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J'en tremble encore...
--> Au secours, je vis l'amour

Ecris le 10.05.05 à 21h25

J'en tremble encore.
J'y repense, et mon poing se serre. En même temps que mon cœur. Là, là....il y a un point au creux de la poitrine qui m'oppresse. Je pense à lui, et je n'arrive plus à respirer. Je vais imploser de l'intérieur, vraiment. Je vacille, je défaille, mes pieds n'avancent plus droit. Si mes pieds s'écoutaient, ils marcheraient sûrement d'un pas hâtif dans sa direction. Vers celui qui me fait trembler de désir....et de frustration. C'est cela alors...
...quand le cœur et l'esprit ne peuvent plus contenir toutes ces envies qui débordent du crâne, le corps perd tout contrôle, et dépéri dans la folie des gestes et de la sensation.

Comment faire?
J'étais partie pour ne plus jamais le revoir, dans le blanc des yeux....

Et cet autre qui ne donne plus signe de vie depuis plus d'une semaine alors que j'aurais vraiment plus que tout besoin de lui. Besoin qu'il m'aide à ne pas céder à mes pieds.....Rooky, vis-tu encore, moi présente dans un fond de ta pensée? Toutes mes tentatives n'auront abouti à rien : tu ne réponds jamais à mon appel. Toi aussi, tu fais partie de ceux pour qui je devrais passer ma vie à attendre? Je ne peux plus attendre Rooky, viens vite, sauve moi avant que je ne tombe trop profond pour qu'on vienne me repêcher.... Je ne peux plus là, tous les jours j'y pense, tous les jours je lutte, mais je ne suis pas forte tous ces jours......il y a des fois où j'aurais besoin que tu sois présent pour me rappeler qu'il n'y a pas que Maro sur Terre.

Hier après midi je l'ai bien senti. J'ai bien compris que ce lundi 9 mai n'était pas un lundi propice à la force mentale. J'avais même annoncé la couleur à Minouch :

-" Moi ce soir, je fais une connerie."

A vrai dire, je n’avais pas qu’une seule connerie réalisable à mon arc....et je priais Minouch qu'elle me retienne. Au moins de faire le pire. (mais non, aucun rapport avec le suicide....rooooo, tout de suite les grands mots) Elle m'a prêté son portable, j'ai pu pianoter les 10 chiffres relatif à Rooky, je me devais d'entendre ne serait-ce qu'un tant soit peu le son de sa voix. Mais rien n'y faisait, il restait toujours aux abonnés absents. C'était la dernière de mes tentatives le concernant. Je ne pouvais compter sur personne pour m'empêcher d'aller à ma propre perte.

Alors j'y suis allée. Avec les moyens du bord.
Je suis retournée dans cet appartement que je connaissais tant, là où étaient stockés mes meilleurs comme mes pires souvenirs. Et je me demandais curieusement quel type de souvenirs j'allais fabriquer au cours de cette nuit là.

