Ecrit le 03.08.08 à 18h35
Bon, bah apparemment, Manuel ne viendra pas en septembre. Il sera peut-être là en novembre, mais pas en septembre. C’est réjouissant à 25%.
Déjà que septembre, je trouvais ça long d’attendre, mais novembre….il fera froid. Et puis, qui sait ce que je ferai d’ici là, je travaillerai peut-être à temps plein. J’en sais rien. Novembre. Il aura 400 000 fois l’occasion de m’oublier et de ne plus vouloir venir. De se dire « à quoi bon », « pas la peine », « pour quoi faire ». Et puis, il aura 7 776 000 chances de ne pas penser à moi à chaque seconde qui défile et nous fait avancer l’un sans l’autre.
J’ai peur de ne plus jamais le revoir, oui.
Avant, je n’avais pas autant peur, va savoir. C’était il y a un an et j’y songeais seulement dans un coin de ma tête. Comme ça. Par fantaisie.
Mais aujourd’hui, les bons moments se sont renfloués de sa présence, et je compte désormais avec lui. Réellement avec lui. C’est toujours moi qui mets de la distance au premier abord. Mais finalement, je me demande si c’est pas moi qui les ai le plus dans la peau. Et qui par conséquent trinque le plus. Ce n’est pas grave (tant pis ce n’est pas grave). C’est juste tel que c’est.
Qu’est-ce qui m’attend, maintenant ?
Je n’ai d’idées sur rien, ou bien elles sont bien plus lointaines que tout ce que je pourrais prévoir pour dans l’année. Peut-être que je vois trop loin et pas assez près. Pas assez palpable.
Je me sens un peu….comme si je flottais. J’ai perdu tout encrage, point de chute. C’est ça, je ne chute pas, je suis en lévitation. Mais ce n’est même pas agréable. C’est…superficiel. Je voudrais pouvoir trouver moi-même le moyen de décoller du sol. J’ai juste l’impression d’être ridicule à pas savoir où m’accrocher pour poser les pieds sur terre. Je me sens minable.
Alors je bosse.
Le piano et le rêve. Afin de reprendre conscience dans les deux domaines. Rester lucide.
Peut-être qu’au bout de tous ces éveils, je me réveillerai à l’intérieur de l’un d’eux.
Puisque rien ne se passe, je vais faire en sorte que mon vide soit le refuge d’un tas d’informations nécessaires à ma progression. Je vais venir à moi. Puisque tout le monde me déçoit, je vais évoluer, changer mon horizon et alors peut-être que….
Peut-être que je tomberai enfin sur celui qui me convient.
Commentaires :
ecilora
Oui, c'est tout. (C'est un commentaire navrant: j'assume! :))