Ecrit le 17.08.09 à 20h15
Je n’ai plus le temps d’écrire. Je suis trop collée à lui. Et on est heureux. On est heureux comme des enfants qui creusent des trous dans le sable ensemble. Sur la plage, on fait de notre trou le trou le plus grand du monde, et le sable qui l’entoure notre forteresse, on dessine les carrés des châteaux fort par-dessus et l’eau dans laquelle on baigne n’est qu’à nous, n’est qu’à notre trou. Il fait de mes jambes une queue de sirène et dans l’eau il me porte comme si je n’avais plus pieds. On s’embrasse et il rit d’être si pudique devant les autres. Dans la tente qui se déplie en deux secondes il y a un petit interstice d’où on peut voir les étoiles. Il y a ses mots et ses bras qui m’entourent chacun d’une douceur incroyable. Il y a ces manières d’être amoureux, et d’être aussi étonné que je puisse l’être autant de lui. Je me demande souvent si les gens s’aiment comme l’on peut s’aimer. Lui me demande si j’ai déjà vu des personnes réagir aussi bêtement quand elles sont heureuses. Dans le noir des grands arbres on se déshabille à l’écart des autres. Il a envie de moi d’une manière si tendre et jamais vulgaire. Avec lui il n’y a pas de moments moins bien. Ils sont tous uniques et beaux.
Et le voilà qui sonne à la porte.
Vous voyez, je n’ai plus le temps d’écrire.
Commentaires :
Re:
Tu sais, je l'ai longtemps cherché ce bonheur simple. J'en voulais pas d'autre. Je voulais juste qu'il soit simple. Je voulais, je voulais...
Mais c'est quand j'ai appris à refuser ce que je ne voulais pas que j'ai pu l'avoir entre mes mains.
Et toi, tu voudrais quel type de bonheur?
LiliLou
Bises