Ecrit le 05.08.10 à 17h30
Tu me saoules. Je me sens tellement rejetée dans tous mes pores que je voudrais aller me fondre dans un autre décor et ne plus appartenir au cours de l’histoire. Je me sens pleurer avant même d’avoir à fermer ma gueule et je ne comprends toujours pas. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi tu fais ça. Pourquoi c’est pas simple. Pourquoi tu veux pas qu’on soit heureux. Pourquoi tu préfères ne pas faire les efforts. Comme si t’étais bien mieux sans moi. Alors que de mon côté c’est tout le contraire. Je me vois déjà oublier. Galérer dans tout mon corps pour effacer tes traces, contre mon gré, parce que moi je veux les garder. Parce que tu m’es précieux. Parce que je tiens à toi. Parce que rien ne me lasse, même si je suis agacée. Je ne vois pas ce qui mérite d’en avoir assez pour l’instant. Comme si c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le verre à shooter. Tout petit, tout petit contenant. Très peu à emmagasiner avant que tout ne craque.

Je suis juste dans un énorme pourquoi qui hurle de l’estomac.

On était encore bien les jours d’avant. C’est si facile de zapper l’affaire? Tu n’as donc aucun élan qui puisse m’atteindre, aucune tendresse envers ma personne? Mais pourquoi est-ce que tu t’es acharné alors? Si tu ne m’aimes pas. Si les envies de base ne te sont pas venues. Tu m’as fait du mal mais tout ça c’est pas grave. Comparé à ton dédain. A ta négation. A ce que tu renies.

Je n’ai même pas espoir que tu reviennes me voir pour me demander pardon. Après une simple dispute comme celle-ci, tu zappes. Tout le reste. Ca ne vaut pas le coup. Je n’ai même pas espoir de croire que tu veuilles encore de moi. C’est si facile pour toi de faire comme si on n’avait jamais existé. Dans ton regard.

Il y a tellement de bonheurs qui se ratent.
Ce qui blesse le plus, c’est de penser qu’il suffisait de rien.