Ain't Misbehavin'
--> Il est mon idole pas si inaccessible
Ecrit le 15.12.10 à 22h50
Le lendemain de cette soirée là.
« je sais que tu rentres chez toi ce mercredi
mais, sait-on jamais, si tu as ce message avant le départ, si ton train n'est pas trop tôt, si tu as un peu de temps et l'envie, pas mal de "si", on aurait pu prendre un dernier verre avant nos retours ferroviaires respectifs »
Je suis tombée là-dessus à mon réveil il était huit heures du matin et comme l’impression que je n’étais pas vraiment sortie de mes songes nocturnes. Suis-je réellement dans la réalité? M’a-t-il vraiment écrit en rentrant de soirée entre deux insomnies?
Mais, comment est-ce possible, avoir envie de me revoir après l’avoir autant mis mal à l’aise et ce, nos chemins se séparant d'à peine plus d’une heure qu’il souhaite réitérer ces mêmes sentiments d’embarras. Ca aurait été moi, j’aurais déjà réussi à me supporter toute la soirée je m’en serais tenue là, soulagée de voir partir au loin toute cette mascarade de bienséance.
Je n’avais pas senti qu’il m’avait appréciée outre mesure, pourtant. Et s’il avait fait l’effort de venir vers moi je pensais que c’était entre autres parce que je faisais l’asperge plantée au bar tel un gros nez rouge au milieu de la figure, et qu’il avait pitié de ma solitude. Il devait bien s’imaginer que si j’étais retournée l’entendre par trois fois, c’était que j’étais transie de quelque part, pendue à ses mots, ses lèvres, sa voix ses yeux, ses airs de. Qu’il ne devrait pas être si stressé par une fille qui l’aime autant. Or c’est peut-être cela qui le stresse. Trop d’admiration cachée dans mes rétines. Mais alors il devrait également savoir que dans ce genre de situation la dernière chose à faire est bien de relancer une nana comme moi, qu’elle va s’inventer des trucs et vouloir creuser, rester auprès de sa flamme quitte à s’en calciner le cœur. Non, j’ai beau chercher, je ne comprends pas.
Au fond, y a-t-il tant à comprendre. Ce n’est peut-être que de l’absurdité.
Je n’ai pas osé appeler le numéro qu’il m’avait donné trop tôt dans la matinée.
« Le temps que j’arrive tu seras dans le train….tant pis. Bon voyage….kiss »
« Ah, alors rentre bien. Et si jamais mon train a trois heures et demie de retard, je te préviens (le temps que tu arrives, tout ça) Bises »
« En cas peu probable de retard, embrassons nous en vrai, sinon à la prochaine sur le net… »
Non mais, c’est fou de se dire que c’est lui qui m’envoie ça. Ce gars qui m’a fait rêver pendant un an. Celui là même auprès duquel je me réveille tous les matins en chanson. Maintenant il est là dans mon téléphone et il m’écrit « embrassons nous en vrai », le temps de me faire avoir un arrêt cardiaque, foudroyée jusque dans mes globes oculaires par le mot « embrasser » avant même d’en saisir le véritable sens et son contexte dans la phrase. C’est un doux secret. Un souhait dont je n’ai arrêté de me répéter pour mon bien qu’il était irréalisable. D’où toutes ces sensations de déchirement intérieur. Il n’est peut-être qu’un simple chanteur, mais pour moi c’est l’étoile. La plus belle. Celle qui vaut la peine d’être regardée. Soutenue. Retenue.
Il est mon idole pas si inaccessible.
Le lendemain de cette soirée là.
« je sais que tu rentres chez toi ce mercredi
mais, sait-on jamais, si tu as ce message avant le départ, si ton train n'est pas trop tôt, si tu as un peu de temps et l'envie, pas mal de "si", on aurait pu prendre un dernier verre avant nos retours ferroviaires respectifs »
Je suis tombée là-dessus à mon réveil il était huit heures du matin et comme l’impression que je n’étais pas vraiment sortie de mes songes nocturnes. Suis-je réellement dans la réalité? M’a-t-il vraiment écrit en rentrant de soirée entre deux insomnies?
Mais, comment est-ce possible, avoir envie de me revoir après l’avoir autant mis mal à l’aise et ce, nos chemins se séparant d'à peine plus d’une heure qu’il souhaite réitérer ces mêmes sentiments d’embarras. Ca aurait été moi, j’aurais déjà réussi à me supporter toute la soirée je m’en serais tenue là, soulagée de voir partir au loin toute cette mascarade de bienséance.
