Oublier les nuances
--> Manquer d'espace
Je suis la pluie. The rain.
Pour lui, je suis comme l'eau qui vient tout nettoyer sur son passage, laver les mauvaises pensées.
Moi je voudrais juste être quelqu'un. Que l'on puisse aussi tenir compte de ce que je pense et ressens. Quelqu'un qui lui aussi aurait besoin d'être lavé.
Je me sens sale. Ou plutôt, je ne me sens pas propre.
J'aurais voulu savoir où j'en suis. Mais à la place, j'ai envie de partir loin, visiter du pays. Me lever tôt le matin et faire quelque chose de mes journées. Me sentir vivre sous le soleil.
Je n'arrive même pas à raconter, ni à prononcer son nom. Les mots s'entassent et se pressent contre les parois de mon cerveau, s'accumulent jusqu'en bas du ventre et se nouent entre eux. Je suis nouée. Attachée à cette part d'iréel qu'a le voyage.
Parfois, c'est plus clair. Ca dépend des jours. Il y a des nuits où je suis émue à en pleurer. D'autres où je suis émue à en pleurer. C'est juste la raison qui change. Je ne veux pas rentrer à la maison, mais je ne me sens pas chez moi, nulle part. Je parle en anglais, et le quart de mes idées est retranscrit dans un langage simpliste et simplifié. A choisir entre le bleu et le rouge, je voudrais le violet.
Je voudrais chanter dans la nuit.
Et voir la mer à Rimini. Le parc de l'année dernière, où l'on avait manqué de s'embrasser. Ca m'a foutu des papillons partout. Je veux lui. Je veux lui.
Il n'existe pas.
Il n'est qu'à Bologne et uniquement là. C'est un monde parallèle à mes envies. Mais qu'est-ce que je veux vraiment?
Moi je voudrais juste être quelqu'un, je crois.
Quelqu'un qui respire l'air qu'on lui donne, en même temps que les autres.
Quelqu'un qui se sente chez lui quelque part.
Pour lui, je suis comme l'eau qui vient tout nettoyer sur son passage, laver les mauvaises pensées.
Moi je voudrais juste être quelqu'un. Que l'on puisse aussi tenir compte de ce que je pense et ressens. Quelqu'un qui lui aussi aurait besoin d'être lavé.
Je me sens sale. Ou plutôt, je ne me sens pas propre.
J'aurais voulu savoir où j'en suis. Mais à la place, j'ai envie de partir loin, visiter du pays. Me lever tôt le matin et faire quelque chose de mes journées. Me sentir vivre sous le soleil.
Je n'arrive même pas à raconter, ni à prononcer son nom. Les mots s'entassent et se pressent contre les parois de mon cerveau, s'accumulent jusqu'en bas du ventre et se nouent entre eux. Je suis nouée. Attachée à cette part d'iréel qu'a le voyage.
Parfois, c'est plus clair. Ca dépend des jours. Il y a des nuits où je suis émue à en pleurer. D'autres où je suis émue à en pleurer. C'est juste la raison qui change. Je ne veux pas rentrer à la maison, mais je ne me sens pas chez moi, nulle part. Je parle en anglais, et le quart de mes idées est retranscrit dans un langage simpliste et simplifié. A choisir entre le bleu et le rouge, je voudrais le violet.
Je voudrais chanter dans la nuit.
Et voir la mer à Rimini. Le parc de l'année dernière, où l'on avait manqué de s'embrasser. Ca m'a foutu des papillons partout. Je veux lui. Je veux lui.
Il n'existe pas.
Il n'est qu'à Bologne et uniquement là. C'est un monde parallèle à mes envies. Mais qu'est-ce que je veux vraiment?
Moi je voudrais juste être quelqu'un, je crois.
Quelqu'un qui respire l'air qu'on lui donne, en même temps que les autres.
Quelqu'un qui se sente chez lui quelque part.
Commentaires :
Re:
Je pense que se sentir chez soi, ça peut juste être dans l'air, dans nos yeux ou nos oreilles, ça parcoure nos sens et nous met en confiance. D'autres fois, se sentir chez soi, c'est juste être avec la bonne personne.
