Ecrit le 13.08.11 à 18h10
Pour finir en be@uté finiss0ns-en chans0n. J’ai envie de pleurer. J’ai les larmes là, qui réagissent aux notes. Je ne t’@i rien pr0mis, et j’ai tenu p@role. Mais ce n’est pas vrai. Tu n’es pas un vil@in zèbre, et tu n’es pas un z@rb. Tu n’es pas cela. Je le sais. Je le sais, puisque tu es ce que je veux que tu sois. Puisque c’est ton métier.
Tu sais, je t’ai aimé. Dans la mesure de mes moyens. De ce que j’avais sur moi. J’avais pas grand-chose à te donner, si ce n’étaient mes mots. Cocasses et envolés. Et de ce qui restait, j’ai tout retenu. Je l’ai gardé bien contre moi en silence parce que tu n’étais pas en mesure d’être le destinataire. J’ai pensé que c’était une erreur de timing. Mais apparemment, ce n’est plus vraiment une question de temps. Il n’y a plus d’ordre du jour. Il n’y a pas d’ordre, de quoi que ce soit, tu es ce que je veux que tu sois et ça aurait dû me suffire.
Tu es musicien dans un ch@teau h@nté, en haut de la plus haute tour inaccessible, et j’aurais été ta princesse sur son fidèle destrier venue terrasser tes vieux fantômes, du moins pour un moment, si tu me l’avais permis. Je crois. Et si toi tu t’en vas, à d’autres. J’ai en mes mains ta musique.
Et en mes rêves, et en mon cœur. Tu es f0u, à demi, de m’@voir rendue f0lle. Et je ne t’en voudrai jamais. Parce que tu ne m’@s rien pr0mis, que tu as tenu p@role. Parce que tu es le Grand Fou de mes rêves et de mon cœur. Et pas qu’à demi. Pour moi, tu seras ce chanteur là. Celui qui a réveillé mes élans, mes bégaiements intérieurs, mes balbutiements sociaux, mes inspirations, en jachère, je t’attendais qui sait. Pour toi, je me suis fait groupie. Pour toi, j’ai parcouru les kilomètres, j’ai fréquenté Paris, et des gens vraiment z@rb, pour le coup. Mais ça valait la peine. Ca valait l’effort. Te connaitre, oui. Ca valait au moins une chanson.
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