Je n’avais pas senti qu’il m’avait appréciée outre mesure, pourtant. Et s’il avait fait l’effort de venir vers moi je pensais que c’était entre autres parce que je faisais l’asperge plantée au bar tel un gros nez rouge au milieu de la figure, et qu’il avait pitié de ma solitude. Il devait bien s’imaginer que si j’étais retournée l’entendre par trois fois, c’était que j’étais transie de quelque part, pendue à ses mots, ses lèvres, sa voix ses yeux, ses airs de. Qu’il ne devrait pas être si stressé par une fille qui l’aime autant. Or c’est peut-être cela qui le stresse. Trop d’admiration cachée dans mes rétines. Mais alors il devrait également savoir que dans ce genre de situation la dernière chose à faire est bien de relancer une nana comme moi, qu’elle va s’inventer des trucs et vouloir creuser, rester auprès de sa flamme quitte à s’en calciner le cœur. Non, j’ai beau chercher, je ne comprends pas.
Au fond, y a-t-il tant à comprendre. Ce n’est peut-être que de l’absurdité.
Je n’ai pas osé appeler le numéro qu’il m’avait donné trop tôt dans la matinée.
« Le temps que j’arrive tu seras dans le train….tant pis. Bon voyage….kiss »
« Ah, alors rentre bien. Et si jamais mon train a trois heures et demie de retard, je te préviens (le temps que tu arrives, tout ça) Bises »
« En cas peu probable de retard, embrassons nous en vrai, sinon à la prochaine sur le net… »
Non mais, c’est fou de se dire que c’est lui qui m’envoie ça. Ce gars qui m’a fait rêver pendant un an. Celui là même auprès duquel je me réveille tous les matins en chanson. Maintenant il est là dans mon téléphone et il m’écrit « embrassons nous en vrai », le temps de me faire avoir un arrêt cardiaque, foudroyée jusque dans mes globes oculaires par le mot « embrasser » avant même d’en saisir le véritable sens et son contexte dans la phrase. C’est un doux secret. Un souhait dont je n’ai arrêté de me répéter pour mon bien qu’il était irréalisable. D’où toutes ces sensations de déchirement intérieur. Il n’est peut-être qu’un simple chanteur, mais pour moi c’est l’étoile. La plus belle. Celle qui vaut la peine d’être regardée. Soutenue. Retenue.
Il est mon idole pas si inaccessible.
Commentaires :
Re:
Et pourtant, je suis toute tremblottante à l'intérieur. Je ne trouve pas mes mots et je meurs un millier de fois à chaque fois que je dois faire un pas, ouvrir la bouche, exister à ses yeux mon Dieu c'est si difficile de supporter le poids de son regard, de son intérêt même infime pour ma personne que j'aimerais mettre sur pause, disparaître respirer reprendre mes esprits quelques secondes, à chaque seconde.
Tu ne vas quand même pas me dire qu'on ne dirait pas que je suis accro quand il est là!
Parce qu'alors ça voudrait dire qu'il y ait une chance qu'il ne l'ait pas remarqué...
Et ça, ce serait inquiétant....
Cette histoire de train, j'étais confiante. Parce que j'ai tout de suite pensé qu'il y aurait des prochaines rencontres. Mais cette chance là. Celle là. Je m'en mords encore les doigts.
Tu ne vas quand même pas me dire qu'on ne dirait pas que je suis accro quand il est là!
Parce qu'alors ça voudrait dire qu'il y ait une chance qu'il ne l'ait pas remarqué...
Et ça, ce serait inquiétant....
Cette histoire de train, j'étais confiante. Parce que j'ai tout de suite pensé qu'il y aurait des prochaines rencontres. Mais cette chance là. Celle là. Je m'en mords encore les doigts.
Re: J'aurais raté ce train.
Rater mon train, je l'ai fait pas mal de fois. Souvent à cause de mes retards, quelques fois par choix.
Mais là, en dehors de rater mon train, c'était plutôt rater la journée de taff qui m'attendait arrivée à quai, et ça, louper ton taff, faut vraiment avoir une excuse valable aux yeux de la société. "je suis tombée amoureuse, ça compte? Accident de travail?"
Re: J'aurais raté ce train.
Accident de Vie !
(Si tu tombes sur le chemin du travail, c'est compté comme accident du travail au regard de la loi numéro... mes cours de droit sont bien trop loin)
(Si tu tombes sur le chemin du travail, c'est compté comme accident du travail au regard de la loi numéro... mes cours de droit sont bien trop loin)
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aphone
Rah, j'ai l'impression de te revoir, toi et ton hystérie quand tu as vu ses mots, et que je t'ai supplié de rater ton train (pour assouvir ma soif de ... curiosité ?), mais tu l'as pris, très calmement, comme si rien ne pressait.
Et que vive la suite !!