Je suis contente que mes phrases puissent résonner jusqu'à toi. Ca veut alors dire que chacun peut parvenir à s'y reconnaitre, même si ce qu'il vit est fondamentalement différent.
Bisous!
Je suis contente que mes phrases puissent résonner jusqu'à toi. Ca veut alors dire que chacun peut parvenir à s'y reconnaitre, même si ce qu'il vit est fondamentalement différent.
Bisous!
Tu sais quoi Dine? En fait, c'est juste difficile d'aligner les mots quand ces derniers-là, on les a pensés il n'y a pas si longtemps. je jongle sur le site de la sncf en déclinant horaires et destinations. Mais rien n'est encore joué. "Mais qu'est-ce que je veux vraiment?"
Je pense à toi. Et je ne sais même pas où est Rimini...
BzOo
Je pense à toi. Et je ne sais même pas où est Rimini...
BzOo
Re:
"En fait, c'est juste difficile d'aligner les mots quand ces derniers-là, on les a pensés il n'y a pas si longtemps." Moi, ce qui est dur, c'est de les exposer aux autres. Parce qu'ils sont encore trop intérieurs pour être dévoilés, peut-être.
Sinon finalement je n'ai pas fait un tour à Rimini mais à Florence!
Et heu...je crois que j'ai fait le bon choix!
RROoo Beesiou
Sinon finalement je n'ai pas fait un tour à Rimini mais à Florence!
Et heu...je crois que j'ai fait le bon choix!
RROoo Beesiou
Faut que je te parle...
J'abhorre une seule chose: Ne pas repondre au commentaires de ses amis virtuels. Sorry. T'as posté un autre article, donc t'es pas en vacances.
Ecoute, ce n'est pas grave. Je ne ferai plus de comments c tout. Déjà que là plupart du temps tu poste des écritures à un mois d'intervalle, comprends, ce n'est pas facile de te suivre. Enfin pour moi. (je pense pour les autres non plus.) Cela ne change en rien l'estime que je te porte. J'adore te lire même en 'décalage'. Même si c chiante.
Bien à toi
Bri.
Re: Faut que je te parle...
Bri, tu pourras le voir dans tous les anciens articles, je réponds TOUJOURS aux commentaires.
Si je n'ai pas répondu tout de suite aux deux précédents textes, c'est parce que je viens à peine de rentrer de vacances avec 13 heures de trajets dans la tronche. J'ai posté un nouvel article, mais il était déjà écrit donc ça ne me m'a pas demandé un effort excessif. En revanche, mes commentaires, je les soigne. Je ne réponds pas juste pour répondre, ou juste par politesse. J'essaie toujours de faire au mieux. C'est pourquoi j'ai préféré répondre plus tard, là où j'aurais été disponible, où j'aurais eu la tête à ça. Ce sera donc soit demain, soit le jour d'après.
Je ne pensais pas avoir à être jugée de la sorte.
Si je n'ai pas répondu tout de suite aux deux précédents textes, c'est parce que je viens à peine de rentrer de vacances avec 13 heures de trajets dans la tronche. J'ai posté un nouvel article, mais il était déjà écrit donc ça ne me m'a pas demandé un effort excessif. En revanche, mes commentaires, je les soigne. Je ne réponds pas juste pour répondre, ou juste par politesse. J'essaie toujours de faire au mieux. C'est pourquoi j'ai préféré répondre plus tard, là où j'aurais été disponible, où j'aurais eu la tête à ça. Ce sera donc soit demain, soit le jour d'après.
Je ne pensais pas avoir à être jugée de la sorte.
Re: Faut que je te parle...
Ok, mais je ne te juge pas. Bien au contraîre si j'ai laissé ce comment, c parce que j'aime te lire. Bien, tu m'a expliqué tes raisons. Je comprends mieux.
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=dine&data=live&police=bonshommes&option=transparence+link&lng=fr&width=6)
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brigetjones30
Très belle article chère Dine. Beaucoup de mots(phrases) expriment mes sentiments aussi et ou je me réconnais. >Quelqu'un qui se sente chez lui quelque part. Ca va venir, j'y arrive tout doucement après des années de recherche. Patience.
Bonne ouikend ma Belle!!!:)) Kissous!