Mon moral était au beau fixe, je retrouvais Poubelle que j'avais l'impression de ne pas avoir revu depuis des lustres, radieuse, comme à l'ancien temps. On a fait les gamines de 8 ans dans la chambre de Nem. On sautillait partout. Moi, j'étais le gros lapin féroce, elle le petit chien de garde. Puis je me suis mise à lui fredonner "Can't take my eyes of you", façon Ray Charles. Oui, ça sonnait bizarre à l'écoute. C'est à ce moment précis qu'il a décidé d'apparaître par la porte d'entrée.
Je me suis soudain tue. Non pas que j'avais honte de chanter comme un pied, mais parce qu'il me coupait le souffle. Il était beau à m'en crever les yeux. Maro s'est approché de moi pour me faire la bise, j'ai tendu ma joue, distante, parce que je ne veux pas qu'il sache. Qu'il sache que je frétille de plaisir. Encore. Même après son comportement à mon égard, même après l'avoir vue Elle. On a regardé le petit délire vidéo qu'on avait filmé dans l'après midi, puis on a enchaîné sur une mini session musique. Moi au clavier, Gourou à la guitare, Maro à la manette de Playstation. Ca ne sert à rien de lui demander, quand je joue le jeu, il n'accepte jamais de participer à la session, c'est comme ça. D'un côté tant mieux, ça m'évite le malaise mal à l'aise. J'appuyais un peu sur n'importe quelle touche, je n'étais pas franchement fière de ma composition. Alors, timidement, j'ai plaqué quelques accords lui appartenant. Parce qu'avant d'être tombée amoureuse de Maro, je m'étais éprise d'une de ses chansons. La seule faite à l'accordéon, sans paroles, un brin mélancolique. Mélancolique? Jamais venant de lui! Enfin...d'habitude. Un air à la Yan Tiersen.....mais à la Maro. Tellement beau que les notes étaient instinctivement parvenues jusqu'à mon piano, et que je ne me lassai pas de la jouer, seule chez moi, en pensant à lui. Je l'avais même arrangée à ma sauce, maintenant, elle faisait partie de mon être. Et ce soir, parmi tant d'autres, j'avais osée la jouer devant lui, sans en toucher mot. Lui, devant son écran GTA, n'a rien dit tout le long de la mélodie. Et, les dernières notes jouées, j'ai directement enchaîné sur autre chose, comme si de rien n'était, comme si personne n'avait rien entendu. Et malgré les divergences musicales entre le clavier et la guitare qui fusionnaient dans la salle, Maro, accroché à sa manette, d'une faible voix, continuait à siffloter le morceau, le sien, joué par moi, pour lui. Il l'avait entendu. Il ne m'en a rien dit, mais il me l'a sifflé, tout doucement, jusqu'à mon oreille. J'ai souri.

Puis, le moment est arrivé pour tous de se trouver un lit. Excitation mêlée à l'appréhension. Mais où allais-je donc m'allonger ce soir? Dave occupait le lit voisin de Maro, et Maro le sien. Il y avait donc une place sur chaque matelas. Hésitante, j'attendais le dernier instant, j'attendais un signe, un ordre, une allusion....pour enfin interroger :
-" Bon heu......je me cale où moi?"
-" Comme tu veux..." me répond du tac au tac Maro, tout en gardant son air détaché, comme à l’accoutumée.
-" Je peux dormir dans ton lit alors?" lui ai-je demandée, femme-enfant.
Il a acquiescé de la tête, haussé les épaules, répété :
-"Comme tu le sens..."
Alors si tu m'en donnes le choix, je veux rester auprès de toi. Pas toujours, au moins pour cette nuit.

Merci...

Au final, tu ne m'as pas jetée comme une moins que rien. Pourtant, tu avais prévenu Poubelle : c'était juste que toi et moi dans le même lit, plus jamais. Moi aussi, je pensais que plus jamais. Que c'était clair et indiscutable. J'en avais conclu que j'étais parvenue à te répugner, Poubelle pensait plutôt que tu voulais te préserver du diable, enfin...de ton diable au corps...
Te sentais tu capables de résister, ce soir là?
Je me suis allongée à tes côtés. Depuis combien de temps ça ne m'était plus arrivé déjà ? Un mois au moins. Un mois dans une vie, c'est peu. Mais tellement précieux. Là d'un seul coup, c'est comme si j'avais perdu mon temps jusque là, gaspillé mes efforts pour renoncer à toi. Ca ne servait à rien, je t'aimais encore trop. Aussi fort que cela résonnait dans tout mon être, frénétiquement. Echappant à tout contrôle. Les effusions d'esprits se matérialisaient dans mon corps, j'étais en train de trembler de désir, compulsivement. J'avais tellement envie de t'aimer, et en même temps, je me devais de freiner ces ardeurs....pas étonnant que sous la pression contradictoire du cœur et de l'esprit, le corps à pété un boulon. Je faisais une crise, dans le lit de Maro. Et dire qu'au départ je voulais tout faire pour qu'il ne remarque rien! Affolée, j'ai tenu ma jambe de toutes mes forces, je l'ai pincée pour qu'elle arrête ses caprices. Non, elle ne remontera pas le long du corps de Maro ce soir, ni tous les autres soirs suivants d'ailleurs. Pourtant, j'en avais tellement envie....

