Ecrit le 19.10.08 à 00h05
J’me sens un peu con, pour le coup.
Et puis je sais toujours pas si je dois prendre mon billet pour Grenoble ce mercredi. Je suis dans le brouillard de l’attente. Je vais quémander un peu partout où je peux un lit pour dormir le temps du voyage, des amis pour rire la journée et vivre la nuit. Je ne dois pas savoir suffisamment m’imposer et faire la dictatrice. Parce qu’on me répond toujours : désolé.

Qu’est-ce qu’ils y peuvent, eux. C’est comme ça. Ils vont pas modifier tous leurs plans à cause d’un caprice. Sauf que, c’était pas un caprice pour moi. Presque pas.
J’aurais vraiment voulu le revoir.
Haha, j’en parle déjà dans une conjugaison pessimiste.
Et je commence à déprimer.

Qu’est-ce que je dois faire ?
Ce serait bien si j’avais une réponse. Un truc pour me fixer. Un oui ou un non. Ou un mail de Rom. Ce serait bien aussi. Enfin, autre chose qu’un « je voudrais te voir ! » suivi de quelques actes plutôt incohérents vis-à-vis de la phrase entre guillemets. Je vais finir par m’y faire, forcément.
Mais je ne suis pas là pour voir. Ni pour constater.
Je suis juste pas là.

Comment puis-je me faire ma propre idée dans de telles circonstances ? Sur quoi pourrait-elle se fonder ? Ma pauvre première impression, elle date d’il y a bientôt deux mois. Elle fait pâle figure vis-à-vis du reste. Et pourquoi le Rom réservé que je connais par écrit ne ressemble pas du tout à l’image que m’en dessine les propos des autres ?

J’ai l’impression d’être dans une grande mascarade.

J’arrive pas à faire comme d’habitude et m’en foutre. Cette fois-ci, j’ai vraiment du mal à me dire « tant pis ce n’est pas grave » (click !). Parce que tout ça, c’est à cause de cette première fois. De ma seule et unique impression. Elle demande qu’à se faire des amies, celle là. Copine impression n°2, suivies de tout un tas d’extensions de chiffres. Les sensations, elles, s’en sont allées. Ces garces ont toujours été volages, deux mois pour elles, c’était beaucoup trop long. Et j’ai peur de me sentir sinistrement seule si je me laisse aller à la folie de monter dans le train ce mercredi. Il n’y a plus personne. Parce que voilà.
Je vous dis. On est plus qu’elle et moi.

Moi et ma foutue première impression.