C'est souvent comme ça
--> On est loin on y pense
Voilà, j'y suis.
C'est marrant, dès qu'on a la possibilité de partir, il se passe quelque chose qui nous donne envie de rester. C'est souvent comme ça. Comme aujourd'hui aussi, avec Gemey. Quel réel choix a-t-on? Le retenir avec ses bras, c'est comme s'il glissait sur une surface plane. Esquisser un sourire, ce n'est pas grave (tant pis ce n'est pas grave) après tout, c'est souvent comme ça. Mais sous la pluie, ça me rappelle de bons moments. Pas forcément avec les mêmes. Etre aussi trempés l'un que l'autre et faire des trucs insensés, parce que c'est pas comme d'habitude. C'est le tonnerre et l'envie de se blottir contre quelqu'un.
Mais j'ai compris. Pourquoi ça se passait aussi bien à chaque fois. Pourquoi on est toujours aussi content de se voir, même si se sont des bribes d"instants et de longs silences qui nous séparent la plupart du temps qui reste. Je l'ai entendue récemment cette phrase qui m'a choquée, mais qui résume plutôt bien certaines situations.
"Quand les gens ne sont pas là, ils n'existent pas."
C'est souvent comme ça, oui.
Alors nous, on est comme des cons à se balancer pour les attirer encore un peu alors que. On n'existe plus, déjà. A quoi ça sert de penser aux gens. A quoi ça sert les "ça m'avait manqué" ou "ça me fait plaisir de te voir", ce n'est qu'un instant. Un instant qui s'entrechoque avec la réalité de l'absence et du vide ultérieur. Parce que les choses n'existent pas quand elles ne sont pas vécues par nous mêmes, c'est ça? Ce doit être ça. Souvent.
Alors merde.
J'y arrive pas. Me l'enlever de la tête, mais comment ils font? Je peux utiliser une multitude de substituts, il me suffit d'une seconde d'égarement pour. Repenser à ses gestes, à sa peau qui colle à la mienne, ses draps, ses mots surréalistes mais ancrés d'une profonde tendresse, surréaliste elle aussi. Et tous ces non-dits, ces revers de l'ambiguïté apparente mais niée puis justifiée par des phrases comme.
"Quand les gens ne sont pas là, ils n'existent pas."
Que c'est frustrant de se sentir invisible aux yeux de celui qui nous habite. Qui nous habille l'intérieur. Et tous ces souvenirs balayés par des théories à la con et le moi qui l'emporte. Certes. Faisons comme bon nous semble et profitons de l'instant présent sans nous poser de réelle question.
Bon d'accord.
Et maintenant?
Maintenant je pense à toi alors que j'ai la tête ailleurs. Maintenant ton affection innocente se transforme et se répercute sur mon quotidien. Maintenant je vis avec les autres sans pouvoir m'empêcher de me projeter. Avec toi. Mon ami autoproclamé. Parce "qu'on a depuis longtemps dépassé le stade de l'ambiguïté" bien sur. J'imagine de ce fait que toi tu sais où on en est. Parce que moi je vois pas. Si on a dépassé cette étape alors on est bien censé être quelque part. De quel côté?
Explique moi, s'il te plait.
Tu n'es pas en train de me prendre pour la gentille conne compréhensive, t'es sur?
A moins que...tu sois en train de tomber amoureux?
Ne gaspille pas ma patience. Je ne te regarderai pas indéfiniment vasciller d'un côté à l'autre.
Et non, je ne suis pas gentille. Pas avec ceux qui m'oublient quand ils ne me voient pas.
Parce que moi....je n'oublie rien. Je t'ai, là.
Tu me manques.
C'est souvent comme ça.
C'est marrant, dès qu'on a la possibilité de partir, il se passe quelque chose qui nous donne envie de rester. C'est souvent comme ça. Comme aujourd'hui aussi, avec Gemey. Quel réel choix a-t-on? Le retenir avec ses bras, c'est comme s'il glissait sur une surface plane. Esquisser un sourire, ce n'est pas grave (tant pis ce n'est pas grave) après tout, c'est souvent comme ça. Mais sous la pluie, ça me rappelle de bons moments. Pas forcément avec les mêmes. Etre aussi trempés l'un que l'autre et faire des trucs insensés, parce que c'est pas comme d'habitude. C'est le tonnerre et l'envie de se blottir contre quelqu'un.
Mais j'ai compris. Pourquoi ça se passait aussi bien à chaque fois. Pourquoi on est toujours aussi content de se voir, même si se sont des bribes d"instants et de longs silences qui nous séparent la plupart du temps qui reste. Je l'ai entendue récemment cette phrase qui m'a choquée, mais qui résume plutôt bien certaines situations.
"Quand les gens ne sont pas là, ils n'existent pas."
C'est souvent comme ça, oui.
