Super meilleure pote rêve d'être un tout autre genre d'héroïne
--> Allez savoir...
Ecrit le 12.06.08 à 16h00
C'est bizarre. C'était mon dernier jour d'examens.
Qu'est-ce que je vais faire, maintenant? Où vais-je aller là, tout de suite?
J'ai appelé Eden.
J'étais seule sur une chaise, je voyais les gens partir un à un. Y'avait le soleil qui me cramait les yeux et mon portable dans les mains depuis bien cinq minutes. Il a décroché. Pour une fois. Et voilà.
On part en Italie.
Je crois que ça se rapproche de jours en jours. Je lui ai dit à Eden, pas de faux espoir, pas le droit de se défiler. Si c'est oui, c'est oui jusqu'au bout.
Et pour le reste....
....je crois que c'est mort, hein.
Ou alors c'est pas sérieux.
Tant pis. Je serai sa super meilleure pote, pour ne pas changer des bonnes vieilles habitudes. Ca finit toujours comme ça, de toutes façons. Et puis j'en chercherai un autre. Et rebelote. C'est pas grave. Je me résous. Je plie. Je suis résignée à laisser tomber. Je ne m'accroche pas. Si je vais dans le sens contraire du vent, je relâche tout et me laisse aller. Je ne veux plus souffrir inutilement, il faut juste que j'accepte. Les choses viennent à moi et se retirent. Je ne les retiens plus. Ce n'est pas dans mes cordes. Moi je ne suis rien de plus qu'une profiteuse. Je profite de la vie et de ce qui s'offre à moi. Et si on ne m'offre pas alors, pas de caprice. C'est comme ça. Y'en aura d'autres.
Y'en aura toujours.
C'est juste que parfois, ça…
Non, rien.
C'est bizarre. C'était mon dernier jour d'examens.
Qu'est-ce que je vais faire, maintenant? Où vais-je aller là, tout de suite?
J'ai appelé Eden.
J'étais seule sur une chaise, je voyais les gens partir un à un. Y'avait le soleil qui me cramait les yeux et mon portable dans les mains depuis bien cinq minutes. Il a décroché. Pour une fois. Et voilà.
On part en Italie.
Je crois que ça se rapproche de jours en jours. Je lui ai dit à Eden, pas de faux espoir, pas le droit de se défiler. Si c'est oui, c'est oui jusqu'au bout.
Et pour le reste....
....je crois que c'est mort, hein.
Ou alors c'est pas sérieux.
Tant pis. Je serai sa super meilleure pote, pour ne pas changer des bonnes vieilles habitudes. Ca finit toujours comme ça, de toutes façons. Et puis j'en chercherai un autre. Et rebelote. C'est pas grave. Je me résous. Je plie. Je suis résignée à laisser tomber. Je ne m'accroche pas. Si je vais dans le sens contraire du vent, je relâche tout et me laisse aller. Je ne veux plus souffrir inutilement, il faut juste que j'accepte. Les choses viennent à moi et se retirent. Je ne les retiens plus. Ce n'est pas dans mes cordes. Moi je ne suis rien de plus qu'une profiteuse. Je profite de la vie et de ce qui s'offre à moi. Et si on ne m'offre pas alors, pas de caprice. C'est comme ça. Y'en aura d'autres.
Y'en aura toujours.
C'est juste que parfois, ça…
Non, rien.
Commentaires :
Re:
Non, amis, c'est pas ça. Amis pour moi rime avec confiance.
Je dis juste que, peu importe le statut de la personne en face et de la relation, on n'a aucun droit de propriété (sauf dans un cas familial, je m'interroge encore...). On n'a pas le droit de retenir les gens, même si on les aime. Il faut accepter d'être arraché à de belles personnes, mais ce n'est peut-être que pour en retrouver de plus belles encore par la suite. Là aussi, il faut faire confiance à la vie. Se dire, si je le perds aujourd'hui, je ne perds pas tout. Puisqu'on me donne ce dont je peux avoir besoin en temps voulu.
(avis personnel, bien sur)
Le mieux serait de ne pas sentir "l'arrachement". Si on ne s'accroche pas, alors on peut facilement glisser d'un passage de vie à un autre. On peut aimer sans garder d'attachements.
Après, c'est tellement plus facile à écrire qu'à réaliser.
