Moi je pense, que quand on se donne corps et âme (au point de voir pousser deux petits bouts) et qu'un jour, parce que les gens change, parce que les rêves se transforment, l'une des deux personnes d'un tout, finit par se voir pousser des ailes qui l'emmèneraient ailleur, c'est très dur.

Il y a toujourscelui qui reste, qui ne voulait pas ça, qui voyait leur vie autrement.

C'est toujours plus dure pour celui qui reste. Celui qui penser changer comme l'autre, en même temps. Symbiose.

J'en sais rien, ça me fait peur aussi. Autant d'être celui qui reste, que celui qui s'envole (qui sait où on s'écrase?). Ou peut être que je me suis ôté cette idée de la tête, que l'amour dure toujours. Parce que ça serait merveilleux, que ça existe, mais que c'est surtout ue question de chance. Parce que même si elle est courte, la vie nous voit changer si vite, qu'on peut parfois prendre un virage trop serrer, à s'en lâcher la main...

Je dois aimer les images, je crois!

Enfin tout ça pour te dire, fillote, que je comprends ton désarroi. Difficile que cette vie là, mais peut être aussi, qu'appuyer contre son piano, il sourit à l'intérieur. De la vie qu'il a eu, et de celle qu'il aura.

Parce que ça continue, malgré tout.

T'es marrante mamounette.
T'as écrit dans ton commentaire pratiquement tout ce que j'essayais d'exprimer dans mon texte, mais avec tes mots. Telle mère telle fille. :)

Avant de regarder cet homme attentivement, cet homme que je connaissais de longue date, mais sans plus, qui avait l'habitude d'être vraiment plein de vie. Quand je l'ai vraiment observé quand elle était là, j'ai compris à quel point ça pouvait être difficile. De vivre un quart de ta vie avec une personne, de l'aimer plus que tout au monde, et puis que malgré toi, tout s'éloigne, et puis un jour, elle n'est plus à toi. Mais toi, tu es à elle à jamais. Parce que tu n'aimeras qu'elle, pour le meilleur et pour le pire, tu l'as juré devant Dieu. Mais un jour, sans savoir pourquoi, tu dois faire ta vie sans. Sans ton bonheur. Sans elle.
Moi, avant, je ne m'étais pas vraiment posé la question, elle était évidente. J'aimerais l'homme de ma vie, pour la vie. Et vice versa. C'était sur et certain, ça se finira dans cet ordre des choses. Mais.....
...bah je ne sais pas. Mais ce n'est pas ça qui va me décourager pour autant. Je serai prévenue. Dorénavant, je saurai qu'il y a aussi cette fin possible là. C'est tout. Mais ça fait mal.

Tu as de très jolies métaphores. J'aime tes images envolées, et pourtant très terre à terre, elles illustrent toujours parfaitement bien la situation.

Oui, peut-être sourit-il en pensant à ces belles années. Mais je crois qu'il est heureux. Qu'il n'y pense pas tout le temps, à elle. Seulement, quand elle est là, ça lui fait un petit pincement au coeur, et pendant quelques secondes, il se rappelle. Vaguement. Quelques flashs, quelques sensations. C'est surtout cela que je voulais exprimer. Ce petit instant ou il s'était dit qu'avant, c'était bien, et pourquoi maintenant, ici, et pas là-bas. Mais ce n'est pas pour autant qu'il se sent mal. C'est juste que ça aurait pu finir autrement....