Alors nous, on est comme des cons à se balancer pour les attirer encore un peu alors que. On n'existe plus, déjà. A quoi ça sert de penser aux gens. A quoi ça sert les "ça m'avait manqué" ou "ça me fait plaisir de te voir", ce n'est qu'un instant. Un instant qui s'entrechoque avec la réalité de l'absence et du vide ultérieur. Parce que les choses n'existent pas quand elles ne sont pas vécues par nous mêmes, c'est ça? Ce doit être ça. Souvent.
Alors merde.
J'y arrive pas. Me l'enlever de la tête, mais comment ils font? Je peux utiliser une multitude de substituts, il me suffit d'une seconde d'égarement pour. Repenser à ses gestes, à sa peau qui colle à la mienne, ses draps, ses mots surréalistes mais ancrés d'une profonde tendresse, surréaliste elle aussi. Et tous ces non-dits, ces revers de l'ambiguïté apparente mais niée puis justifiée par des phrases comme.
"Quand les gens ne sont pas là, ils n'existent pas."
Que c'est frustrant de se sentir invisible aux yeux de celui qui nous habite. Qui nous habille l'intérieur. Et tous ces souvenirs balayés par des théories à la con et le moi qui l'emporte. Certes. Faisons comme bon nous semble et profitons de l'instant présent sans nous poser de réelle question.
Bon d'accord.
Et maintenant?
Maintenant je pense à toi alors que j'ai la tête ailleurs. Maintenant ton affection innocente se transforme et se répercute sur mon quotidien. Maintenant je vis avec les autres sans pouvoir m'empêcher de me projeter. Avec toi. Mon ami autoproclamé. Parce "qu'on a depuis longtemps dépassé le stade de l'ambiguïté" bien sur. J'imagine de ce fait que toi tu sais où on en est. Parce que moi je vois pas. Si on a dépassé cette étape alors on est bien censé être quelque part. De quel côté?
Explique moi, s'il te plait.
Tu n'es pas en train de me prendre pour la gentille conne compréhensive, t'es sur?
A moins que...tu sois en train de tomber amoureux?
Ne gaspille pas ma patience. Je ne te regarderai pas indéfiniment vasciller d'un côté à l'autre.
Et non, je ne suis pas gentille. Pas avec ceux qui m'oublient quand ils ne me voient pas.
Parce que moi....je n'oublie rien. Je t'ai, là.
Tu me manques.
C'est souvent comme ça.
Commentaires :
Re:
C'est peut-être que toi et moi on aime bien se pencher sur les petits détails sans importance, moments d'une vie. Et forcément si on s'y penche, c'est pour arriver à se les représenter par la suite, encore une fois, et encore....
Heureusement que la musique.
Heureusement que la musique.
je ne sais pas si je te comprends, mais je comprends. ça résonne même étrangement avec mes pensées.
le pire c'est les gens qui sont là même quand ils n'y sont pas.
et que rien n'est innocent finalement.
bisous
le pire c'est les gens qui sont là même quand ils n'y sont pas.
et que rien n'est innocent finalement.
bisous
Re:
Je ne sais pas si je te comprends, mais je comprends. Tiens, ça m'arrive souvent sur ton joueb, ça.
Le pire, c'est les gens qui ne sont pas là même quand ils sont là.
Le pire, c'est les gens qui ne sont pas là même quand ils sont là.
Re:
oui finalement c'est toi qui as raison.
(je suis malheureuuuuuuse...)
(parce que je suis CONNE)
jte pique la life is a bicycle pour vendredi.
(je suis malheureuuuuuuse...)
(parce que je suis CONNE)
jte pique la life is a bicycle pour vendredi.
I'm a kangaroo upon the moon, upon the moon for you... (déclaration d'amour passionnée)
Putain j't'ai ratée, vendredi!
Mr Diagonal and the black light orchestra sont tout à toi. Prends en soin.
Surtout Miss Busy Bee et Mister Happy Kangaroo upon the Moon.
Je les aime bien.
Découvrez Mr Diagonal & The Black Light Orchestra!
Découvrez Mr Diagonal & The Black Light Orchestra!
Re: I'm a kangaroo upon the moon, upon the moon for you... (déclaration d'amour passionnée)
rhooo merci!!!!
en fait tu n'as rien raté. les tauliers se sont engueulés donc on doit attendre le mois prochain... pas cool!!
mais jte passerai du mister diagonal...
en fait tu n'as rien raté. les tauliers se sont engueulés donc on doit attendre le mois prochain... pas cool!!
mais jte passerai du mister diagonal...
Re: I'm a kangaroo upon the moon, upon the moon for you... (déclaration d'amour passionnée)
Ouais, du Mister Diagonal!
J'la kiffe à donf cette musique!
(pourquoi? grand mystère)
J'la kiffe à donf cette musique!
(pourquoi? grand mystère)
Re:
Tu en ferais partie, toi?
Tu serais alors le président et moi la trésorière?
Oh et puis après tout c'est moi la présidente. Je suis plus camembert que toi.
Tu serais alors le président et moi la trésorière?
Oh et puis après tout c'est moi la présidente. Je suis plus camembert que toi.
ecilora
Et juste. "Aimer en musique,c'est sauver la beauté de l'amour des ravages du temps."