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La retombée
--> Désormais je sais

Ecrit le 11.08.10 à 13h10
Eh bien voilà, je n’ai rien compris. J’avais envie de croire au bonheur, qu’elle dit la chanson. J’ai trop eu envie d’y croire. Je n’ai vu que le bon côté. Est-ce mauvais? D’avoir pensé que ça aurait pu être bien? D’y avoir cru.
Oui, tu as été la personne qui m’a fait me projeter un peu plus. Moi qui n’aime pas les plans sur la comète, à cause de ça, justement. La retombée.

Mais comment ne pas retomber quand on est monté si haut dès les premiers instants. Je suis comme une enfant qui a laissé son ballon à hélium glisser d’entre ses doigts. Je pleure en te regardant t’éloigner vers un ailleurs. Et je ne peux rien faire. Tu es déjà loin.

Quand es-tu parti? Pourquoi n’ai-je pas entendu ton cœur claquer la porte? Un train de retard, je viens toquer et personne ne me répond. On a déménagé en mon absence. Où sont mes affaires, mes souvenirs, mes envies, mes sentiments? Où est-ce que tu les as mis? Tu aurais pu m’en parler. Me dire que tu ne voulais plus de moi.

Me dire pourquoi. Mais le comprends-tu toi-même.
Tu es juste passé à autre chose, en deux jours, peut-être moins. Toutes ces attaches l’un à l’autre qui rendaient l’histoire si intense et impossible à supporter, elles ont craqué d’un coup et tu te sens soudain libre n’est-ce pas. C’est plus facile, hein.
C’est tellement plus facile.

Très bien. Je n’ai plus mon mot à dire. L’ai-je déjà eu un jour.
Et tu rajoutes qu’en plus tu commences à ressentir des choses étranges envers quelqu’un. Et que puis-je faire, puisque tout ça je te l’ai infligé déjà, même si ce n’était pas le même contexte, même si c’était des réactions à tes abandons. Cette fois-ci tu as été capable de me le dire avec tes mots. Tu peux laisser tomber.

Si seulement tu avais fait ce travail là quand je te l’avais demandé il y a plusieurs mois de ça au téléphone. Me dire, c’est vraiment fini. Je me serais préservée d’un de tes retours. Je ne serais pas tombée aussi profond dans l’amour. Et comment en ressortir.

Mais allez, ce n’est pas la première fois.
Je m’en remettrai. Bien que ça me rende malade. Que depuis, j’ai un goût de gerbe dans la bouche, et aucun endroit où je me sente à ma place. Que les nausées me viennent de ne pas avoir réussi. A te rendre heureux. A te combler.
Tu me disais que dans 10 ans tu aurais fait de moi une maman, et le lendemain, tu ne me regardais déjà plus. Et moi je me suis imaginée vivre cette vie là pendant cet instant. Je ne peux pas m’empêcher de te vouloir dans un coin de mon esprit.

Mais je sais que ça ne reste que passager. Me raccrocher de la sorte à des sensations qui n’ont pas existé plus que les premiers jours. A part cela, que m’as-tu donné? Si je fais la part des choses, je ne devrais pas trop souffrir de faire ton deuil. Je n’ai pas beaucoup perdu au change.

Rien que de penser à cet état de fait là, je meurs un peu. Et comme l’amertume d’avoir raté l’histoire. De ne pas être allée jusqu’au bout.
Or ce n’est pas ton cas, non? Toi tu es allé jusqu’au bout de tes efforts, de ton sentiment. Alors, tant mieux.

Au moins un.

Ca m’a calmée.
Je ne pense pas me traîner à nouveau dans la merde de l’amour d’ici un bon moment.

« Puis non tout bien pensé j’arrête
Vous êtes très bien là où vous êtes
Je n’peux pas dire que je regrette
D’avoir appris à vos côtés
Mais point trop n’en faut
Vous le savez, vous le saviez

Cette première blessure m’aura été fatale
Désormais je sais, désormais je sais
Désormais je sais
J’aurai plus de peur que de mal
 » 



Ecrit par Dine, le Vendredi 17 Décembre 2010, 16:31 dans la rubrique Actualités.