Ecrit le 25.02.09 à 01h05
Dans le hall de la gare, le poste de radio à fond sur Nostalgie. S’embrasser sur Je te donnerai tous les bateaux tous les oiseaux tous les soleils. Et puis danser le rock and roll au son d’I get around des Beach Boys. Tourner au milieu des valises. On est seul parmi tous ces gens qui regardent le grand tableau d’affichage. C’est un peu égoïste cette façon de vivre pour l’instant. Mais quelques secondes ça nous a fait du bien de ne penser qu’à nous-mêmes et à ce qu’on faisait ensemble, Blues et moi. Il s’en va surfer dans le Jura, puis ensuite il fait du pouce jusqu’à Berlin. Ca durera probablement deux semaines. C’est long. Avant de monter dans le train, il me suppliait encore de venir avec lui. Ca me touche qu’il pense à moi de la sorte. Qu’il me voie autant partir à ses côtés. Comme si c’était évident. Comme si ça allait lui manquer.
Il y a des histoires qu’on a envie de vivre plus que d’autres.
Dans un commentaire de l’article Après c’est Maintenant, j’écrivais :
"Je ne veux plus de ces relations qui sont là juste parce qu'on a envie de (les) vivre."
Mais Blues, quand même. Je ne peux pas m’en empêcher. Je veux savoir la suite. J’ai envie de vivre une histoire comme celle là parce qu’elle m’étonne et m’effraie. Et parce qu’elle m’attendrit. Parce qu’il est incroyable. Insoupçonné. Même s’il y a des choses que je ne cautionne pas. Je ne me sens pas attachée et bien avec ça. J’ai conscience qu’à tout moment je peux le perdre. Je peux me perdre. Alors je le prends comme un cadeau et pas comme une souffrance. Ca m’empêche de penser des bêtises. De me projeter ou de me contraindre à vouloir faire quelque chose de nous deux.
Et puis.
J’ai compris même si on le cerne difficilement que pour lui c’était pas une blague. Il peut être insaisissable et fuyant mais quand il est avec moi il est honnête. Il est nu. Il n’a pas peur de me dire ces choses un peu débiles que peuvent se murmurer les amoureux. Même s’il ne supporte pas les phrases bateau. Il n’a pas peur de venir pour moi quand il en a envie. A ce niveau là y’a pas de bug dans son cerveau et c’est plutôt agréable. Il m’appelle tous les jours alors qu’il n’a pas de portable, et finit tous ses appels par des tirades qui scandent à quel point je peux lui manquer. De ce fait. Quand il m’enlace, c’est incomparable. Sur le quai de la gare, appuyés contre les panneaux publicitaires, j’ai ressenti toute cette gentillesse qui débordait de ses bras. Je ne peux qu’être émue qu’il soit si touché. Oui, c’était un peu comme s’il partait plusieurs années à des milliers de kilomètres d’ici.
Mais en fait, ça fait seulement deux jours.
Commentaires :
Re:
Heureusement que t'es là toi! Je sens ce Joueb peu à peu prendre la poussière, tu sais, comme les cités universitaires aux abords des grandes vacances. Tout le monde déguerpit. Ca donne pas trop envie de continuer m'enfin du coup quand quelqu'un fait signe de vie on est trooop content!
J'ai l'impression que depuis que je fous du bonheur sur mon Joueb ça intéresse plus personne!
Ralala.
Tant pis pour moi.
Merci pour tes mots en tout cas. Moi aussi je te souhaite beaucoup de bonheur. Et puis la suite, elle sera ici, t'inquiète pas. :)))
Des bisous à toi.
Re:
Re:
C'est gentil en tout cas, merci de continuer à lire, c'est rassurant de savoir. Ca console un peu!
En parlant d'écouter je suis en train de préparer de nouveaux enregistrements, enfin 2 chansons pour l'instant donc si tout se passe bien y'aura dans les temps prochains du neuf sur le Maïspeyce! Chouette!
Je te fais des bisous Kyrah!
Mouah!
Re:
Moi aussi je viens régulièrement sur ta plate-forme mais on peut pas dire que je lis, vu que T'ECRIS PLUS! (t'as vu, à chaque fois que je réponds à tes commentaires je te fais un sermon) Bon voilà, j'avais aussi à répondre à ton pavé commentaire sur ton blog mais je l'ai pas fait honte à moi. En tout cas je suis toujours à l'affut de tes news. Et puis si un jour je passe par Paris et que tu n'es pas trop timide bah faudrait qu'on se boive un pot ou se mange une glace ensemble, en parlant du bon vieux temps et tout. On ferait les vieilles mémés qui se retrouvent alors qu'en fait on ne s'est jamais rencontré. Ce serait marrant je pense, peut-être.
Des bisous!
Kyrah
et, moi aussi je veux savoir la suite!
des bisous ;)