Mon cœur bat la chamade, le chachacha, le tango. Dans le silence de la chambre, si on y prête une oreille attentive, on peut l'entendre. Ou le sentir. Maro, de l'autre côté de ce lit, l'a compris, j'en suis sûre. Parce qu'il y avait cette tension inexplicable qui parcourait les microfibres de la couverture, quelque chose qui voulait dire : c'est dur de tenir. Des deux côtés. Oui, Maro ne disait rien, mais mes tremblements en plus d'êtres très peu discrets, étaient communicatifs. Et la nuit tournait  au cauchemar. Aux sensations extrêmes. J'étais perdue, je ressentais si fort toutes les émotions que j'avais pu éprouver pour lui, c'était un déchirement de le savoir , mais si loin, mais tout proche, mais proscrit, mais désireux. Mais trop de mais. Trop....tout. C'était tout puissance mille. Je suis sûre qu'il s'est posé des questions. Qu'il se l'est demandé, qu'il a pesé le pour et le contre. Je suis sûre que cette nuit là....il n'a pas été indifférent. Ca faisait si longtemps, il n'a pas pu ne pas y penser. Non, plus que la pensée, il a dû ressentir. Il a fallu que se soit terminé pour qu'il le ressente.
Et moi, fini ou pas, je ne faisais aucune distinction. Je l'aimais, c'était ça. Je l'aimais de tout mon être, de toute mon âme, entièrement. Cette nuit, je l'aimais, de toutes les manières possibles et impossibles.

Nous avons fini par nous endormir. Moi j'ai eu beaucoup de mal. D'ailleurs, dès l'aube entamée, je m'étais mis à réfléchir, ou plutôt écouter. Le souffle de sa respiration, les ondulations de son corps, derrière moi. Dos à lui parce que je n'osais poser un oeil sur ses courbes, replonger, être découverte, et cetera. Je l'aimais trop, même le lendemain, je l'aimais plus qu'hier. Il s'est retourné violemment.

Il a l'habitude d'avoir un sommeil agité. Il me donne régulièrement des coups....où des caresses. Il gémit, de temps en temps. Parfois, il oublie qu'il ne dort pas seul.
Il s'est retourné, violemment, dos à moi, dos à dos, et à jeté son bras loin, d'un geste irraisonné. Qui a malencontreusement atterri contre le galbe de ma cuisse.

Silence, plus un geste, Maro ne bouge plus, n'ose respirer.
Il était réveillé.
Sa main hésite, sent qu'elle n'est pas à sa place. Mais après tout, tout le monde est sensé dormir, un accident peut arriver de temps à autre,  Dine n'en saura rien. Sauf que Dine est réveillée aussi, mais Maro ne le sait pas....elle cache bien son jeu, la petite.
Il se retire, ça y est, la voix de la raison s'est prononcée, il remonte sa main de manière à ne pas toucher de parties explicitement excitables. Il est là, ne bouge plus, encore. Et pourtant, le stress le tient, il est mal à l'aise dans sa nouvelle position.
Moi de mon côté, je fais l'inconsciente dans tous les sens du terme. Je ne veux pas qu'il sache que j'ai compris son petit manège. Surtout lorsqu'il repose sa patte à l'endroit initial.
Il est gêné. Confus. Il ne sait pas ce qu'il lui prend. C'est impulsif, compulsif, démesuré. Il faut qu'elle retourne là, sur la cuisse, une dernière fois, il n'en aura plus l'occasion. Et puis ça faisait longtemps, il avait presque oublié. Mais du coup, il est gêné. Confus. Parce qu'il ne s'en lasse pas et que ça lui donne encore plus envie. Ca le démange, lui aussi, de tout son corps.
Ses doigts pianotent contre ma chair, par réflexe, parce qu'il ne sait que faire. Bizarrement, cela éveille ma curiosité. Maro hésite, est en plein dilemme. Lui qui d'habitude ne se prive de rien, se retient pour Elle. Ou pour lui, peut-être.
Il n'a toujours pas bougé, juste sa main qui sursaute, de temps en temps, qui crépite. En total accord avec son esprit. Il est partagé. Comme moi la veille. Il a cette main si proche, ce contact direct, une porte ouverte à des sensations qu'il connaît. Qu'il apprécie, parfois....

