Subir les aberrations
--> J'en ai marre de penser
Ecrit le 08.10.08 à 21h55
De plus en plus, je vois ce qui se passe chez les autres. Ca me saute aux yeux. Les envies qui les démangent ou juste ce qu’ils pensent de moi. Parfois, je dis certaines choses et ça les fait taire ou réfléchir. Parce que leur manière d’agir n’est pas en accord avec leurs désirs profonds. De temps en temps, ils croient bien faire, ils croient trouver une alternative, un compromis.
Mais ils se trompent.
Moi aussi.
Je ne peux pas continuer à encaisser. Il faut que je m’en détache.
Il y a ce que je voudrais faire ou crois bien de faire pour les gens. Et il y a mes envies. Ca ne s’assemble pas. Il y a ce que j’attends et ce qui ne vient pas. Il y a toutes ces situations qui me rendent de moins en moins naïve. Je ne marche plus. Ou parfois, je fais semblant. Parce que je veux encore ressentir l’allégresse de ne pas savoir. Encore un peu, l’excitation.
Mais je suis blasée.
Je sais d’avance ce qui débloque. C’est pas ma faute, c’est là, devant moi. Ca a l’air palpitant de l’extérieur, mais il y a des millions de voix dans ma tête qui analysent chaque geste, chaque regard qui s’esquive ou s’égare, chaque soupir qui précède une pensée, chaque réflexe brutal, habitude, manie. Chaque information qui pourrait me signifier : il y a un problème. Chaque parole qui pourrait m’indiquer : il ne pense pas à toi quand il dit ça. Et à la moindre occasion, j’ai la multitude de possibilités qui se bouscule en mon crâne comme des fenêtres de spam indésirées. Si tu fais ça alors il se passera ça. En revanche, si tu dis ceci, il pourra penser cela. Et si tu agis comme tel, il ne se rendra compte de rien.
J’opte toujours pour la dernière solution.
Quelle merde. J’en ai marre de penser. De subir les aberrations.
Plus je parle avec Eden, plus je me dis que c’est un type comme ça qu’il me faudrait et moins j’ai envie de l’avoir.
Plus je partage avec Nero, plus je me dis qu’on a rien à faire ensemble et pourtant quand nos chemins se séparent j’ai une sale pointe à la poitrine.
Et malgré tout ça, j’ai envie de retrouver Rom.
Ca aussi, c’est une aberration.
De plus en plus, je vois ce qui se passe chez les autres. Ca me saute aux yeux. Les envies qui les démangent ou juste ce qu’ils pensent de moi. Parfois, je dis certaines choses et ça les fait taire ou réfléchir. Parce que leur manière d’agir n’est pas en accord avec leurs désirs profonds. De temps en temps, ils croient bien faire, ils croient trouver une alternative, un compromis.
Mais ils se trompent.
Moi aussi.
Je ne peux pas continuer à encaisser. Il faut que je m’en détache.
Il y a ce que je voudrais faire ou crois bien de faire pour les gens. Et il y a mes envies. Ca ne s’assemble pas. Il y a ce que j’attends et ce qui ne vient pas. Il y a toutes ces situations qui me rendent de moins en moins naïve. Je ne marche plus. Ou parfois, je fais semblant. Parce que je veux encore ressentir l’allégresse de ne pas savoir. Encore un peu, l’excitation.
Mais je suis blasée.
Je sais d’avance ce qui débloque. C’est pas ma faute, c’est là, devant moi. Ca a l’air palpitant de l’extérieur, mais il y a des millions de voix dans ma tête qui analysent chaque geste, chaque regard qui s’esquive ou s’égare, chaque soupir qui précède une pensée, chaque réflexe brutal, habitude, manie. Chaque information qui pourrait me signifier : il y a un problème. Chaque parole qui pourrait m’indiquer : il ne pense pas à toi quand il dit ça. Et à la moindre occasion, j’ai la multitude de possibilités qui se bouscule en mon crâne comme des fenêtres de spam indésirées. Si tu fais ça alors il se passera ça. En revanche, si tu dis ceci, il pourra penser cela. Et si tu agis comme tel, il ne se rendra compte de rien.
J’opte toujours pour la dernière solution.
Quelle merde. J’en ai marre de penser. De subir les aberrations.
Plus je parle avec Eden, plus je me dis que c’est un type comme ça qu’il me faudrait et moins j’ai envie de l’avoir.
Plus je partage avec Nero, plus je me dis qu’on a rien à faire ensemble et pourtant quand nos chemins se séparent j’ai une sale pointe à la poitrine.
Et malgré tout ça, j’ai envie de retrouver Rom.
Ca aussi, c’est une aberration.
Commentaires :
Re:
Merci pour les photos!
C'est rare qu'on me fasse une remarque là dessus alors que JE ME CASSE LE CUL à les prendre!
Non, en fait, c'est presque un plaisir, alors. :)
Bisous Mathou!
C'est rare qu'on me fasse une remarque là dessus alors que JE ME CASSE LE CUL à les prendre!
Non, en fait, c'est presque un plaisir, alors. :)
Bisous Mathou!
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nolita