Ecrit le 28.09.08 à 01h15

"Au fait, si jamais tu reçois un mail de Rom, ce sera de ma faute."

"Ben je sais pas, j’ai juste effleuré le sujet avec lui, et direct il trouvait ça dommage qu’il n’ait pas gardé contact avec toi. Et ensuite il m’a demandé l’adresse. J’ai dit oui, puis il aurait pu oublier, mais il me l’a rappelé par deux fois."

Alors c’est vrai. Il ne m’a pas zappé, finalement.
Ces choses que l’on a partagées ensemble ont peut-être vraiment été partagées. Sur la base d’un acte sincère. Ce n’était pas juste un prétexte pour. Vous savez.

Je ne me sentais pas prête à tirer un trait sur un bonheur si rapide. Je culpabilisais déjà de devoir rester dans le doute. Rester dans une impression de "et si ça avait été autrement ?". Et si. Mais je n’avais aucun retour, aucune nouvelle. Je n’avais rien pour appuyer mon intuition.
Aujourd’hui, je sais qu’il a insisté pour récupérer mon mail.

Il ne m’écrira peut-être pas. Peut-être que ça lui a traversé l’esprit parce qu’il était bourré et que ce matin était un autre jour. Mais voilà. Ca a ravivé l’espoir et les bonnes intentions. Ca a soudainement submergé mon corps de palpitations, une panique physique mêlé à l’excitation d’une attente incertaine.
Je veux y retourner.
Je veux revoir Rom.

C’était ma bonne nouvelle de la soirée.
Le truc qui a fait que je me suis endormie en train de sourire.

Il a le chic pour me mettre la joie au cœur.
Même quand il n’est pas là.