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Bonsoir et va te faire foutre
--> Formule de convenance pour un sérieux connard
Ecrit le 22.06.08 à 20h45
Quel gâchis. Toutes ces larmes pour ce bel enfoiré. Il le mérite pas, c’est sûr. M’avoir laissée en plan la veille du départ, quel sale con. J’ai encore du mal à y croire, une semaine entière sans avoir de nouvelles, et la seule fois où il décroche,
c’est pour lancer un :
-« Mais arrêtez de me faire chier bordel ! »
Arrêtez quoi ? Putain on part demain !

Enfin, non.
On part plus, j’imagine.
C’est pas comme si j’attendais ce voyage depuis un an. Pas comme si je l’avais bien prévenu que ça me tenait particulièrement à cœur et que s’il disait oui, il s’engageait à pas me laisser en plan comme une merde. Qu’il prenait peut-être la place de quelqu’un d’autre et qu’il fallait donc être un tant soit peu sérieux. Je suis vraiment abasourdie. Faire cela de cette manière. Il aurait pu me trouver une excuse des plus bidons que je lui en aurais moins voulu. Il aurait même pu me dire qu’il n’avait plus envie, qu’il ne se sentait pas.
Mais qu’il ne dise rien.

Qu’il ne dise rien de plus que rien, ça me reste en travers de la gorge. Ca me fait pleurer devant tous ces gens qui n’ont rien à voir avec le contexte, mais qui me regardent avec un air ultra compatissant qui me donne la gerbe. Quelle conne j’ai été d’avoir pu croire en lui. Quelle conne je suis à vouloir donner ma confiance au premier venu. Je ne retiens jamais la leçon.

Je me sens trahie au plus profond de moi. J’ai l’impression que l’on n’essaye jamais de se mettre à ma place. De savoir ce que je pourrais ressentir si on agissait envers moi de la sorte.
Mais je suis sure qu’il va trouver un moyen de me faire culpabiliser, de le placer en victime. Et je lui pardonnerai, parce que je n’en veux véritablement à personne. Et il recommencera. Car il aura vu que c’est facile de me faire souffrir, et qu’il n’en subit aucune représailles. Que c’est limite moi qui viendrais m’excuser d’avoir pu penser qu’il avait abusé de ma confiance. Parce que je suis comme ça. Trop bonne trop conne.

Alors j’ai profité de cette colère qui montait en moi pour lui dire d’aller se faire foutre.
Petite insulte qui signait mon texto hargneux de 6 messages.
A la seule différence que j’assumerai mes paroles et leurs conséquences sur lui et moi.

Ecrit par Dine, le Mardi 29 Juillet 2008, 23:31 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

stupidchick
stupidchick
30-07-08 à 21:01

j'aime bien le titre

 
MangakaDine
MangakaDine
13-08-08 à 03:37

Re:

Ca ne m'étonne pas.  ;)

 
ecilora
ecilora
30-07-08 à 21:09

J'ai envie de dire Quel goujat! Parce que je l'ai lu aujourd'hui ce mot et qu'il m'a fait sourire.
Est-ce Eden ou n'est-ce pas qui s'est décommandé? A vrai dire ce n'est aps trop important. Mais ces désistements de dernières minutes. A la veille du départ. A la veille d'un repas ou autre, il y a des raisons de.
Profiter de la colère. Et le regretter presque immédiatement. Mais au moins, au moins c'est dit.

BzOo

 
MangakaDine
MangakaDine
13-08-08 à 03:58

Re:

Je dirai même quel gougnafier! Quel felon! (insultes préférées)

Tu me fais me rendre compte que je n'ai pas mentionné de nom. Après tout, peu importe qui c'est, c'est son acte qui est important. C'est ce qu'il n'a pas fait.
Alors, au lieu de ne pas faire moi non plus, oui, j'ai profité de ma colère. Pour que cet instant ne soit pas marqué par rien, pour qu'il comprenne que même s'il n'a rien fait, ça a compté, ça a surtout compté à cause de ça. Parce que merde, ne rien dire, c'est consentir. Même s'il faut se forcer un peu.

Zoubida.