Je ne veux pas d'une histoire juste par besoin de la vivre
--> HaHaHa
Ecrit le 09.10.09 à 01h20
Je tenais à m’excuser platement et platoniquement. Je me sens toute honteuse d’avoir laissé germer des pensées nonchalantes alors que tu avais déjà quelqu’une qui toquait à ta poitrine. Tu aurais dû me le dire, que tu avais une amoureuse. Ca m’aurait permis d’y voir clair, de ne pas me laisser submerger.
Alors voilà c’est sur, ça fait déjà quatre ans que tu me plais et cette soirée là était un peu une aubaine pour moi. Mais si j’avais su que de ton côté il en était autrement, j’aurais moins explosé de l’intérieur et tout serait devenu plus limpide. Finalement, tu es juste comme moi. Tu peux discuter toute une nuit, tu peux devenir proche, dormir avec moi et apprécier ces gestes pour ce qu’ils sont. Et c’est tout. Des regards qui n’ont pas d’ampleur autre que ce qu’ils dégagent. C’est magnifique! Non vraiment, quelle chance! Je t’attendais. C’est vrai, j’en parlais encore la veille avec mon ami Ray. Et si je tombais sur un type capable d’avoir la même définition des actes, ce serait merveilleux. Puis en même temps, je serais peut-être frustrée d’avoir à évoluer dans ce contexte là moi-même. Eh bien c’est exactement ce qu’il se passe, j’ai l’impression.
Je suis touchée par toi, et puis il y a ton odeur qui m’a remué les narines. Mais ce n’est pas grand-chose. On peut facilement dépasser tout ça. Alors repartons à zéro veux-tu? Enfin plutôt, toi ne change rien, et laisse moi de mon côté réinitialiser les compteurs. Et faisons la même chose que d’habitude. N’oublions pas les délires. Je veux du simple. Et particulièrement, je ne veux pas d’une histoire juste par besoin de la vivre. J’ai envie de concret, de sérieux, de solide. Je voulais apprendre à te connaitre, apprendre à t’aimer crescendo, en retenue. Je voulais apprendre à te côtoyer, à être heureuse et satisfaite de bonheurs précaires avant de pouvoir exiger le luxe de l’apothéose. Mais tu as une copine. Ca ruine toutes les probabilités de définition du simple, d’équilibre, d’harmonie. Je ne vais pas jouer. Même si j’ai les cartes pour demander tapis. Ce serait déloyal et surtout. Ce serait exactement comme avant.
Désolée pour ce matin. J’ai si honte. Même si ça n’a duré que quelques secondes et que n’ayant pas dormi de la nuit je ne savais plus trop vraiment quelle était la portée de mes envies. J’aurais bien eu envie d’un câlin. Et dans le lit je me suis assise sur toi. C’était juste avant que nos mains se frôlent et que la mienne vienne emprisonner tes doigts. Tu as caressé mon dos. Et c’était doux. Attentif. J’ai pourtant bien senti le malaise derrière tout ça. Alors je t’ai laissé me caresser tout seul, mobilisant toute ma force entre les connectiques de mon cerveau pour refroidir les câbles, contenir mon envie de me fondre, la curiosité d’observer à quelle distance se trouve la limite. Je l’ai déjà dit, ça n’a duré que quelques secondes. Tu as ajouté ensuite une pensée proche de « maintenant il est trop tard pour ce genre de choses, tu te dois d’aller au travail » et tu avais raison. J’ai bien cru à un rejet de proposition. Et je n’ai pas eu tort non plus. Maintenant, je sais pourquoi.
Il y a encore beaucoup de choses que je n’élucide pas. La plupart sont dans les intentions. Mais après tout, qu’importe, ce n’est pas l’essentiel. Je comprendrai plus tard.
Pour l’instant, il faut simplement se contenter de ne pas chercher à se faire souffrir en toute connaissance de cause.
Je tenais à m’excuser platement et platoniquement. Je me sens toute honteuse d’avoir laissé germer des pensées nonchalantes alors que tu avais déjà quelqu’une qui toquait à ta poitrine. Tu aurais dû me le dire, que tu avais une amoureuse. Ca m’aurait permis d’y voir clair, de ne pas me laisser submerger.
Alors voilà c’est sur, ça fait déjà quatre ans que tu me plais et cette soirée là était un peu une aubaine pour moi. Mais si j’avais su que de ton côté il en était autrement, j’aurais moins explosé de l’intérieur et tout serait devenu plus limpide. Finalement, tu es juste comme moi. Tu peux discuter toute une nuit, tu peux devenir proche, dormir avec moi et apprécier ces gestes pour ce qu’ils sont. Et c’est tout. Des regards qui n’ont pas d’ampleur autre que ce qu’ils dégagent. C’est magnifique! Non vraiment, quelle chance! Je t’attendais. C’est vrai, j’en parlais encore la veille avec mon ami Ray. Et si je tombais sur un type capable d’avoir la même définition des actes, ce serait merveilleux. Puis en même temps, je serais peut-être frustrée d’avoir à évoluer dans ce contexte là moi-même. Eh bien c’est exactement ce qu’il se passe, j’ai l’impression.
Je suis touchée par toi, et puis il y a ton odeur qui m’a remué les narines. Mais ce n’est pas grand-chose. On peut facilement dépasser tout ça. Alors repartons à zéro veux-tu? Enfin plutôt, toi ne change rien, et laisse moi de mon côté réinitialiser les compteurs. Et faisons la même chose que d’habitude. N’oublions pas les délires. Je veux du simple. Et particulièrement, je ne veux pas d’une histoire juste par besoin de la vivre. J’ai envie de concret, de sérieux, de solide. Je voulais apprendre à te connaitre, apprendre à t’aimer crescendo, en retenue. Je voulais apprendre à te côtoyer, à être heureuse et satisfaite de bonheurs précaires avant de pouvoir exiger le luxe de l’apothéose. Mais tu as une copine. Ca ruine toutes les probabilités de définition du simple, d’équilibre, d’harmonie. Je ne vais pas jouer. Même si j’ai les cartes pour demander tapis. Ce serait déloyal et surtout. Ce serait exactement comme avant.
Désolée pour ce matin. J’ai si honte. Même si ça n’a duré que quelques secondes et que n’ayant pas dormi de la nuit je ne savais plus trop vraiment quelle était la portée de mes envies. J’aurais bien eu envie d’un câlin. Et dans le lit je me suis assise sur toi. C’était juste avant que nos mains se frôlent et que la mienne vienne emprisonner tes doigts. Tu as caressé mon dos. Et c’était doux. Attentif. J’ai pourtant bien senti le malaise derrière tout ça. Alors je t’ai laissé me caresser tout seul, mobilisant toute ma force entre les connectiques de mon cerveau pour refroidir les câbles, contenir mon envie de me fondre, la curiosité d’observer à quelle distance se trouve la limite. Je l’ai déjà dit, ça n’a duré que quelques secondes. Tu as ajouté ensuite une pensée proche de « maintenant il est trop tard pour ce genre de choses, tu te dois d’aller au travail » et tu avais raison. J’ai bien cru à un rejet de proposition. Et je n’ai pas eu tort non plus. Maintenant, je sais pourquoi.
Il y a encore beaucoup de choses que je n’élucide pas. La plupart sont dans les intentions. Mais après tout, qu’importe, ce n’est pas l’essentiel. Je comprendrai plus tard.
Pour l’instant, il faut simplement se contenter de ne pas chercher à se faire souffrir en toute connaissance de cause.