Non, il ne faut pas. Maro une nouvelle fois remonte l'instrument du délit hors de portée. Il sait ce qui est bon pour lui. Ca ne mènera à rien. C'est remuer le passé, quand il était quelqu'un qui ne lui plaisait pas. Mais....

Pour la troisième fois, il frôle ma jambe, et cette fois ci, je ne peux m'empêcher de frissonner quand doucement, il la caresse, doucement, il parcourt mon univers de sa volupté, et s'accroche à mes fesses.

Je sursaute, m'éloigne de lui, me rapproche du mur.
Fougueusement, Maro enlève cette main qui gène, la repose contre lui, de l'autre côté du lit. Il ne bougera plus de la matinée. Je m'y attendais mais ne voulais l'admettre. Je n'attendais que ça. Pas qu'il s'enlève, mais qu'il fasse ce premier pas. Ce n'était pas intentionnel au départ. Ni lui ni moi. Ni sa main, ni mon sursaut. Je l'ai regretté celui là, d'ailleurs. Je m'en suis mordue les lèvres. Parce qu'après, il n'est pas revenu, ce Maro.
Il n'est jamais revenu, en y repensant. Ni lui, ni les autres.
Je n'avais que ça pour le retenir. En mon fort intérieur, je n'envisageais pas d'autres solutions. Mes jambes, mes fesses.
           "Juste pour savoir...pour toi...je suis juste un gentil petit cul, hein?"
lui avais-je demandé, un jour.
Et, par une série de malentendus grotesques, il avait fini par répondre que je n'étais rien. Quelle ironie du sort! Comment avait-il pu prédire l'avenir d'une si juste façon? Au fond, dès le début, il avait raison....
Rien, rien de rien. C'est parti de rien, et ça c'est fini sur rien. Ensemble, ça n'a rien donné, nada, niente.

Pourtant.....en moi, c'était tout sauf ça. Tout sauf rien.
Tu le sais n'est-ce pas?
Tu le sais que tu n'as jamais été rien pour moi. C'est pour cette raison, d'ailleurs, que tu as toujours été froid avec ma personne. Tu avais peur que je m'attache, que je souffre. Tu avais un cœur, dis? Quand même....je ne peux me résoudre, à ce que cela se termine de cette pitoyable façon. En pensant que tu ne ressentais rien qu'une vulgaire attirance physique. Si je pouvais te donner ne serait-ce qu'un semblant de mes sentiments à ton égard, si seulement, je pouvais te le transmettre, tout cet amour qui déborde de mon être. Et qu'on en finisse, merde. Un bonne fois pour toutes. Mais d'une manière grandiose, sur une apothéose des sens, du vertige à l'extase, pour que ce dernier moment partagé à deux ne puisse jamais plus être souillé par le reste, et qu'il s'encre au plus profond, se grave en nos mémoires, à toujours, à jamais.


Ecrit par Dine, le Samedi 25 Juin 2005, 21:40 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Feu
Feu
26-06-05 à 00:32

Putain, qu'est-ce que c'est beau. Tes articles me touchent de plus en plus, Dine. Petu-être parce qu'ils sont proches de tout ce que j'aimerais vivre, de tout ce que j'ai vécu aussi, ces sentiments, ces geste, ces corps, ces visages et ces êtres...
Ce sursaut, je l'aurais regretté, aussi. Par curiosité, pourquoi ne l'as-tu pas laissé, pour savourer une dernière fois (oh, même si j'espère que pour toi ce n'est pas la dernière) sa main sur ton corps, comme une dernière étreinte?...

