Soixante douze et quatre vingt dix pour cent
--> Rétrogrades
Je n'ai pas vraiment le temps, même si je ne fous pas grand chose. Je suis fatiguée mais je me porte bien mieux depuis qu'elle est là, c'est vrai, c'est une alliée, je me sens moins seule contre eux, je me sens appuyée d'un point de vue féminin et extérieur, objectif, oui oui, objectif. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est une femme dont la patience, la douceur et la résignation sont entrées dans la légende, parce que la provenance de cette citation est vraiment plus que douteuse. Il n'empêche qu'à la maison j'ai fait le test des affinités avec un autre prénom et bien évidemment ai dépassé tous les records de réussite avec cet homme qui ne sera jamais réellement à moi.
J'étais bien auprès des vagues, auprès du vent salé et les cailloux n'étaient plus si agressifs sous mes pieds. Parce que c'était la nuit et le plaisir de couler dans cette eau qui contenait aussi des amis. C'était cette même eau, c'était le lien. Retrouver les cailloux. Sortie de mon premier bain de l'année j'étais comme euphorique, légèrement bourrée. L'air faisait office de serviette déjà tiède et je l'ai trouvé magnifique. Dans la pénombre ses pupilles s'éclairaient comme un animal sauvage et malicieux, ancestral. Il était allongé sous la voie lactée, je l'ai regardé avec des yeux qui voulaient lui crier doucement je t'aime. A cela il a répondu tu peux te pousser steuplé je vois pas bien les étoiles. Et c'était fini.
Je l'ai laissé dans son moment mystique sauf que la minute suivante il chantait déjà des chansons paillardes avec les autres, mon ego ce minable n'a pas tenu le choc et comme ma phobie des bestioles c'est soit elles soit moi j'ai dû quitter l'endroit, question de survie. Or, c'était plutôt magique. Le chemin éclairé par les lupiottes du ciel j'ai monté des escaliers, j'observais les étoiles qui brillaient plus que les autres lorsque l'accordéon se mit à chanter. La flute traversière. Cette espèce de xylophone qui tinte comme une boite à musique. Les notes étaient si belles, si décalées du décor, rétrogrades. Que je n'ai pas réussi à pleurer de tristesse.
Je me suis juste rendue compte qu'il m'était impossible de tout lui donner. Mon amour, ma tendresse, mes regards, tout ça, c'est trop pour un seul homme. Il ne comprend pas. Pour lui, c'est hors de propos. J'ai des déclarations qui se perdent dans mes yeux. En réaction il va demander, mais qu'est-ce que tu veux, au juste? Parce que voilà. Il ne reçoit pas.
Je n'ai plus qu'à me blinder. Chose que je déteste. Apprendre à moins ressentir, moins exprimer. Chose que je déteste. Se priver d'être réellement heureux. Etre simplement entre les deux. Ni heureux, ni malheureux. Passablement vivant. Passablement blessé. Passablement rêveur.
J'étais bien auprès des vagues, auprès du vent salé et les cailloux n'étaient plus si agressifs sous mes pieds. Parce que c'était la nuit et le plaisir de couler dans cette eau qui contenait aussi des amis. C'était cette même eau, c'était le lien. Retrouver les cailloux. Sortie de mon premier bain de l'année j'étais comme euphorique, légèrement bourrée. L'air faisait office de serviette déjà tiède et je l'ai trouvé magnifique. Dans la pénombre ses pupilles s'éclairaient comme un animal sauvage et malicieux, ancestral. Il était allongé sous la voie lactée, je l'ai regardé avec des yeux qui voulaient lui crier doucement je t'aime. A cela il a répondu tu peux te pousser steuplé je vois pas bien les étoiles. Et c'était fini.
Je l'ai laissé dans son moment mystique sauf que la minute suivante il chantait déjà des chansons paillardes avec les autres, mon ego ce minable n'a pas tenu le choc et comme ma phobie des bestioles c'est soit elles soit moi j'ai dû quitter l'endroit, question de survie. Or, c'était plutôt magique. Le chemin éclairé par les lupiottes du ciel j'ai monté des escaliers, j'observais les étoiles qui brillaient plus que les autres lorsque l'accordéon se mit à chanter. La flute traversière. Cette espèce de xylophone qui tinte comme une boite à musique. Les notes étaient si belles, si décalées du décor, rétrogrades. Que je n'ai pas réussi à pleurer de tristesse.
