Ecrit le 12.02.11 à 01h10
Même si mon emploi du temps ne me permet pas de ressentir mes pensées profondes avec attention, il y a un peu de tristesse qui déborde de moi passé minuit lorsque le silence s’est installé confortablement dans l‘obscurité. Peu à peu je reprends mes esprits, je passe à la bougie mon encre invisible et se dessine mes erreurs et mes faiblesses. Je ne me sens pas libre d’aimer. J’ai cédé à la facilité pour échapper à la déception et je me retrouve coincée dans un traquenard, entre les deux prise en sandwich et au milieu, le no man’s land de mon cœur.
Je ne crois plus en mes espoirs alors je me laisse bercer par ceux des autres. Pourtant ils sont là toujours, me creusant le ventre, s’accrochant à mes trippes, tirant sur la douleur pour que je comprenne, pour que je me regarde le nombril et les repère en train de me faire des signes. Je ne dois pas oublier. A quel point j’ai eu envie de me sentir libre d’aimer. Et l’intérieur qui respire. Je veux me déboucher le plexus solaire, parvenir à lâcher les émotions brutes. Mais peut-être devrais-je apprendre au préalable à les dresser, histoire qu’elles ne sautent pas au cou de n’importe qui.
Il me faut rester seule. Résister, pour une fois. Je le vois bien le piège, gros comme une maison. Et pourtant je suis incapable de dévier ma trajectoire ni de ralentir ma vitesse. Droit dedans.
Alors j’écoute ses chansons, encore. Il est ma solution je le sens. Dans ses notes, ses rimes anatomiques et les images qu’il projette à travers les vitres teintées du métro. La réponse n’est pas difficile à trouver, le problème, c’est la longueur d’exécution et sa résolution espacée dans le temps. Il suffit de rester intègre à ses désirs. Un à un, éviter les pièges que l’on me tend et ne pas s’impatienter. Ne pas douter du succès de l’intime conviction.
J’écoute ses chansons et les larmes me montent de ne pas réussir à pleurer. Je ne comprends pas pourquoi il en est toujours ainsi. Mes rêves aussi trouvent cela injuste. C’est que quelque chose m’échappe, sûrement.
Pour l’instant, soyons seulement raisonnables que mon conscient me dicte. Je ne sais pas ce qu’englobe la première personne du pluriel. Probablement que mon cœur est de la partie lui aussi. J’ai envie de l’aimer. C’est pourquoi je bois sa musique. Parce qu’elle est mon eau. Qu’elle compose soixante cinq pourcents de mon être. Qu’elle compose mes inspirations. Qu’elle compose. J’ai envie de faire de ces pensées folles des réalités qui ne sont pas que miennes. En faire un homme sur qui compter pour l’avenir, sans pour autant m’appuyer sur un mirage. Le rendre palpable. Trouver l’équilibre. Oui c’est ça, libre.
Je veux me sentir libre d’aimer.
Commentaires :
Re:
Mais pourquoi ne pas la caresser? Est-ce de trop? Ou bien hors sujet. Peut-être que ce n'est pas ce que la vie me demande. Peut-être. Qu'est-ce que j'en sais, après tout.
Re:
renaître à la vie....
En fait je ne m'intéresse qu' à la forme et non au fond . Je fais de la rhétorique pas de la psychanalytique .
et tous ces hics vont finir par me donner le OK ...mais j'aime bien lire tes formes...
ABC (contre Poirot.)
Re:
OU BIEN on comprend trop de choses là où il n'y a rien à comprendre....
N'empêche, ça y ressemble.
Re:
Et je ne m'intéresse qu'au fond des choses. Mais si tu y trouves néanmoins ton compte, alors tu es le bienvenu sur ces pages. Autant de temps que tu le voudras.
Re:
trucs qui me font marrer. Désolée.
G 6 K azertyty ABC ETC............................... Adieu
Re:
En un sens, je suis rassurée.
Il n'y a pas d'humour déplacé.
Mais avant de comprendre l'humour, il faut comprendre que c'en est. Et heu... Bon. (blonde)
Mea culpa.
Alors reviens! Faut pas rester sur un bide comme ça!
P.S : l'image de ton Joueb est si grande qu'elle m'empêche de lire tes textes...
Re:
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Re:
Je ne peux en dire davantage, j'écris désormais de mon téléphone portable pas tactile ni azertyty pour un sou et les transports en commun me donnent la nausée. Mais qui sait, si tu m'oublies demain peut etre oublieras tu ton passage ici aussi et.....je m'appelle Dorie....
Re:
Moi aussi, jpensais que tu t'étais fait crever et je trouvais ça un peu flippant.
Rhoo la boulette...
Re:
Ca me fait penser à ce truc que t'avais posté il n'y a pas longtemps sur ton joueb.
"Question is:
quand est-ce qu'exposer ta vie sur ton blog devient indécent?
Answer is:
Hum...Ca dépend des paramètres, mais en gros je dirais, pas avant qu'on t'ait grillé... "
Je suis si d'accord. :)
Passe une belle soirée et n'oublie pas de composer.
Re:
Me parler d'espoir, ce serait presque comme si tu t'inquiétais pour moi. Mais ça va. Un peu comme une vague, des hauts, des bas, portée par le vent, je me suis pas encore rétamée contre le sable... Je parle beaucoup de mes déprimes ici mais je suis quelqu'un de plutôt enjoué dans la vie. Ca compense.
Je reprise plus que je ne compose ces temps-ci. Ce sera l'ourlet de mes futures inspirations, qui sait.
Bonne soirée à toi aussi. Et la bise.
Re:
Bref si tout va bien c'est cool, en plus tu nous prépare un bel ouvrage musical pour l'avenir, c'est parfait ! Passe une bonne journée enjouée alors. Biz
ABC