Si je suis une plage, alors je me verrai tel un grain de sable entouré de million d'autres grains de sables similaires. Et alors, au gré des vagues, au gré des pieds qui viennent me fouler, je pourrai voyager. En tant que grain de sable, je devrais accepter de cotoyer d'autres grains de sables et d'en être séparé par un simple coup de vent un peu brutal. Je devrai accepter d'être mouillé, foulé, poussé, enfoncé, extrait. Parce que c'est ce qui me permettrait de découvrir ma vie et de la vivre différemment. Parce que grace à toute ces épreuves, je pourrais aller d'un bout de la Terre à un autre. Et je verrai alors plus d'horizons que quiconque s'accroche vivement à son voisin grain de sable.
Je dis juste que, peu importe le statut de la personne en face et de la relation, on n'a aucun droit de propriété (sauf dans un cas familial, je m'interroge encore...). On n'a pas le droit de retenir les gens, même si on les aime. Il faut accepter d'être arraché à de belles personnes, mais ce n'est peut-être que pour en retrouver de plus belles encore par la suite. Là aussi, il faut faire confiance à la vie. Se dire, si je le perds aujourd'hui, je ne perds pas tout. Puisqu'on me donne ce dont je peux avoir besoin en temps voulu.
(avis personnel, bien sur)
Le mieux serait de ne pas sentir "l'arrachement". Si on ne s'accroche pas, alors on peut facilement glisser d'un passage de vie à un autre. On peut aimer sans garder d'attachements.
Après, c'est tellement plus facile à écrire qu'à réaliser.
Si je suis une plage, alors je me verrai tel un grain de sable entouré de million d'autres grains de sables similaires. Et alors, au gré des vagues, au gré des pieds qui viennent me fouler, je pourrai voyager. En tant que grain de sable, je devrais accepter de cotoyer d'autres grains de sables et d'en être séparé par un simple coup de vent un peu brutal. Je devrai accepter d'être mouillé, foulé, poussé, enfoncé, extrait. Parce que c'est ce qui me permettrait de découvrir ma vie et de la vivre différemment. Parce que grace à toute ces épreuves, je pourrais aller d'un bout de la Terre à un autre. Et je verrai alors plus d'horizons que quiconque s'accroche vivement à son voisin grain de sable.
Re:
Je suis d'accord avec ton avis personnel :)
Il est vrai que si l'on ne s'attache pas, alors on ne souffre pas (ou moins en tout cas), mais tu sais très bien (comme moi et comme beaucoup) que c'est très difficile à réaliser en pratique. Quand on aime, l'attachement se fait naturellement, alors quand on est amené à se séparer, une douleur due à ce déchirement survient elle aussi naturellement...
Pourtant, ne plus aimer pour ne plus souffrir n'est pas à mon sens la solution.
Il faut alors accepter cet état de fait, et préférer garder en soi le meilleur du vécu pour ne pas rester focalisé sur l'arrachement et le manque. (oui oui, là aussi c'est plus facile à écrire...)
J'aime bien cette image du grain de sable, c'est une belle philosophie de vie.
:)
Il est vrai que si l'on ne s'attache pas, alors on ne souffre pas (ou moins en tout cas), mais tu sais très bien (comme moi et comme beaucoup) que c'est très difficile à réaliser en pratique. Quand on aime, l'attachement se fait naturellement, alors quand on est amené à se séparer, une douleur due à ce déchirement survient elle aussi naturellement...
Pourtant, ne plus aimer pour ne plus souffrir n'est pas à mon sens la solution.
Il faut alors accepter cet état de fait, et préférer garder en soi le meilleur du vécu pour ne pas rester focalisé sur l'arrachement et le manque. (oui oui, là aussi c'est plus facile à écrire...)
J'aime bien cette image du grain de sable, c'est une belle philosophie de vie.
:)
J'ai oublié de me loguer, oui, je suis un boulet...
21-08-08
à 02:08
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&data=live&police=bonshommes&option=transparence+link&lng=fr&width=6)
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adagio
Une image que tu décris m'a fait penser à des vagues qui vont et viennent sur la plage ; ce serait ça alors pour l'instant tes rapports avec eux ? mais dans ce cas c'est toi la plage, et là, moi je dis qu'un jour un s'arrêtera sur toi et restera dans ta chaleur lumineuse. Il n'y a pas que des vagues venant du large qui se baladent sur une plage, le meilleur peut venir de l'autre côté, là où tu ne l'attends pas.
Mais je comprends qu'en attendant, parfois c'est juste que ça semble long quoi...
Ne laisse pas tout tomber en tout cas ! Oui, profite de la vie.
:)