Ecrit le 02.02.09 à 14h55
Ca faisait longtemps que je n’avais pas rêvé de Blond, tiens. Je le croisais par hasard, j’avais même eu du mal à le reconnaître. Il avait changé. Grandi ? Peut-être, qui sait. Je ne dois plus trop savoir à quoi il ressemble. Il était étonné que je n’aie pas reçu l’invitation à sa fête d’anniversaire qui avait lieu dans deux jours. Je lui disais que j’y serai. Avec grand plaisir. Parce que j’étais tellement heureuse à l’idée de pouvoir renouer contact. Rien à faire, il garde sa place de type important dans mon cœur. Surtout dans mes rêves.

Il est né le 3 février.
Marrant que mon inconscient se le soit rappelé à ma place. On a pas vraiment la notion des jours dans les songes, non ? Je lui enverrai un message, il le mérite. Pour perdurer autant à l’intérieur il fallait être drôlement doué, avoir quelque chose de plus que les autres.

Quand je rencontre quelqu’un, ou quand il se passe quelque chose de sérieux, je rêve de lui. C’est comme ça. Blond est l’emblème d’un truc incompréhensible pour mon cerveau. Mais d’une certaine manière, ça me permet de discerner les tournants, même si je n’ai aucune idée des directions et destinations.

Poubelle est partie pour deux mois au Pérou. Et le matin de son départ, je me suis endormie dans sa chambre au creux des bras de Blues. Il faudra me consoler. Elle va me manquer c’est sûr. Je lui écrirai des mails autant que je peux. Elle saura tout. Moi je suis un peu perdue.
Blues est différent des autres.
Dans son fonctionnement, sa façon de s’exprimer et d’agir. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui peut lui passer par la tête en les temps qui courent. Je sais juste qu’il tient à moi. Qu’il n’a pas confiance en lui. Sauf que je sais pas gérer. Ce genre de cas de figure, je n’y ai pas encore eu droit. Les éternels insatisfaits parce qu’ils voient les choses trop ou pas assez mais pas comme elles sont, parce qu’eux-mêmes ne savent pas ce qu’ils veulent, puisqu’ils ne s’incluent jamais dedans. Je suis son trésor, je suis celle à qui il fait des déclarations chuchotées en pensant que peut-être elle n’entendra pas mais au fond je suis loin d’être extraordinaire et il ne s’en est pas encore rendu compte. Je suis un peu comme cendrillon. Sauf que je n’ai aucune idée de l’heure à laquelle le charme va se rompre. Je suis sa princesse qu’il croit déjà aimer, aux qualificatifs plus qu’ambitieux, je suis celle qui ne fait jamais rien de mauvais et qu’il veut présenter à tout son entourage. Il me croit pure, c’est pour ça qu’il ne veut pas me toucher. Mais que sait-il réellement ?
Au fond est-ce que ça m’arrange. Je vois ses yeux qui s’émerveillent et ça me fait y croire un peu, moi aussi. Peut-être qu’à le penser si intensément on est capable de transformer. Je me réveillerai un jour de ce fait et je serai une princesse. Je serai vraiment ce qu’il pense de moi.
Et alors à ce moment là, je pourrai le rendre heureux.