Ecrit le 24.08.2009 à 12h50

A un moment donné j'ai douté de son envie de partir avec moi. Et puis hier soir, quand je l'ai senti tout heureux de s'atteler à réparer sa bécane toute pourrie, j'ai retrouvé espoir. La semaine prochaine on se fait un petit tour d'Italie en moto. La tente dans le dos et les bras accrochés à sa taille. C'est tout. C'est comme un rêve pour moi. C'est l'Italie, c'est la moto, et c'est celui que j'aime. Tout converge en une même direction.

C'est la première fois que ça me fait ça. Après une dispute ou une mésentente, lorsque je marche un peu morose dans la rue, lorsque je me ressasse les évènements et me pose un tas de questions, lorsque j'ai déjà envie de le revoir alors que je viens de bouder comme une enfant, j'en ai la certitude, je sais que je ne suis pas toute seule. Je sais que je ne me prends pas la tête dans mon coin, je sais que je me retrouve pas comme une conne à souffrir alors qu'il en a rien à foutre parce que ce n'est pas comme ça. Avec Blues, c'est sur, c'est la même chose de chacun des côtés. C'est la même envie de résoudre les situations et la même tristesse de repartir fâchés. J'ai n'ai jamais eu la sensation qu'il abusait de moi ou de mes sentiments, encore moins qu'il s'en foutait. Il ne s'en est jamais foutu. Et lorsque je me trompe, lorsque dans la journée je crois entendre de l'amertume dans sa voix, je peux entendre le soir son sourire me rappeler. Et cette envie irrésistible d'être à mes côtés. De venir. Même s'il n'y a pas de raison. Il se débrouille d'en trouver. Il se débrouille pour arriver à m'aimer un peu plus à chaque fois.