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L'incompréhension de tout ce qui se trame en moi
--> Bordel, obsessions oniriques etc...

Ecrit le 18.04.08 à 23h10

Blond ne viendra pas, le 3 mai. Il est en Angleterre à ce qu’il parait.
C’est Truc qui m’a mise au courant. Il a rajouté :
-« Et pour ta santé mentale, c’est mieux comme ça, non ? »


Je ne comprends pas ce qui cloche dans mon cerveau.Y’a vraiment un bug quelque part. Ce n’est même plus drôle avec le temps… C’est en train de devenir totalement désuet, hors propos. J’ai même envie de dire merde. Comme si mon cœur n’entendait pas ce que je ressens. Qu’il s’en foutait. Qu’il faisait son petit chemin de vie sans mon accord, sans même m’en tenir deux mots. Genre assis toi et subis.

Je rêve de lui tous les soirs. Même pendant les siestes. Ca n’a aucun sens. C’est du passé, tout ça, c’est fini les prises de tête à son sujet.
Et pourtant.
Depuis que je ne suis plus avec As, je me remets à rêver. A être poursuivie par son visage, mon imaginaire s’extasie. Il jubile, même. Ca faisait si longtemps qu’il attendait ce moment. Celui où je me retrouverais seule, et personne pour compenser. Personne pour nier les faits, ni l’amour qui m’empoigne depuis le tout début. Il me secoue en faisant tomber des parcelles que j’aurais voulu offrir à la bonne personne.
Blond, c’est fini ! Lâche moi ! Lâche mes songes, je t’en supplie. Arrête cette torture atroce, ça fait déjà 3 ans. Bientôt. Je t’avais oublié, merde.
Je t’avais…

Et cette putain d'impression que rien ne s'est jamais vraiment coupé en moi.
Pourquoi est-ce que je t’aime autant ?

Je ne sais plus quoi faire. Je me sens totalement perdue. J’y pensais plus, je te le jure, j’avais plein d’autres choses en tête que toi. Et voilà, j’ai envie de pleurer.
J’y pensais pas, promis. C’est vrai. J’y pensais pas. Ca y perdait de l’intérêt jour après jour. J’avais même plus envie, je t’assure. Aujourd’hui ça n’a pas changé.
Et c’est ce qui fait encore plus mal.
L’incompréhension de tout ce qui se trame en moi.

J’ai envie de crier POURQUOI !?
Pourquoi encore ? Pourquoi maintenant ?
Maintenant que tu es si loin….

J’en ai rien à faire autant que toi. Je veux vivre ma vie. Je veux que tu me foutes la paix, que tu me laisses tranquille.
Mais voilà, je ne parle qu’à un fantôme. Tu n’existes pas. Tu ne figures que dans mes rêves. Les seuls qui ont réussi à te trouver une place. Mais il y en a tellement d’autres qui peuvent la prendre. Pourquoi ne la prennent-ils pas ? Qu’est-ce qu’ils attendent ? Que je me tape la tête contre les murs et me force moi-même à tout effacer ? Je vais finir par attraper un bistouri et séparer ton nom de mon crâne. Par la force s’il le faut.

Parce que je ne peux plus endurer. Je ne m’en sens plus capable.
Je suis seule aujourd’hui. Et je n’ai plus aucun espoir à faire flamber. Tu sais, pour passer le temps. Dis…. C’est à cause de ma promesse, c’est ça ? De mes intimes convictions ?
Tu es l’homme de ma vie.
J’arrive même plus moi-même à y croire, alors à quoi bon. Souffrir en vain, sans comprendre pourquoi ça ne passe pas. Et tout ça, dans le silence. Parce que personne ne sait à quel point. Pas même moi.

La preuve.


Ecrit par Dine, le Samedi 31 Mai 2008, 20:25 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Delirium-Tremens
Delirium-Tremens
31-05-08 à 20:49

Je sais pas si mon expérience s'applique à tout le monde, mais peut être que ça peut t'éclairer. Moi je crois qu'on est obligés de penser à quelqu'un tout le temps. Quand c'est pas à nous c'est à nos proches, et quand c'est plus au copain actuel c'est à l'ex... Comme si ton cerveau avait besoin de penser, rêver de quelqu'un... C'est peut-être juste neurologique, biologique, chimique...


 
MangakaDine
MangakaDine
31-05-08 à 21:54

Re:

Peut-être. C'est une théorie intéressante.

Tu sais, moi ça me dérange pas de penser à quelqu'un, au contraire même.
J'aurais juste voulu que ce soit de quelqu'un d'autre. Un peu comme pour me montrer que j'ai réussi à changer depuis, évoluer. Mais non, ça me rappelle le contraire. J'en suis là. Toujours là. Au même endroit, à penser encore à ce type sans que je le veuille. C'est ça qui est bizarre. J'aurais des millions d'autres choses à penser. D'autres Ils.
La journée ça va bien. Mais la nuit...