en train de lire, que c’était une demande d’autorisation pour écrire un article de presse qui paraîtrait dans le journal sur ma magnifique prestation musicale qui les avait époustouflé lors de la fête de la dernière fois. Mais que bien sur, il allait refuser. Et moi j’étais trop dégoûtée de voir ma carrière de star s’écourter de la sorte à cause d’un père incompétent. Ha là là, c’est tellement plus palpitant d’être enfant.
6. D’ailleurs, enfant, je ne mentais jamais. Parce que je ne faisais pratiquement jamais de bêtises volontairement, donc je n’avais pas de raisons de. Je me souviens lorsque je restais quelques semaines chez mes grands-parents du côté de ma mère pendant les vacances d’été. C’est vieux ça aussi. Il y avait Grisou ce chaton tout bébé, tout nouveau dans la campagne. Je rentrais de balade et je le vis dans le couloir, sur l’étagère, en train de slalomer entre les verres à pied. Je savais que ça allait mal tourner alors je lui disais de descendre, mais bon évidemment, il m’écoutait pas. Quand ce qui devait arriver arriva et que les bouts de verre se répandirent partout sur le carrelage, mon grand-père choisit son moment pour descendre et me réprimander pour ma bêtise. J’avais beau lui dire « c’est pas moi, c’est Grisou ! », il ne faisait que répondre « Et moi je suis la reine d’Angleterre ! ». Il me regardait, non pas fâché mais plutôt déçu en m’expliquant « c’est pas bien de mentir à son grand père tu sais », il disait qu’il n’allait pas me gronder si j’avouais ma faute. Mais ce n’était pas moi, je n’allais pas avouer quelque chose dont je n’étais pas coupable, parce qu’à ce moment là, ça, ce serait mentir.
Papi ne m’a jamais cru. Et moi, ce fut la première fois qu’on me traita de menteuse.
(ça m’a marqué, la preuve !)
Je refile ce petit jeu du tag à ceux qui ne l’ont pas fait et qui à ma connaissance n’ont pas encore été sollicités, c’est à dire Nolita, Eliath, Malabar, Manzin, Passionnée-par-les-rêves, et Aubes.
Ce fut long et éprouvant.
Commentaires :
Re:
J'avoue que j'ai quand même une bonne mémoire pour les vieux vieux trucs. Si je cherche un peu, je peux t'en ressortir plein, j'ai pas vraiment de passage où il y a un blanc, j'arrive à me repérer grâce à ma scolarité en fait. Je me souviens même parfois de certains rêves que je faisais quand j'étais petite! Mais je crois que c'est en partie parce que je suis gauchère...
Mais les parents se souviennent pas des mêmes choses, et du coup ça alimente encore plus le passé de l'enfance. Des fois tu dois te marrer à écouter ce qu'ils ont à dire sur toi quand t'étais petite!
ecilora
Imaginer Dine, petite fille, ça fait sourire. Et je reste assez admirative parce que mon enfance, c'est comme une grosse parenthèse. Je n'arrive jamais à savoir si les souvenirs sont les miens ou ceux qu'on m'en a racontée.
Moi, on m'a juste dit que je me roulais par terre le jour de ma rentrée en maternelle parce que y avait pas de place pour moi. Et que quand je suis passée des petits suisses au yaourt, je trouvais ça si étrange de ne plus avoir le même nombre de pots que j'ai réclamée à ma grand-mère un deuxième yaourt...
Long et éprouvant... Je te le fais pas dire! Mais je crois que ça l'a été pour tout le monde! ;)