Ces sentiments que tu as décris, je m'y suis reconnue ; cet amour qui prend à bras le corps, à bras le coeur, en quelque sorte, entêtant, qui persiste, même si l'on tente de le reléguer loin en soi... C'était beau, vraiment. Je ne suis pas souvent "surémue" par un article, je ne fais pas partie des gens qui disent "oh, j'ai pleuré en lisant tes lignes", mais je dois dire que celui-ci m'a fait un grand pincement, particulier, au coeur.
Il était si bien dit...

Parce que moi aussi, j'ai couru après un inaccessible, sans pourtant le frôler de si près comme toi, parce que moi aussi, j'ai aimé si fort, sans comprendre toujours pourquoi, et en même temps en le sachant si bien, moi aussi, je l'ai trouvé beau à en crever, j'ai eu envie d'une apothéose finale pour mieux pouvoir achever.

J'écris, beaucoup, je prends de la place, ahlala, toujours aussi bavarde, la Feu...
Mais j'avais vraiment envie de réagir.

Parce qu'il m'a toute... émue, ton article. Et encore, "émue" me semble trop plat, trop ultilisé. Il m'a touchée, vraiment, la fibre sensible, là, juste là.


 
MangakaDine
MangakaDine
26-06-05 à 00:56

Re:

Ayaya Feu, c'est bon d'être émoustillée parfois.
Merci pour tes compliments, venant de toi ça ne me fait que d'autant plus plaisir. J'aime surtout le "putain" en début de commentaire. Magistral!

Peut-être que mes articles te touchent plus parce que tu as plus pris le temps de t'imiscer dans l'histoire, et puis plus j'écris, et plus on en sait et on comprend, plus on a de détails, et de formes, donc plus on a le choix d'identification sur certains sentiments, certains points, certains gestes....

C'est marrant, parce que sur le blog de Dezk (je lui fait de la pub gratoss en plus, il a interêt de me remercier), j'étais en train d'écrire que j'aimerais vivre ce qu'il vivait. Et paf, je retourne sur mon Joueb et lis ça de toi. Incroyable, je suis émue qu'on puisse penser la même chose mais dans le sens inverse.

Ce sursaut, je l'ai regretté, vraiment. Pourquoi je l'ai fait, au départ? Parce que déjà, il m'a surprise par son geste, super provocant et sensuel à la fois, je ne m'y attendais pas sur le coup. Ensuite, je me suis calée contre le mur pour lui faire comprendre implicitement que c'était lui qui ne voulait plus de moi. Et que je n'étais pas une fille facile (pfeeuh foutaises!) (maudits principes à la con!). Mais je pensais sincèrement qu'il allait revenir me faire un gâté, bordel! Parce qu'en général, quand il a envie de quelque chose, il le veut à tout prix! A croire qu'au fond, il n'en avait pas plus envie que ça....non, je ne peux le concevoir. La façon dont il s'est ensuite recroquevillé sur lui-même, pas du tout égale à son attitude normale. Il en avait envie. Il m'épate. En même temps, quoi de plus banal que de retenir ses pulsions hein? Ce n'est pas un surhomme.

Merci Feu pour ce commentaire, vraiment. C'est rare que tu écrives autant, j'aime.

