Ecrit le 21.11.07 à 01h00
As, revient. C’est trop dur sans toi. Les jours de semaine sont vraiment pas marrant quand je ne t’ai pas de mon côté du lit, ta peau toute douce dans laquelle m’enfouir et soupirer. Je m’ennuie. Je compte les jours jusqu’à vendredi. Et j’essaye d’arrêter le temps à dimanche. Je me sens faible et chancelante quand je sens mes yeux vagabonder ailleurs, mon cœur penser à ces autres. Si faible. C’est la cause à ton absence. Puisqu’il n’y a que sur elle que je peux me déculpabiliser…
Raaah tu me manques. Le téléphone c’est nul. C’est bidon.
J’en ai marre de ne pas t’aimer comme il faut. Je ne voudrais que ton nom dans ma tête, en écho. Et quand tu m’appellerais, je pourrais visualiser ton visage sonore avec enthousiasme et me contenter de ça. Je nous trouve nuls quand on n’est pas ensemble. Dénués d’intérêt. Mais j’ai le droit de me plaindre de rien. Tu m’aimes tellement que ça n’aurait pas de sens. Quand j’ai envie de tes bras, tu ne rechignes jamais. C’est comme si, au fond, tu attendais que je le fasse. Comme si tu avais autant envie que moi. Autant. Notre tendresse elle est si partagée que ça en devient agaçant d’harmonie.
Aujourd’hui, il y a quelque chose qui fait que je me sens mal en moi.
Mais quand tu es là, soudain, ce n’est plus très grave.
Je me sens faible de ne devoir compter que sur toi. Faible de placer ma délivrance dans tes efforts. Je ne veux pas juste me sentir aimée, je veux te le rendre. Et tant pis si je ne crois pas en quelque chose de grand. Il y a quand même Blond dans ma vie et tant qu’il y restera, ce sera dur de décoller. Mais bon. Peut-être qu’un jour ça passera.
Et alors, je pleurerai beaucoup beaucoup. Et tu sècheras mes larmes quand tu auras compris. Et peut-être que. Peut-être que je verrai plus grand. Peut-être que je me projetterai avec toi dans un avenir serein.
Pour l’instant, je ne vois que le présent.
Et je compte jusqu’à vendredi….