Ecrit le 29.08.11 à 10h35
Paris m’inspire. Me laisse flâner dans ses rues, le moral jusqu’aux oreilles. La musique se défile, se distend, un peu comme les jours. Ici, il y a le soleil qui éclaire le matin et c’est rare que j’y sois, dans le matin, dans ces espaces temporels qui n’appartiennent d’ordinaire qu’à mes nuits, je me réjouis, j’épouse des moments savoureux et fidèles, ils resteront là, bien au chaud dans mon cœur, dans le douillet confort de mes souvenirs d’escapades.
Danser avec Rom je l’ai longtemps imaginé aussi. Me lover dans ses courbes, dans ses sourires, dans nos tours interminables. Et ne pouvoir s’empêcher de s’esclaffer lorsque nos corps se rapprochent, c’est si, drôle, burlesque, le monde que l’on reprend, le mouvement que l’on vole, récupérer l’espace et se rejoindre, malgré tout, m’emmêler dans ses bras, trouver cela agréable. Et pas si inconcevable. Nous deux réunis dans une danse, ça a le goût d’un cadeau. Je l’aime celui là. Je le voudrais toujours auprès de moi. Mais peut-être que s’il était dans ma ville, on s’asphyxierait à se coller de la sorte. Peut-être. Je ne crois pas.
On est un peu des compagnons de chambre d’internat. On fait les fous-fous, on n’a pas de pudeur, on se balade à poil et on se pince les fesses. On se raconte les inavouables. Rien que lui et moi. Des trucs qu’on n’irait pas dire à l’autre sexe. Il n’y a pas d’autre sexe. Ensemble, il n’y a que les rires qui emplissent les mâchoires. Les airs de fête qui engourdissent les pieds. Et les confidences entre deux bouchées de riz, de gâteaux qui collent aux dents, de chorégraphies bollywoodiennes. J’aime cet homme, mais je l’aime! Quel malade. Je l’aime! Son être entier me fait l’effet d’une couverture chauffante, d’un thé légèrement sucré, me fait de l’effet. Je suis si heureuse de l’avoir rencontré.
Pourvu que ça ne s’arrête jamais.
Commentaires :
Re:
"Vagabond, millionnaire, amoureux, zilliardaire"
On ne peut plus vrai par les temps qui courent. Et si tout va bien, nous irons nous balader ailleurs qu'à Paris.
Mais je spoile. C'est mal. Il va falloir attendre 4 mois d'articles pour savoir.
Re:
ballade : une poésie un morceau de zic
dans 4 mois je serai mort..........................
ParisToronto