Moi, j'ai l'impression que je cours toujours derrière des inaccessibles. Comme si je plaçais la barre trop haut, en quelques sortes. Je peux forcer le destin. Mais en aucun cas je ne peux forcer quelqu'un de m'aimer. C'est indiscutable.
Tu parles peut-être de ton gars que tu as aimé au loin pendant plusieurs années, juste vous vous croisiez de vue, c'est lui? Je suis peut-être à l'ouest....mais si tel est le cas, moi aussi j'ai vécu ça. J'ai déplacé des montagnes pour un type que je ne connaissais pas. J'avais mes sources, j'allais où il allait, rien que pour le voir, une fraction de secondes. Avant, je n'aimais que de cette façon là, à la "idolâtrerie". Maro, c'est très paradoxal.
C'est une icône inaccessible que l'on peut toucher.
Mais on pourra le toucher autant de fois qu'on le voudra, elle restera aussi impalpable qu'avant. Dans le sens que rien, n'y fera, je n'arriverai jamais à empoigner son coeur.
Malgré tout, j'aimerais quand même que ça se finisse bien... pour ne pas garder de mauvais souvenirs. La dernière impression est plus importante que la première.

Merci d'avoir été "émue" par mon article, merci de me l'avoir raconté. Je garderai cet instant que j'imagine, dans un coin de ma tête. Je me rappellerai que mes pitoyables histoires ont au moins eu le mérite d'émouvoir quelqu'un....

BiZOo!


 
MangakaDine
MangakaDine
26-06-05 à 00:32

Ah tiens, juste pour la petite anecdote...
(je m'auto-commente....pffff....pas d'amis)

La photo de l'article, à la gauche, Gourou aux percus, et à droite, Maro au lancer de cheveux.
On voit jamais rien sur mes photos, mais je vous rassure....c'est fait exprès (enfin....c'est pas plus mal comme ça).

D'ailleurs, la photo de l'article "The show must go on", c'était Maro au saxo....mais j'ai tellement retouché le document pour qu'il soit méconnaissable que par mégarde, je lui ai fait un pif énorme....
....remarque, pas si éloigné de la réalité que ça....


 
ryne
ryne
26-06-05 à 17:57

Ma Dine... Comme je sais, comme je sens, comme c'est là dans ma coeur, bien caché mais présent.
Parce que tu as des mots reminescents, que c'est dur et agréable. Parce que ça fait comme du sucre dans ma bouche mais des larmes dans mes yeux. Mais j'ai toujours aimé les contradictions, tu sais bien.
Je pense que tu as eu un bon réfléxe. Parce qu'on ne peux pas laisser quelqu'un prendre possession de tout ce qu'on est, alos qu'on sait qu'il n'a aucune idée de l'importance que représente sa peau contre la notre.
Tu vois, même si tu regrettes, même si ça fait peut être même mal, tu as été plus forte que ça. Plus forte que toi.
Moi je suis fière, très franchement. Parce que je n'en aurais pas été capable.
Et il n'y a rien d'autre à dire vraiment, je suis fière un point c'est tout.

 
MangakaDine
MangakaDine
26-06-05 à 18:41

Re:

OUah c'est trop gentil ce que tu me dis Ryne. Vraiment, ça me fait chaud au coeur. Pouvoir lire que j'ai fait le bon choix alors que moi-même, encore maintenant, je doutais.... Surtout que c'est toi, Ryne, la ryne qui me comprend comme si elle m'avait faite. Merci pour tes propos encourageant. Et puis pour tout, pour être là, toujours, de loin, de près, qu'importe. Je te ressens et ça me fait plaisir.

J'aime bien ton commentaire, tu as une jolie manière de décrire tes sensations. C'est doux et reposant de mon côté de l'écran. Merci.


 
anonyme-parmis-vous
anonyme-parmis-vous
27-06-05 à 13:06

coucou

coucou.. merci pour le commentaire sur mon blog.. ca te gene si je mets un lien du mieu au tien?  reponds moi ici.. ou sur le mien.. bisous!

http://anonyme-parmis-vous.joueb.com/


 
MangakaDine
MangakaDine
27-06-05 à 22:53

Re: coucou

Je serai ravie de faire partie de tes liens, vraiment! Tu peux faire comme tu veux!
Merci d'être passée faire un tit coucou sur mon Joueb!

BiZOo ;)