Je me suis juste rendue compte qu'il m'était impossible de tout lui donner. Mon amour, ma tendresse, mes regards, tout ça, c'est trop pour un seul homme. Il ne comprend pas. Pour lui, c'est hors de propos. J'ai des déclarations qui se perdent dans mes yeux. En réaction il va demander, mais qu'est-ce que tu veux, au juste? Parce que voilà. Il ne reçoit pas.
Je n'ai plus qu'à me blinder. Chose que je déteste. Apprendre à moins ressentir, moins exprimer. Chose que je déteste. Se priver d'être réellement heureux. Etre simplement entre les deux. Ni heureux, ni malheureux. Passablement vivant. Passablement blessé. Passablement rêveur.
Commentaires :
Re:
Il me l'a dit de toutes façons. Quand je me sens en danger, c'est un réflexe de survie, pour ne pas mourir il faut que je tue en premier. Et avec moi il est sans cesse en danger. Entre la peur de confier son coeur et le voir piétiné de nouveau, et celle de me regarder souffrir de son indélicatesse. Parfois il se sent hypocrite d'être à mes côtés. Ce sont ses mots. Ils font mal certes, mais ils révèlent pas mal de choses.
Sauf qu'au final le glaçon commence à fondre. Peut-être se rendra-t-il compte plus tôt que prévu qu'il est bon d'être heureux. Que le bonheur est doux, la tendresse à prendre. En continuant de lui sourire je lui rends service, je m'en rends compte. Ca calme sa colère. Ca l'apaise. Et petit à petit, il se tourne vers moi. Même dans son sommeil.
Sauf qu'au final le glaçon commence à fondre. Peut-être se rendra-t-il compte plus tôt que prévu qu'il est bon d'être heureux. Que le bonheur est doux, la tendresse à prendre. En continuant de lui sourire je lui rends service, je m'en rends compte. Ca calme sa colère. Ca l'apaise. Et petit à petit, il se tourne vers moi. Même dans son sommeil.
Marseille me manque, Marseille m'attend (j'espère), Marseille j'arrive (enfin, fin juillet quoi).
Bordel c'est fou mais après avoir passé un moment là avec toi Dine, quand je lis cet article c'est comme si j'entendais ta voix, c'est comme si je voyais la mer, et c'est presque comme si je voyais ce mec. Ca m'émeut trop, j'sais que j'suis une éponge à mélancolie, mais là franchement ça me fait penser à mon prof, et au fait que j'aimerais lui offrir des choses mais qu'il ne m'y autorise pas. Alors bon bon, que faire ? Se résigner ? Tenter de trouver une autre chaussette au prix beaucoup plus accessible ? Et puis merde, fais-en une chanson, j'ai trop hâte de t'écouter à nouveau (tu m'as pas envoyé "vas-y tourne-là d'façon on a jamais été sur la même page" snif snif) rah tu m'manques, vous me manquez, j'suis sensible ces jours-ci alors hein, on reste calme, je prends mes billets et on pourra continuer d'avoir des discussions profondes à 3 (oh oui) parce que hein, ça suffit
Bordel c'est fou mais après avoir passé un moment là avec toi Dine, quand je lis cet article c'est comme si j'entendais ta voix, c'est comme si je voyais la mer, et c'est presque comme si je voyais ce mec. Ca m'émeut trop, j'sais que j'suis une éponge à mélancolie, mais là franchement ça me fait penser à mon prof, et au fait que j'aimerais lui offrir des choses mais qu'il ne m'y autorise pas. Alors bon bon, que faire ? Se résigner ? Tenter de trouver une autre chaussette au prix beaucoup plus accessible ? Et puis merde, fais-en une chanson, j'ai trop hâte de t'écouter à nouveau (tu m'as pas envoyé "vas-y tourne-là d'façon on a jamais été sur la même page" snif snif) rah tu m'manques, vous me manquez, j'suis sensible ces jours-ci alors hein, on reste calme, je prends mes billets et on pourra continuer d'avoir des discussions profondes à 3 (oh oui) parce que hein, ça suffit
Re:
oh les girlz, j'ai des actions chez Kleenex si vous voulez ! non mais, on va aller se morfondre devant des mojitos ... surtout que je suis là en août bordel ... je redescends dans le sud natal !!!!
aphone, tu y descends combien de temps ? dine on se prévoit un truc ?
moi je veux vous voir.
un point c'est tout.
:)
aphone, tu y descends combien de temps ? dine on se prévoit un truc ?
moi je veux vous voir.
un point c'est tout.
:)
Re: Disturb
Ca faisait un bail toi dis donc!
Aphone descend fin juillet et moi je suis là tout l'été, pour vous servir!
T'as mon numéro toutes façons donc dès que t'es motivée et dispo tu m'épiles on s'fait une touffe!
