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Tu es là, c'est tout
--> Comme si je l'éprouvais déjà

Ecrit le 28.07.11 à 01h55
Il y a bien eu ce moment, à la fin de Message In A Bottle les lumières des arènes rallumées. La foule se retirant lentement et nous au milieu, immobiles, serrés, en silence. Le temps qui se fige entre nos regards. Les frissons sur ta bouche, à rester là sans bouger et sentir le vent de tous ces gens qui se déplacent pour évacuer. Evacuer. Tout l’amour tendre qui m’a prise lorsque je t’observais fixer la scène avec envie. Avec bonheur. C’était si paisible. Les instants avec toi, puissamment sereins.

Je ne me sens pas brûler d’une fougue ardente à l’intérieur, je n’ai pas de palpitations qui me coupent la respiration et l’appétit. Je ne me fais pas trente six mille films époustouflants sur ce que sera notre prochaine rencontre. En fait, je ne me fais pas de films. Tu es là, c’est tout. Il suffit que je t’appelle. Il suffit que je décide de me lever et marcher jusqu’à toi pour y être. C’est si simple. Si simple si vite.

On me dit de faire attention, de me méfier, que les contextes sont particuliers, non conventionnels et donc gênants. Mais pour une fois depuis longtemps, je n’ai pas de craintes. Je me sens moi. Moi dans la forme que je désire être. Celle qui aspire à meilleur à laquelle on donne un cadre pour s’épanouir. J’ai envie d’avancer. De le connaître, d’approfondir. Et dans la soif de connaissance, Sian et moi on est à peu près sur la même longueur d’onde.

Il n’y a pas vraiment de passion mais l’intensité est là. Entre mes mains, à caresser ton visage dans l’obscurité et sentir tes yeux s’éclairer en même temps que le soleil se lever de l‘autre côté de la vitre. Toute une nuit, la peau qui pénètre sous mes doigts, chaque recoin de ton être, tes poils qui se hérissent sans même te toucher, ce n’est que l’air que j’agite, l’énergie dans ma paume et les spasmes qui parcourent ta colonne à te faire trembler au creux de mes bras. Tu sais quoi, quand ton corps réagit à mon souffle et que nos étreintes nous relient à ce que nous sommes. J’aurais envie de te faire l’amour. Là. Comme si je l’éprouvais déjà.


Ecrit par Dine, le Mardi 29 Novembre 2011, 07:16 dans la rubrique Actualités.