A plouche mamzelle.
Aphone descend fin juillet et moi je suis là tout l'été, pour vous servir!
T'as mon numéro toutes façons donc dès que t'es motivée et dispo tu m'épiles on s'fait une touffe!
A plouche mamzelle.
Re: Aphone
Marseille t'attend de pied ferme!
C'est tout mignon ce que tu dis, ça m'émeut. Ca veut dire que peut-être j'ai trouvé quelqu'un qui me comprend et quelque part je me sens rassurée. Mais c'est normal, après tout on est des soeurs de signe astrologique!
Tenter de trouver une autre chaussette au prix beaucoup plus accessible?
Mais les chaussettes se vendent par paires. Des paires d'emmerdes. C'est toujours au moins par deux de toutes façons. Pour en faire une chanson faudrait que je passe des journées vraiment seule. Chose pratiquement impossible pour moi en ce moment. Mais j'aimerais bien, trouver le temps d'être inspirée. Par ton prof, par une chaussette bradée. Je suis de l'avis des autres. Laisse le temps au temps et le hasard aux rencontres. C'est les vacances personne n'est pressé. Sauf l'amoureuse, évidemment.
La chanson que tu me demandes elle est pas en enregistrement donc je peux pas te l'envoyer!
Allez, dépèche toi d'arriver parce que hein, ça suffit! ;)
C'est tout mignon ce que tu dis, ça m'émeut. Ca veut dire que peut-être j'ai trouvé quelqu'un qui me comprend et quelque part je me sens rassurée. Mais c'est normal, après tout on est des soeurs de signe astrologique!
Tenter de trouver une autre chaussette au prix beaucoup plus accessible?
Mais les chaussettes se vendent par paires. Des paires d'emmerdes. C'est toujours au moins par deux de toutes façons. Pour en faire une chanson faudrait que je passe des journées vraiment seule. Chose pratiquement impossible pour moi en ce moment. Mais j'aimerais bien, trouver le temps d'être inspirée. Par ton prof, par une chaussette bradée. Je suis de l'avis des autres. Laisse le temps au temps et le hasard aux rencontres. C'est les vacances personne n'est pressé. Sauf l'amoureuse, évidemment.
La chanson que tu me demandes elle est pas en enregistrement donc je peux pas te l'envoyer!
Allez, dépèche toi d'arriver parce que hein, ça suffit! ;)
Je lis à l'envers, j'essaye de saisir les instants.
Et comme tu parlais de musique j'avais envie de t'entendre jouer et chanter.
Et du coup, oui, il y a Donner, il y a Recevoir.
Comme j'écrivais, à quand l'absolu..!
C'est idiot ces dissonances, ces décalages, ça ne devrait pas.
Et comme tu parlais de musique j'avais envie de t'entendre jouer et chanter.
Et du coup, oui, il y a Donner, il y a Recevoir.
Comme j'écrivais, à quand l'absolu..!
C'est idiot ces dissonances, ces décalages, ça ne devrait pas.
Re:
Oui c'est idiot. Ca rend triste. Condamné à rester en décalé. Comme deux télés branchées sur la même chaîne mais avec une vitesse différente de captation. Le même film, le même paysage, mais jamais ensemble.
ryne
Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment dans sa nature profonde. Au contraire, de l'oeil exterieur que je suis (qui devient de moins en moins objectif d'ailleurs...), j'ai plutôt le sentiment qu'il lui est trop difficile de sombrer. Parce que s'ouvrir dans sa tête de Turc, c'est irremediablement sombrer. Et il s'en protège. Peut être parce que tu lui as fait du mal. Peut être aussi que sans ça il aurait trouver une autre raison.
Toutes les armes sont bonnes pour protéger son "petit coeur".
Et je ne pense pas, malheureusement, que c'est à coup de tendresse que tu vas finir par le persuader du contraire...
J'ai le sentiment que finalement, si tu veux vraiment que ça marche, il te faudra souffrir avant lui. Je sais que cette idée ne te réjouit pas. L'égalité parfaite des concession est une idée plus douce à envisager. Mais il ne pliera pas.
Malgré tes compliments, tes yeux d'amoureuse transi, tes efforts pour le comprendre et tes mains pleines de tendresse qui le cherche continuellement du bout des doigts.
A ses yeux tu es l'ennemi. La personne à abattre. A coup de manque de tact et de considération. Même si dans le fond, il a déjà besoin de toi. Qu'il le sait très bien. Mais que ça ne changera pas qu'il ne baissera jamais les armes le premier.
Votre alliée dévouée...